Alors que leur gestion est très souvent mise en cause par les rapports des différents corps de contrôle public, les ministres et autres directeurs généraux font rarement pour ne pas dire jamais, objet d’une procédure judiciaire
Alors que leur gestion est très souvent mise en cause par les rapports des différents corps de contrôle public, les ministres et autres directeurs généraux font rarement pour ne pas dire jamais, objet d’une procédure judiciaire. Cette situation qui tranche avec la position de fermeté dont le régime en place fait souvent montre quand il s’agit de personnalités de l’opposition ou membres d’autres institutions renforce le sentiment selon lequel la qualité de membre du gouvernement rime avec l’impunité au Sénégal. Comme si Macky lavait plus blanc que neige ses proches incriminés pour mal-gouvernance des fonds publics !
La qualité de membre du gouvernement rime-t-elle désormais avec l’impunité au Sénégal ? En effet, contrairement aux membres des autres institutions de la République dont notamment l’Assemblée nationale qui sont souvent trainés devant la justice après la levée de leur immunité parlementaire sur demande du gouvernement, des ministres et autres directeurs généraux semblent bénéficier d’une immunité totale qui les protège de toute sanction pour leurs fautes de gestion. La preuve, depuis l’accession au pouvoir de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, aucun rapport d’un Corps de contrôle public concernant les malversations orchestrées par des ministres et autres directeurs généraux n’a fait l’objet de traitement judiciaire. Au contraire, la publication de ces documents est toujours suivie par les mêmes engagements du président Macky Sall à faire toute la lumière sur les recommandations formulées par les auditeurs dans leurs conclusions sans que cela ne soit jamais matérialisé dans les faits. En attestent les affaires liées au Prodac, au Coud, aux 94 milliards pour ne citer que ces scandales-là, sans parler du dernier rapport de la Cour des comptes sur la gestion du Covid-19, présume-t-on.
Aujourd’hui, rien que dans l’actuelle équipe gouvernementale du Premier ministre, Amadou Ba, on dénombre une dizaine de ministres qui trainent des casseroles mises en nu par des organes de contrôle de l’Etat. Parmi eux, il y’en a qui ont même fait objet d’un fichage d’interdiction d’occuper une fonction publique par l’Ofnac. Seulement, ces recommandations sont souvent ignorées par la plus haute autorité en l’occurrence, le président de la République, qui n’hésite pas à faire la promotion de ces ministres ou directeurs généraux épinglés.
Résultat : on voit certains, comme pour s’auto-glorifier de cette immunité totale qui les protège de toute sanction pour leurs fautes de gestion, mener des campagnes de dénigrement à l’encontre de ces organes de contrôle en essayant de jeter le discrédit sur leurs membres. A cette position de défiance des mis en cause, il faut également relever le parti pris de l’Exécutif en faveur de ces personnalités incriminées. Contrairement à sa position ferme contre l’ancien maire de Dakar qu’il a trainé d’ailleurs devant la justice avant de le révoquer de son poste, après sa condamnation dans l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar activée sur la base d’un rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige), le chef de l’Etat a toujours opté pour la mise en place de commissions chargées d’exploiter les rapports concernant ses ministres. Sans aucune suite judiciaire.
Tout le monde sait que c’est macky qui commandite ces détournements.
Il félicite même les auteurs en leur donnant une promotion
La nouvelle connerie du Macky.
« La parole de Macky Sall ne vaut rien ». Jusque là c’était un refrain de l’opposition. Et pour cause. Mais depuis que le « Ni oui, ni non » de Macky Sall est devenu un « Oui », depuis que l’opposition a choisi la mode des VAR, pour rappeler que Macky Sall avait dit que son mandat 2019 – 2024 sera le 2e et dernier, et qu’il va falloir qu’il quitte en 2024, que c’est ce qu’il y a dans l’esprit du texte de la constitution, qu’il en est sûr pour en être l’auteur, le monde du Macky a trouvé une belle parade: » Ce sont les dires de Macky, sa parole ne vaut rien, ce qui compte c’est ce que dira le conseil constitutionnel ». Donc l’opposition comme le pouvoir sont arrivés à une unanimité: La parole de Macky Sall ne vaut rien.
Mais alors, nous sommes quand même dans un pays composé de musulmans et de chrétiens, et c’est pas à ces croyants que je donnerais une leçon sur l’importance de la parole. Ces religions sont basées sur la parole. Il suffit de se rappeler des « Qul » du Coran (Qul huwa Allahou…). Dans la Bible, le Christ est « Verbe » de Dieu. La parole, c’est ce qui distingue l’humain de l’animal. Les fanatisés viendront me dire que les animaux communiquent entre eux. J’ai dit « parole », bandes d’ignares, pas « communiqué » !
La parole fait donc l’homme, dans les religions comme dans la science. Mais au Sénégal de 2023, nous nous retrouvons avec des dits croyants, fanatisés, trolls, journalistes, ministres, députés, experts, savants, marabouts et prêtres du Macky, pour vous dire: « Sa parole ne vaut rien, mais je le soutiens; il est le meilleur candidat ». Quels cons ! Et vous voulez que cette bande de cons se retrouve à la tête de notre état pour nous mener vers l’émergence ?
Macky SALL est le chef de la bande.
IL ne faut rien attendre de la justice sénégalaise qui a démissionné de la justice selon juge HAMIDOU DEME démissionnaire de la justice.
La chance de Maky et ses amis c’est d’être dans un pays pacifiste. Notre pacifisme vient du fait que depuis l’indépendance nous avions eu la chance d’être dirigés par de vrais hommes d’Etat malgré leur défaut. Ce qui fait qu’on ne s’est jamais aperçu que notre justice n’est pas aussi solide que ça et que nos juges sont des faibles et majoritairement carriéristes. C’est à dire qu’ils préfèrent favoriser leur carrière personnelles à tout prix avec les avantages, quitte à faire condamner un innocent tout en le sachant. Puis aller dormir tranquille et laisser en prison un innocent dans une petite cellule insalubre Tous ces adversaires politiques de premier plan qu’on a jeté en prison l’ont été par des juges qui savaient très bien que les dossiers sont vides et que ces gens sont innocents. Je veux parler de Khalifa Sall, Karim Wade et Sonko dont le dossier traine encore alors qu’il devait être clos et PAN qu’on a mis en prison pour des motifs loufoques. Je ne parviens toujours pas à comprendre qu’un homme équilibré et doté d’une âme et d’une conscience puisse jeter en prison un innocent et dormir en toute sérénité. Il ne s’agit même pas d’erreur judiciaire mais une volonté réelle d’emprisonner un innocent
Bilahi, je me pose la même question. Comment une personne normale peut-elle mettre en prison un innocent et avoir la conscience tranquile. En mars 2021, Bassirou Gueye a failli mettre un époux et un père de famille en prison et aller vaquer tranquilement à ses occupations sur la base de mensonges.
Effectivement, leur chance, c’est d’avoir un peuple pacifique et à majeure partie non instruite. Dans un pays normal, on serait en train de parler de destitution pour haute trahison, traque des comploteurs, nouvelles élections, meurtres des deux gendarmes, contrat de 45 milliards d’armes avec un trafiquant d’armes recherché.
Ils manipulent la population à leur guise.