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vendredi, avril 26, 2024
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«Un deuxième cas du variant britannique a été enregistré au Sénégal »

par pierre Dieme

Le variant britannique de la Covid-19 circule à bas bruit au Sénégal. Le président de l’Institut de Recherche en Santé de Surveillance Epidémiologique et de Formation (Iressef), Pr Souleymane Mboup, qui sonne ainsi l’alerte, révèle qu’un deuxième cas du variant britannique a été découvert, il y a quelques jours au Sénégal. Cette souche du coronavirus a été isolée chez une patiente de nationalité sénégalaise.

Alors que le président de la République a mis fin à l’état de catastrophe sanitaire, autorisant ainsi la reprise de toutes les activités y compris les mobilisations (source de propagation du coronavirus), un deuxième cas du variant britannique a été découvert au Sénégal.

C’est ce qu’a révélé hier Pr Mboup qui renseigne qu’un deuxième cas de ce variant a été détecté. «Ce qui est sûr est que ces variants existent et circulent au Sénégal. Le virus circule à bas bruit, même si on ne le trouve pas, parce que deux cas, c’est peut-être pas beaucoup, mais c’est assez important pour dire que l’on doit renforcer la vigilance parce qu’il estlà», affirme le président de l’Iressef qui ajoute que cette souche est caractérisée par sa vitesse de propagation. «Les troisièmes vagues sont essentiellement dues à ce variant britannique. La propagation est de 70% plus rapide que le virus chinois», soutient-il.

De l’avis de Pr Mboup, il est important de suivre tous les autres variants comme celui du Sud africain. «Il y a toute une équipe au niveau de l’Iressef pour suivre l’évolution de ces variants aussi bien au Sénégal que dans la sous-région. Comme tout le monde le sait, ce sont des virus qui subissent des mutations dont le nombre est assez important. Nous avons trouvé des mutations qui ne sont pas encore décrites».

Interpellé sur la polémique autour du vaccin AstraZeneca, Pr Souleymane Mboup recommande de dépassionner le débat. «Actuellement, toutes les évaluations qui ont été faites montrent que les risques sont vraiment très minimes. Ce qui est recommandé est de poursuivre ces vaccins tout en continuant avec la surveillance. Et en fonction des connaissances, nous allons éclairer nos autorités sur les décisions à prendre», indique le fondateur de l’Iressef.

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