Deux détenus se sont évadés de la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Mbour. Il s’agit de E. H. Sarr, un apprenti-chauffeur poursuivi pour vols et cambriolages et M. M. Diop, mécanicien de moto-Jakarta, arrêté le 6 janvier dernier dans l’affaire du meurtre à Somone de la Franco-sénégalaise, Anne Marie Béatrice Ngom.
L’Obs rapporte que dans la nuit du 25 au 26 janvier, à 4 heures du matin, M.M. Diop et E. H. Sarr, âgés tous les deux de 21 ans, ont réussi à se retrouver dans les toilettes à l’insu de leurs codétenus de la chambre n°9, pour exécuter leur plan d’évasion : Ils superposent 2 bidons de 20 litres contenant de l’eau et qui servaient à fermer la porte des toilettes de la cellule. Pour se hisser à la hauteur des grilles d’aération des toilettes qu’ils parviendront à démonter pour se frayer un passage à travers cette issue.
Le journal signale qu’au moment d’escalader le mur de la prison pour rejoindre E. H. Sarr, qui était déjà de l’autre côté, M.M. Diop a alerté la vigilance du chef de chambre. Ce dernier, pour ne pas être accusé de complicité, a avisé les gardes pénitentiaires. Qui, malgré la battue, ne parviendront pas à mettre la main sur les évadés.
Les recherches se poursuivent. L’enquête est confiée aux limiers au commissariat central de Mbour.
La question est de savoir qui dans la gendarmerie a entendu l’accusé, quand, où et dans quelles conditionsi? Pour faire des observations ou donner son avis sur une personne, il faut l’écouter ou le lire. Si les cadres de Pastef disent la vérité, le procureur doit avoir; alors, de sérieux problèmes de mémoire. Ses affirmations sur l’état mental de l’officier radié indisposent beaucoup de Sénégalais et posent le problème de sa coexistence facile avec la vérité. Les amis et proches de l’actuel Président de l’OFNAC devraient le conseiller car demain est déjà là.
Cet ancien procureur général risque de connaître des jours sombres en cas de changement de régime dans le court terme. Les menaces proférées n’auront aucune prise sur une population désemparée et cherchant à se sauver des tenailles de la pauvreté en vue d’émerger vers un mieux-être.