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lundi, mai 6, 2024
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Macky ne peut pas utiliser l’article 52 de la constitution pour reporter les élections

par pierre Dieme

Le paysage politique sénégalais est actuellement le théâtre d’un débat enflammé autour des pouvoirs exceptionnels de l’article 52 de la Constitution, de la situation politique au sein du parti au pouvoir, et des préparatifs cruciaux pour les élections présidentielles du 25 février 2024.

Amadou Ba, membre du parti Pastef, a récemment soulevé des questions concernant l’utilisation potentielle des pouvoirs exceptionnels de l’article 52. Selon lui, ces pouvoirs, qui permettent le déclenchement de l’état d’urgence, le couvre-feu et la fermeture des frontières, sont destinés à être activés lorsque le pays est paralysé dans son fonctionnement. Cependant, les institutions, y compris la Présidence, le Gouvernement, l’Assemblée, le Conseil Constitutionnel, ainsi que les cours et tribunaux, semblent fonctionner normalement et régulièrement.

L’analyse de Ba suggère que la crise perçue réside principalement au sein de l’Alliance pour la République (Apr), le parti au pouvoir. Des sondages désastreux pour ce camp lors des prochaines élections présidentielles pourraient expliquer cette situation tendue. Il souligne ainsi l’importance de maintenir la stabilité et le fonctionnement régulier des institutions démocratiques en période électorale.

Le principe fondamental de la démocratie, à savoir des élections libres, démocratiques, transparentes et inclusives, est au cœur des attentes pour le scrutin du 25 février 2024. La crédibilité du processus électoral est cruciale pour assurer la légitimité du futur gouvernement et maintenir la confiance des citoyens dans le système politique.

Alors que les partisans du candidat Diomaye expriment leur confiance en une victoire incha-Allah, les regards du public et de la communauté internationale restent rivés sur le Sénégal, observant de près comment le pays gérera ces moments critiques pour son avenir politique.

En conclusion, la préservation des processus démocratiques et la garantie d’élections justes et transparentes doivent rester au premier plan des priorités pour garantir la stabilité politique et la légitimité du gouvernement élu. Le 25 février 2024 s’annonce comme une journée décisive, déterminante pour l’avenir du Sénégal.

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