A Soham El Wardini
Ainsi donc la Cour Suprême du Sénégal aura tranché en faveur de la ville de Dakar alors opposée à la démolition de l’édifice du marché Sandaga. Un monument construit en 1933, classé au rang de patrimoine historique et culturel, au titre de l’un des héritages de l’architecture soudano-sahélienne. Sandaga aurait pu être sauvé selon plusieurs spécialistes. Les générations à venir seront ainsi amputées d’une mémoire, d’un témoin du temps qui passe et des œuvres humaines qui y laissent une empreinte.
En faisant ce constat , nous énonçons tous les dysfonctionnements administratifs et judiciaires qui, dans notre pays, détruisent souvent des vies. Ici un bâtiment. Le droit est dit mais trop tard. Le mal est fait, irréparable. Irréversible ! Les acteurs d’une telle forfaiture devront-ils réparer le préjudice causé ? Comment ? Au profit de qui ? Quel suite sera donnée à cette victoire judiciaire…posthume ?
Au demeurant combien de vies sont brisées, des familles disloquées par la lenteur de la Justice, ses erreurs ou ses égarements ? Un vaste débat qu’il va falloir ouvrir, et mener en profondeur, pour restaurer l’équité et rendre aux justiciables la foi et la confiance sans lesquelles le système judiciaire devient de plus en plus oppressant. Ce qui n’était ni sa vocation ni sa finalité !
Pour l’heure, il convient de rendre un hommage appuyé à la pugnacité de l’ancienne édile de la ville de Dakar, Soham El Wardini. Elle se sera battue jusqu’au bout et aura fini par…gagner ! Une victoire morale précieuse car elle peut tracer une ligne rouge à ne plus franchir, désormais.
Tous les sites classés au patrimoine culturel et historique doivent être protégés. Envers et contre tous les prédateurs fonciers. Nous avons assisté, impuissants à la démolition de plusieurs édifices pourtant classés au plateau. Des immeubles surplombent, hors de toute considération environnementale, ni esthétique, des maisons individuelles en sursis.
Quelles sont les forces économiques et financières qui ont décidé de piétiner les arrêtés du Ministère de la Culture et ceux des ministères en charge de l’urbanisme et du cadre de vie ? Des forces qui restent sourdes aux alertes des architectes et des urbanistes ainsi qu’aux complaintes de riverains impuissants ? Dakar est ainsi avilie par une frénésie immobilière sans goût ni vision globale. Les municipalités sont interpellées. Elles délivrent les autorisations de construire. Sans se donner les moyens d’une Vision d’ensemble pour protéger le cadre de vie des citoyens. Et si on parlait maintenant de ces sujets sérieux, urgents et incontournables ?
Un pays ne se construit pas dans le chaos. Les règles définies doivent être respectées par tous. Et notamment par ceux qui les édictent !
Maintenant que les élections municipales sont derrière nous, au boulot !
Amadou Tidiane WONE
Ce maire Alioune Ndoye et tous ceux qui ont autorisé la destruction du marché devraient être pousuivis au pénal. Comment malgré un état droits réels au nom de la mairie de Dakar, Alioune Ndoye et le sous préfêt de Dakar (au poste depuis 10 ans) ont pu autoriser la destruction du marché? Tout ceci était purement politique. Triste!
Amadou Tidiane Wone le sujet n’est pas le marché Sandaga ou Soham Wardini ! Le seul sujet dont TU DEVAIS, TU DOIS ET TU DEVRAS PARLER dans tes post c’est le renflouement du bateau Le Joola !! Tu le dois aux sénégalais, tu le dois surtout aux 2000 victimes qui attendent encore une sépulture digne du fond de l’océan ! Dire que ce sinistre monsieur a été ministre de la République, grassement payé, logé, nourri, blanchi, protégé, véhiculé… Et pourtant il ne peut pas citer UNE SEULE réalisation à son actif au profit du pays et du peuple ! Une seule… J’ai démasqué cet imposteur de la morale et de la religion depuis qu’il s’est vendu lamentablement à Wade et qu’il a participé à la plus grande tragédie de notre histoire récente : l’assassinat des 2000 sénégalais du Joola ! Ce vaurien indigne est hanté par les cadavres de ses victimes et depuis plus de 20 ans, il essaie d’oublier, de nier, de passer à autre chose, de divertir, de faire le malin et… de se prostituer encore… Tout ça pour ne plus avoir à penser aux victimes du Joola qui le regardent encore la nuit du fond de l’Océan ! Le seul combat de Amadou Tidiane Wone aujourd’hui (au lieu de nous rabâcher encore malhonnêtement son faux discours de l’époque) devait être le renflouement du bateau pour enfin donner une sépulture digne à ses 2000 victimes. S’il se dit croyant sincère ça devait être son seul combat, le seul sujet de ses écrits, sa seule préoccupation actuellement ! Mais non ! Son soutien récent et intéressé au pire opposant immoral de l’histoire du Sénégal, un politichien menteur, un ethniciste séparatiste, un polygame adultère et un manipulateur insurrectionnel, nous montre la face hideuse de Amadou Tidiane Wone ! Sonko Sodomiseur et Amadou Tidiane Wone se ressemblent si biir ak si bitti, donc ils s’assemblent pour leurs monstruosités… Mais ce pays s’appelle le Sénégal, qui veut le détruire par le mensonge, périra par la vérité…