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jeudi, mai 9, 2024
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Présidentielle 2024 : Habib Sy compte saisir les autres candidats pour récuser la date choisie par Macky Sall

par pierre Dieme

Habib Sy conteste la date du 24 mars annoncée par le président de la République comme jour du scrutin de l’élection présidentielle. Il annonce sur les ondes de la RFM qu’il va saisir les autres candidats pour récuser la date annoncée par Macky Sall à savoir dimanche 24 mars 2024. D’après le candidat à l’élection présidentielle, la seule date qui vaille reste le 31 mars 2024. 

« Le Conseil constitutionnel a été très clair. Il a fixé la date du 31 mars et a même procédé à la convocation du corps électoral. Il est allé plus loin. Il a pris toutes ses responsabilités pour qu’on aille le plus rapidement possible à des élections libres démocratiques et transparente », a expliqué Habib Sy.

En fixant la date du 24 mars, dit-il, le « président de la République est très conscient qu’il viole les dispositions du code électoral et qu’aussi, c’est une décision contraire à la décision du Conseil constitutionnel. Ce qui ne peut pas se faire ».

« Si ce décret est publié, poursuit le candidat, je vais demander aux autres candidats très rapidement qu’on fasse un recours contre ce décret parce qu’il sera pris en violation de toutes les dispositions législatives et réglementaires relatives aux élections », a-t-il fait savoir.

Selon l’ancien ministre, il faut 21 jours de campagne et c’est fixé par le code électoral. « Pour le 31 mars, nous aurons 21 jours de campagne. Alors qu’avec le 24 mars, il nous reste 17 ou 18 jours au maximum. Il faut s’en tenir à ce qu’a dit le Conseil constitutionnel et je crois que c’est ce qui fait office d’obligation pour les candidats que nous sommes et aussi pour le président de la République », a indiqué le président de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi.

 Habib Sy invite le Président Macky Sall à organiser les élections le plus rapidement possible. 

À noter que le Conseil constitutionnel a précisé dans sa décision n°6/E/2024 du 6 mars 2024 qu’il a exercé ces prérogatives « par substitution, en vertu de son pouvoir de régulation », dans le but de « pallier l’inertie de l’Administration » et de « satisfaire à l’exigence constitutionnelle de la reprise du processus électoral interrompu ».

Cette intervention vise à assurer la tenue du scrutin avant la fin du mandat présidentiel en cours. Le Conseil a confirmé ce jeudi 7 mars 2024 que les décrets présidentiels sont conformes à cette exigence constitutionnelle.

Moussa Ndongo

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