Afrikajom Center met en garde le pouvoir et l’opposition sur les conséquences tragiques que pourrait avoir un affrontement sur la stabilité et la sécurité qui pendant longtemps ont constitué les traits distinctifs du Sénégal
« Appel solennel au pouvoir politique et à l’opposition pour un dialogue politique, franc et sincère pour sortir des tourments qui menacent la paix, la sécurité, la stabilité et la démocratie au Sénégal
Le Sénégal traverse une période charnière de son histoire politique, économique et social où la découverte du pétrole et du gaz, une manne qui pourrait constituer la promesse d’une vie meilleure et une bénédiction pour les populations.
Mais paradoxalement, on assiste à une exacerbation des enjeux de pouvoir, qui, si on y prend garde risque de constituer une malédiction et un sérieux facteur d’instabilité et de vulnérabilité politique, institutionnelle et sécuritaire.
Aujourd’hui, la transformation et la manipulation politique d’une affaire de mœurs en un enjeu de pouvoir sans précédent dans l’histoire du Sénégal risque de créer des affrontements, des tensions et des violences politiques dont il est difficile de mesurer le développement et les conséquences pour la stabilité et la sécurité du pays.
Du côté du pouvoir politique, toutes les dispositions ont été prises pour renforcer les moyens matériels et humains des forces de défense et de sécurité, du côté de l’opposition et du leader Ousmane Sonko, on assiste à une mobilisation sans précédent des militants constitués en majorité des jeunes pour engager la bataille : refus de se rendre à la justice et appel à la résistance. Cette situation exprime plus que tout, les graves et sérieux dysfonctionnements de la démocratie sénégalaise, malade de la politique politicienne.
Afrikajom Center :
Met en garde le pouvoir et l’opposition sur les conséquences tragiques que pourrait avoir un tel affrontement sur le plan des droits fondamentaux de l’homme, sur la démocratie et sur la stabilité et la sécurité qui pendant longtemps ont constitué les traits distinctifs du Sénégal ;
Lance un appel solennel au Président Macky Sall pour qu’il crée rapidement les conditions d’un dialogue avec l’opposition pour une sortie pacifique de cette grave crise que traverse le Sénégal à l’heure actuelle ;
Lance aussi un appel solennel à Ousmane Sonko, Président de PASTEF pour surseoir et bannir tout appel à l’insurrection et à privilégier le dialogue politique franc, sincère pour éviter l’effondrement des institutions publiques et du chaos ;
Rappel que même en état de guerre, les ennemis se parlent, il n y a aucune raison pour que l’opposition et le pouvoir ne s’assoient pas périodiquement pour parler de ce qu’ils partagent ensemble : le Sénégal et les sénégalais dont ils proclament tous vouloir chercher leur bonheur ;
Sollicite l’intervention des Khalifes généraux, des leaders de la société civile, des médias et l’intelligentsia pour éviter l’explosion d’une violence politique susceptible de laisser des traces profondes sur le vivre ensemble et les institutions publiques ;
Invite la Commission politique, de la paix et de la sécurité de la CEDEAO et de l’UA à se rendre immédiatement à Dakar pour anticiper toute crise qui pourrait s’ajouter aux crises complexes qui aujourd’hui menacent la survie de certains pays de la CEDEAO ;
Demande à la CPI de surveiller la situation politique qui se dégrade de jour en jour au Sénégal et qui pourrait donner lieu à l’explosion de la violence ;
Demande également à l’UNOWAS, l’UE, les USA et tout autre Etat à activer les leviers de la diplomatie préventive pour aider le dialogue politique au Sénégal ; »
Monsieur Tine il faut oser dire la vérité. C’est Maky Sall qui est la cause de toute cette calamité qui s’abat sur la vie politique sénégalais depuis 2012. Cela a commencé avec Karime Wade et l’ensemble de ses amis de l’époque comme Bibo Bourgi ainsi qu’un béninois qui a fait 1 an de prison pour rien parce qu’il a refusé de faire un faux témoignage et des dizaines d’autres camarades de Karime. Cette chasse aux adversaires politique s’est poursuivie jusqu’à ce jour. La totalité de son premier mandat est marquée par la chasse sans merci aux adversaires politiques. C’est une situation qui n’a jamais existé au Sénégal. On a battu le record d’emprisonnement depuis 1960. On atteint plusieurs milliers d’emprisonnement en si peu de temps. Tout le monde pensait que Maky allait se calmer une fois qu’il aura gagné les élections pour un deuxième mandat mais il repart de plus belle. Avec l’acquisition de matériels d’espionnage tous les citoyens leader d’opinion qu’ils soient journaliste, politiciens ou société civile sont fichés, géolocalisé et leur téléphone sur écoute. On peut vous enlever à tout moment et Pape Alé en a fait l’expérience ainsi que plusieurs membres de la société civile. La politique ce n’est pas la guerre. Nous sommes tous des compatriotes. En tout cas je suis de plus en plus certain maintenant que Maky souffre de problèmes psychologiques que seul un psychanalyste peut nous expliquer la cause. D’autres personnages comme Hitler ou Staline souffrait du même symptôme. C’est une piste sérieuse pour comprendre pourquoi Maky ne peut pas laisser l’opposition tranquille et se concentrer sur son programme de gouvernement et laisser une trace à la postérité comme Wade, Senghor et Diouf. Lorsqu’il quittera le pouvoir on aura comme souvenir un président paranoïaque et démoniaque qui a passé deux mandats à traquer ses adversaires comme des ennemies mortels. Or une démocratie c’est un pouvoir qui gouverne et une opposition qui joue son rôle de contre poids. Mais la maladie de Maky l’oblige inconsciemment à détourner les composantes de l’Etat pour détruire l’opposition : justice, police, gendarmerie, renseignement généraux, administration centrale mobilisés pour détruire ses adversaires politiques. Si la peine de mort n’était pas abolie par Wade, je suis sûre que Karime ne serait plus de ce monde, tout comme Khalifa et Sonko. La maladie de Maky permet d’envisager cette possibilité. On regrette beaucoup maintenant Senghor, Wade et Diouf. C’était la liberté, la sérénité et la sécurité de l’opposition et la société civile