lundi, octobre 7, 2024
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Le mérite ne doit pas s’étouffer sous la présidence Bassirou Diomaye Faye

par pierre Dieme

L’aspiration du peuple sénégalais a été fortement sentie au travers les urnes, la mobilisation des sénégalais n’était que l’expression d’un désir d’abréger la mal gouvernance systémique du régime du président Sall que l’on croyait interminable. Finalement les résultats des urnes puaient un dégagisme incontestable. Joyeusement en une journée, certes fatidique, mêlant des pleurs et de la joie au soir du scrutin, le supplice des douze années infernales a été stoppé par la possibilité de choisir, l’essence de la démocratie même.Le système « Macky » a été rejeté fortement dans les urnes.

On y était, ce 24 mars, grâce à nos martyrs qui manifestaient pour vivre ce jour, ils étaient dressés comme des templiers pour protéger Ousmane Sonko, porteur de leur projet de vie, qu’il transmit à Bassirou Diomaye Faye, finalement le passeur de ce projet, vainqueur incontestable de cette élection présidentielle.

On y était ce 24 mars grâce à ses prisonniers politiques qui effilochaient l’image de la démocratie sénégalaise, démaquillaient les desiderata d’un homme qui se croyait inarrêtable dans ses manœuvres politico-politiques. On y était ce 24 mars grâce à la diaspora sénégalaise ô combien engagée et déterminée, telle une relayeuse infatigable du mal-être sénégalais à l’extérieur, suscitant un intéressement et des questionnements médiatiques, rendant fou et furax le président Sall.

On y était ce 24 mars, grâce aussi à ses journalistes, esprits-libres d’une corporation dégradée, humiliée et désincarnée qui du fond des cellules de Rebeuss, « on » résistaient contre la soumission, Baye Alé Niang Dakarmatin) et Serigne Saliou Gueye (Yoor-Yoor) en sont les illustrations les plus parfaites. Aujourd’hui le devoir de gratitude, nous oblige à avoir une pensée pieuse à ses morts qui manifestaient le souhait de vivre dans un Sénégal Juste et non parfait à l’image des grandes démocraties.La nôtre en souffrait un déficit incontestable, la presse libre ou partisane, il y va de soi était entravée, et que dire Dame Justice qui s’apparentait à une Cour politique.Une radioscopie sans complaisance des années inoubliables du régime du président Sall.

Un nouveau Sénégal va certainement s’ouvrir sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye est doit impérativement restaurer le crédit et la crédibilité de nos institutions, par des réformes fortes. Pour y arriver, il va falloir compter sur la ressource humaine d’ici et ailleurs ô combien performante.

L’ère Diomaye doit redéfinir les valeurs d’antan de notre chère nation telles que le culte du travail.Cependant, le pouvoir ne se partage pas comme un gâteau d’anniversaire. Dissocier les compétences politiques et les amis politiques, même s’il est vrai politiquement, quand on gagne ensemble, on doit gouverner ensemble surtout dans un contexte politique qui nécessitait la conjugaison des forces politiques et de certains partenaires sociaux pour se débarrasser du « Macky ».Que le président Bassirou Diomaye Faye s’aligne sur le mérite pour dérouler le véritable plan émergent tant attendu.

KMNGN

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