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vendredi, mai 17, 2024
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Les forçats du travail

par pierre Dieme

Question simple et pas attrape nigaud ? Le pays se porte-t-il bien ou mieux? La réponse est assurément non. Ceux qui sont appelés à lui redonner un visage plus avenant n’ont pas encore toutes les manettes après tout ce quis’est passé ces deux dernières années en plus du coup de Jarnac livré par l’ex- Chef quelquesjours avant qu’il ne termine son mandat à la tête du pays. Les défis sont immenses et les chantiers colossaux. En attendant que les nouvelles autorités impriment leurs marques et apportent le sourire aux ménages, ceux-ci se sont davantage appauvris. En plus d’une masse de jeunes chômeurs dont certains continuent de se suicider en mer. Ces desperados cherchent à échapper à une indigence qui prévaut dans leur pays prétendument « émergent » ! Il faut admettre que les bourses familiales et les cash transferts ont été un pied de nez à la pauvreté qui tire toujours la langue à la plèbe. En 2022, ils avaient consacré 45 % des 6400 milliards du budget, donc 2880 milliards, au social, plutôt qu’à la création d’entreprises sur des investissements productifs. Ce qui aurait pu donner plus de réussite à la fête du Travail, célébrée dans un pays où ce qui manque le plus, c’est justement des emplois. Ceci au moment où le tissu industriel est à l’agonie et des centaines d’entreprises jettent leurs employés dans la rue. Plutôt que de mettre des centaines de milliards dans le social comme l’avait faitson prédécesseur, Seugn Bass veut un secteur privé fort et soutenu par l’Etat. Aux leaders des organisations patronales, il leur a ainsi dit son engagement à les soutenir. Ce qui serait bénéfique à la masse de jeunes diplômés et autres bien formés qui frappe chaque année à la porte d’entreprises qui peinent à recruter, essoufflées qu’elles sont par le forcing d’entreprises étrangères qui font main basse sur les gros marchés de l’Etat et réduisant leurs employés en forçats. Banco donc pour un soutien fort au secteur privé national. Nos entreprises nationalesse porteraient ainsi beaucoup mieux avec un effet d’entraînement sur tous les secteurs de notre économie. Une économie, hélas, dominée par le secteur informel absent de la fête du Travail.
kaccoor bi – le temoin

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