Le ministre de l’intérieur déplore les attaques contre la direction générale des élections et la société civile, venant de certains responsables de l’opposition. Antoine Félix Diom déclare que l’article 76 du code électoral est très clair sur le dépôt des listes de candidatures. Il considère que Force restera à la loi. Il s’exprimait en marge de l’atelier organisé par la société civile, ce matin.
« C’est le lieu pour moi, d’apporter mon soutien aux membres de la société civile qui ont ces derniers temps fait l’objet d’attaques non seulement subjectives mais injustifiées. Nous connaissons le rôle de premier plan que la société civile a joué depuis les années 1990 pour l’avènement de notre démocratie au niveau où elle se situe aujourd’hui. Je voudrais également associer ces mêmes remerciements et soutiens à l’ensemble des acteurs du processus surtout la direction générale des élections », a argué le ministre de l’intérieur.
Pour Félix Diome : « quand on est dans une compétition, le patriotisme s’exerce à travers la fougue et l’engagement de chacune et de chacun de nous mais quand même nous devons savoir raison garder et mettre hors d’atteinte certains structures sans lesquels nous ne serions pas à ce stade ».
Pour rappel, lors de sa dernière sortie, le leader du pastef, Ousmane Sonko avait ‘’accusé’’ la société civile ‘’d’être à la solde’’de Macky Sall.
J!ai connu Tony à l’UCAD et et Campus vers la fin des années 90 et je l’avais trouvè très gentil, trés respectueux, trop intelligent, sociable et un peu timide! Mais je ne pense pas qu’il devrait se meler à ce différend entre la société civile et un leader politique. Aussi, un simple communiqué devrait suffir à la DGE pour se déculpabiliser!
C’est vrai. la société civile a peur de BBY. C’est normal. les contrats juteux permettent de vivre.
Nous savions que Felix Antoine Diome, par vocation, excelle dans la dialectique éristique et a acquis la capacité de revêtir de lumière les ténèbres, pour abuser son monde. Nous savions également qu’il est une version sombre de Rastignac.
Dès ses premiers pas dans le monde du travail, il s’est employé à immoler sa conscience pour se forger un cœur moitié fer, moitié boue, et a appris l’art de subvertir la raison de l’autorité de qui dépend son ascension sociale.
Dans ses œuvres, le voilà qui tente d’installer l’amalgame, en parlant comme si Sonko avait manqué de discernement pour mettre en doute la moralité de l’ensemble des membres de la société civile !
Or, Sonko, tout comme tous les Sénégalais, reconnaît et loue le mérite exceptionnel de ceux qui ont blanchi sous le harnais, en combattant pour la sauvegarde des Droits de l’Homme et du citoyen ; et ceux qui, plus jeunes, sont à la pointe du combat pour l’émancipation de notre société. Mais, il faut aussi admettre que c’est parce que tous les hommes ne sont pas bons, que tout n’est pas bon sur cette Terre. En tout, il y a des exceptions.
Par exemple, lorsqu’on est un membre éminent de la société civile, le fait d’émettre un jugement de valeur à titre personnel sur certaines questions touchant à la politique, peut être mal perçu.
De telles situations peuvent, évidemment, être source de malentendu. De plus, elles peuvent permettre à des individus, comme Felix Antoine Diome, d’en tirer profit. Car, le voilà saisissant l’opportunité pour faire une digression en lançant : « Force restera à la loi ! ».
Il ne fait aucun doute qu’en agissant de la sorte, il s’adresse in fine au Président Macky Sall, pensant lui faire plaisir, alors que dans la réalité, il dit à l’opinion que du régime démocratique qui a toujours fait la fierté de notre pays, nous avons sombré dans un régime prétorianiste où la baïonnette et la prison garantissent l’existence du pouvoir en place.
Felix Antoine Diome a toujours foulé aux pieds la loi et entraîné le Président Sall dans les sentiers ténébreux de l’illégalité et de l’injustice.
À titre d’exemple, il suffirait de se rappeler du rôle qu’il a joué dans les affaires Karim, Khalifa, et Ousmane Sonko.