Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Souveraineté alimentaire : l’État lance un ambitieux programme national de conservation post-récolte
  • Gaza : le nombre de déplacés internes a dépassé les 80 millions en 2024
  • École au 21e siècle: Les alternatives à la punition physique
  • Prévention et gestion des inondations: dix mesures pour secourir les populations
  • Leçon inaugurale du Dr Boubacar Camara à l’Ugb :« Injecter des mécanismes de la transmission intergénérationnelle dans les programmes universitaires »
  • Africa CEO Forum 2025 : le Sénégal s’engage à renforcer sa souveraineté numérique
  • Plaidoyer pour une éducation inclusive ancrée dans les valeurs islamiques
  • CAN U20 : les « Lionceaux » à une victoire des demi-finales et du Mondial
  • Trafic de drogue : le réseau des « pousse-pousse à café » démantelé
  • AIBD SA engage une réforme de sa gestion financière
  • Russie : Vladimir Poutine propose des négociations directes avec Kiev
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Actualités»Economie»Abdoulaye D. Diallo : « annuler la dette des pays africains est vertueux et bien fondé »
Economie

Abdoulaye D. Diallo : « annuler la dette des pays africains est vertueux et bien fondé »

Par admin29 avril 2020Aucun commentaire139 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Dans une tribune adressée à Jeune Afrique, Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances du président sénégalais Macky Sall, répond aux arguments des opposants, dont son homologue béninois, à la demande d’annulation des créances institutionnelles des pays africains dans le contexte de la pandémie du Covid-19.

Le 23 avril, Romuald Wadagni, ministre de l’Économie et des Finances de la République du Bénin, a publié dans Jeune Afrique une tribune intitulée « Covid-19 : pourquoi l’allègement de la dette n’est pas la solution ». Dans la présentation de l’article, il est mentionné que la tribune prend une position contraire à celle de Son Excellence Macky Sall, président de la République du Sénégal.

Notre contribution vise à clarifier certains faits, ainsi que les arguments sur le sujet de la dette des pays africains dont les économies subissent les effets du Covid-19. En Afrique, l’impact de cette pandémie sera important. La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) anticipe un taux de croissance de 1,8 %, contre une hausse de 3,2 % initialement prévue en 2020, sous l’effet de la perturbation des chaînes d’approvisionnement mondiales, de la baisse des prix des matières premières et des transferts effectués par les migrants.

Pour la zone Uemoa, les premières estimations font ressortir une diminution de 3,9 % de la croissance du PIB, qui se situerait à +2,7 % contre une progression de +6,6 % initialement prévue pour 2020. Une étude de la Cedeao évalue la perte cumulée de ressources financières pour des scénarios projetant le terme de la crise à la fin juin 2020, à la fin septembre 2020 et à la fin décembre 2020 respectivement à 36,4 milliards de dollars, 63,2 milliards de dollars et 73 milliards de dollars.

Ces projections ont amené les institutions régionales et sous-régionales à définir une position commune sur le traitement de la dette dans le cadre des initiatives pour faire face aux conséquences sanitaires et économiques du Covid-19. Le communiqué final de la session extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao du 23 avril est sans ambiguïté. Ils soutiennent l’initiative de l’Union africaine (UA) de négocier avec les partenaires pour une annulation de la dette auprès de créanciers publics et des institutions multilatérales.

Riposte urgente et de court terme

La position de la Cedeao procède d’un pragmatisme dans la prise en charge des besoins nouveaux induits par la pandémie. Elle traduit la volonté marquée dans le sens d’efforts de réallocation budgétaire, ensuite de mobilisation de dons et de contributions volontaires, puis d’emprunts nouveaux concessionnels pour faire face aux urgences.

À ces mesures d’endiguement des effets de la pandémie grâce à la stabilisation du cadre macroéconomique, qui relèvent de la riposte urgente et de court terme, s’ajoute le plaidoyer pour un sursis suffisamment long du remboursement du service de la dette institutionnelle et, ultérieurement, une annulation de son encours.

Au regard de l’urgence, certes, un moratoire est une bonne chose, mais les situations budgétaires difficiles de nombreux États africains, limitant les capacités de réponse à la crise, ainsi que les effets du double choc de demande et d’offre sur les marchés du pétrole, appellent des mesures aussi ambitieuses que celles prises en 2009 à travers l’initiative PPTE. L’Afrique doit absolument éviter que cette crise sanitaire ne débouche sur un drame économique et social. Elle doit disposer d’un espace budgétaire supplémentaire pour faire face aux effets durables de la crise, notamment par des investissements visant à accroître la résilience économique et sociale.

En clair, l’objectif des moratoires sur des périodes suffisamment longues et de l’annulation de la dette institutionnelle est de libérer des capacités budgétaires pour renforcer les fondamentaux, de manière à maintenir les capacités de production et le pouvoir d’achat des ménages, notamment ceux qui sont vulnérables.

Quel sera, donc, l’impact d’un allègement de la dette sur l’image des États africains, notamment la perception de leur qualité de crédit ? En réalité, la perception de la qualité de crédit repose essentiellement sur deux éléments : la capacité ainsi que la volonté d’honorer, à date, les engagements financiers souscrits. La volonté de nos États d’assurer le service de la dette ne doit souffrir d’aucune équivoque. Des pays comme le Sénégal ont toujours été responsables dans la gestion de leur dette ; ce qui leur a valu de ne jamais être en défaut. Ainsi, l’appréciation, en termes de dégradation de la perception des créanciers sur les pays africains, est à relativiser.

