Le SAEMSS et le CUSEMS qui félicitent tous les personnels de l’éducation et de la formation et plus particulièrement les enseignants qui ont observé scrupuleusement les 11 et 12 plans d’actions lancés pour exiger du Gouvernement du Sénégal le strict respect de l’accord signé le 26 février 2022, annoncent la suspension de leur mot d’ordre de grève.
En effet, constatant le non-respect du tableau annexe servant de référentiel pour la correction de la rémunération des enseignants, le SAEMSS et le CUSEMS ont exigé et obtenu du Gouvernement le réajustement des salaires de mai afin de se conformer aux accords, informe un communiqué signé des deux syndicats. Dans le document , ils disent prendre acte de l’option prise par le Gouvernement de réagir avec promptitude en convoquant les syndicats les 30, 31 mai et 02 juin pour la recherche de solutions. Ainsi, après avoir trouvé un accord entre Gouvernement et syndicats, le SAEMSS et le CUSEMS constatent l’effectivité des mesures correctives arrêtées d’accord parties portant notamment sur l’envoi d’une émission spéciale et la génération des bulletins corrigés de mai au plus tard le vendredi 03 juin 2022.
Toutefois, les deux syndicats rappellent à tous les enseignants qu’ils ont exigé et obtenu du Gouvernement le traitement d’éventuels cas de réclamation à la Direction de la solde et au niveau des CRF pour les régions. Afin de réduire considérablement la marge d’erreurs, le Gouvernement et les syndicats ont convenu de se retrouver en mi-juin pour la validation des bulletins de salaire. Tous les autres accords feront l’objet d’un traitement rigoureux dans le cadre du Comité de suivi.
Par conséquent, le SAEMSS et le CUSEMS décident de suspendre le mot d’ordre de grève et rappellent au Gouvernement du Sénégal qu’il a l’impérieuse obligation d’assurer la stabilité du système éducatif à travers le strict respect des accords signés le 26 février 2022.
Pressafrik
L’enseignement n’est pas un métier comme les autres. Tout comme les professions médicales ne sont pas des métiers comme les autres. Le travail des enseignants a un impact direct sur l’avenir du pays et celui de nos enfants. Le travail des personnels médicaux a un impact direct sur le vie et la mort de nos concitoyens et de nous même. Donc si on exerce ces deux catégorie de métiers on ne doit pas s’amuser à lancer des mouvement de grèves sans avoir réfléchi. Quand des ouvriers font grève, cette grève concernera les ouvriers de l’usine et leur patron cela ne concerne pas la société sénégalaise dans son ensemble ni l’avenir du Sénégal. Mais si des enseignant décrètent des grèves à répétition c’est l’avenir du pays qui est définitivement hypothéqué. Parce que ceux qui vont prendre le pouvoir au Sénégal dans 10 ou 20 ans seront des incompétents dans la mesure où ils ont été mal formés. Dans 10 ou 20 ans les entreprises auront du mal à trouver des cadres compétents. L’Etat du Sénégal aura du mal à trouver des hommes compétent pour diriger le pays. Dans 10 ou 20 ans nous aurons une génération de sénégalais incompétents parce qu’ils n’ont pas eu la chance d’avoir des professeurs disponibles pour leur donner une formation digne de ce nom. Ces professeurs en question étaient plus préoccupés par des revendication pécunières. La solution sera alors de faire appel à des chasseurs de têtes qui vont dénicher des cadres à l’étranger et de favoriser l’immigration des cerveaux des autres pays africains vers le Sénégal. Mais à condition que les gouvernements de ces pays acceptent de laisser venir chez nous leurs cadres bien formés