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Le gouvernement est en train de prendre à bras le corps toutes les questions liées aux inondations. C’est l’assurance donnée hier par le ministre Oumar Guèye, lors de la conférence de presse du gouvernement. Le ministre des Collectivités territoriales, qui souligne que ce sont des questions difficiles avec les changements climatiques, assure qu’ils sont en train «de prendre toutes les mesures possibles».
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Seulement, M. Guèye soutient qu’à un certain niveau de pluie, les inondations ne pourront pas être évitées. «Evidemment, à un certain niveau de pluie, je ne dis pas qu’il n’y aura pas d’inondations, mais même les ouvrages qui sont chargés de drainer ces eaux vont disparaître. Nous souhaitons ne pas arriver à ce niveau de pluie, mais ce sont des phénomènes naturels. Le gouvernement est en train de prendre les dispositions qu’il faut à travers le ministère de l’Eau et de l’assainissement, pour atténuer les effets de ces inondations à Dakar et dans d’autres régions», a-t-il déclaré.
Déclinant les projets de l’Etat, le ministre informe qu’il est prévu «des canalisations, des bassins de stockage de tampon, mais il y aura également pour ce Progep 2, un traitement particulier pour le marigot de Mbao». Et Oumar Guèye d’expliquer : «C’est un projet très structurant, avec l’appui de la Banque mondiale. In fine, il y aura des sortes d’écluses vers le marigot de Mbao, qui vont réguler le passage de l’eau. Pour le moment, ce travail n’a pas encore démarré, la phase étude est en cours au niveau de l’Agence municipale de développement.»
Quid des infrastructures qui ont été installées l’année dernière ? A en croire le ministre, «ce qui a été fait l’année dernière a permis d’atténuer ce que nous avons vécu en 2020, pendant les inondations de Keur Massar». Selon lui, «avec l’exécution du Programme d’urgence, les canalisations étaient prêtes ; il y avait un dispositif de pompage efficace qui permettait d’envoyer ces eaux vers le marigot de Mbao et vers la mer». Ces travaux, ajoute-t-il, «vont se poursuivre cette année, avec une attention particulière pour le marigot de Mbao».