Endettement responsable

Par ailleurs, le Sénégal – comme d’autres pays bénéficiaires dans le passé des initiatives PPTE – ont adopté une politique de gestion prudente, efficace et responsable de leur dette. La bonne mise en œuvre de cette politique dans le cadre d’une stratégie bien définie, selon des normes de l’Uemoa, des organes de gouvernance bien structurés avec des capacités avérées ont donné au Sénégal une double notation de S&P et de Moody’s qui le place au rang des émetteurs souverains de référence en Afrique.

L’endettement responsable se mesure à l’aune du respect à date des échéances d’engagements financiers. Des pays comme le Sénégal, faut-il le rappeler, n’ont jamais fait défaut à ce niveau, offrant ainsi un profil de débiteur évalué positivement aussi bien par les partenaires techniques et financiers, les bailleurs de fonds que par les investisseurs des marchés de capitaux.

Ce profil d’émetteur souverain de référence bénéficie d’une prime de risque nettement plus appréciée par les investisseurs qui accompagnent le Sénégal sur des émissions de maturité à trente ans.

Enfin, ce qui est proposé par le ministre béninois de l’Économie et des Finances  – c’est-à-dire la mobilisation urgente de liquidités nouvelles, via des financements concessionnels et semi-concessionnels-des institutions multilatérales, hormis la création d’un véhicule financier ad hoc – correspond, en réalité, aux instruments de financements qui sont déjà disponibles pour les pays africains.

Cela dit, les annulations de la dette auprès des créanciers institutionnels sur des niveaux importants permettront d’obtenir des marges de manœuvres conséquentes pour un tel refinancement, en plus de pouvoir être utilisées pour des investissements structurants et à fort impact sur la croissance et l’emploi.

En cela, l’annulation de la dette institutionnelle sous forme de conversion en programmes d’investissements orientés sur des besoins de relance économique et de résilience sociale dans un monde post Covid-19 demeure une option intéressante pour l’Afrique et ses partenaires. Ainsi, le leadership du président Macky Sall est motivé par la volonté d’aboutir à des mesures fortes qui permettront à l’Afrique de poursuivre sa marche vers l’émergence.

Auteur : Jeune Afrique 

 

 

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
admin

Articles similaires

Souveraineté alimentaire : l’État lance un ambitieux programme national de conservation post-récolte

13 mai 2025

AIBD SA engage une réforme de sa gestion financière

12 mai 2025

Mabouba Diagne : « Le Sénégal est résolument engagé dans la transformation des systèmes alimentaires »

10 mai 2025

Sécurité maritime: 118 navires sénégalais inspectés par l’Artp en 2024

10 mai 2025

L’État prévoit de lancer 3 pôles d’ici la fin de l’année

7 mai 2025

Sangomar: 3,8 millions de barils de pétrole vendus au mois d’avril

6 mai 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Commission des lois : le cas Ismaila Madior Fall divise les députés

8 mai 2025398 Vues

Haute Cour de justice : Mansour Faye poursuivi pour détournement présumé de 2,749 milliards FCFA

8 mai 2025331 Vues

Trafic de drogue : le réseau des « pousse-pousse à café » démantelé

12 mai 2025327 Vues

Vers un Ter plus fluide, connecté et rentable

7 mai 2025296 Vues

Leçon inaugurale du Dr Boubacar Camara à l’Ugb :« Injecter des mécanismes de la transmission intergénérationnelle dans les programmes universitaires »

12 mai 2025249 Vues

L’État prévoit de lancer 3 pôles d’ici la fin de l’année

7 mai 2025247 Vues

Effondrement d’un immeuble à Ngor

8 mai 2025208 Vues

Conseil supérieur de la magistrature : pourquoi le chef de l’État doit rester, selon Ousmane Kane

7 mai 2025176 Vues

Keur Massar : saisie de plus de 2 milliards FCFA en faux billets

9 mai 2025169 Vues

67 % des Sénégalais jugent positive l’action du gouvernement

7 mai 2025163 Vues

Haute cour de justice : Ce qui va se passer après la résolution de mise en accusation

8 mai 2025135 Vues
Ne ratez pas!
Economie

Souveraineté alimentaire : l’État lance un ambitieux programme national de conservation post-récolte

Par Dakar Matin13 mai 202573 Vues

Le Sénégal franchit un pas décisif vers la souveraineté alimentaire. À Tassette, le ministre de…

Gaza : le nombre de déplacés internes a dépassé les 80 millions en 2024

13 mai 2025

École au 21e siècle: Les alternatives à la punition physique

13 mai 2025

Prévention et gestion des inondations: dix mesures pour secourir les populations

13 mai 2025

Leçon inaugurale du Dr Boubacar Camara à l’Ugb :« Injecter des mécanismes de la transmission intergénérationnelle dans les programmes universitaires »

12 mai 2025

Africa CEO Forum 2025 : le Sénégal s’engage à renforcer sa souveraineté numérique

12 mai 2025

Plaidoyer pour une éducation inclusive ancrée dans les valeurs islamiques

12 mai 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Souveraineté alimentaire : l’État lance un ambitieux programme national de conservation post-récolte

13 mai 2025

Gaza : le nombre de déplacés internes a dépassé les 80 millions en 2024

13 mai 2025

École au 21e siècle: Les alternatives à la punition physique

13 mai 2025

Prévention et gestion des inondations: dix mesures pour secourir les populations

13 mai 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 323 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 228 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 426 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 946 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.