Ce qui s’annonce fait peur. A présent, les dés semblent jetés. A qui veut l’entendre, le leader de Pastef se dit prêt à mourir, mais ne cèdera pas à ce qu’il appelle un coup d’état contre son parti et sa personne (entendez par là, sa probable arrestation en cas de refus d’obtempérer).
De l’autre côté, les autorités judiciaires campent sur leur position. Le leader de Pastef sera bel et bien jugé dans l’affaire qui l’oppose à Adji Sarr, et la suite dépendra de ce qu’en dira Monsieur le juge. Alors, le face à face tant redouté, aura-t-il lieu? En révélant au grand public qu’il a déjà fait son testament et qu’il est prêt au combat, Sonko ne lance-t-il pas (par ailleurs), une sorte de Sos aux sénégalais avant que l’irréparable ne se produise ?
On pourrait en convenir, tant le rapport des forces est inégal. Même prêts pour la confrontation, les jeunes qui veulent faire une révolution, ne pourront jamais tenir devant des forces de l’ordre armées jusqu’aux dents.
D’où cet appel aux cœurs sensibles et patriotes pour éviter que le pays ne sombre pour des futilités considérées comme politiques, par certains.
Nous n’avons pas le droit de nous taire, de jouer aux indifférents. Ce qui s’annonce fait peur, et la paix vaut tous les compromis. Epris de paix, nous devons nous mobiliser assez vite pour éviter le pire à notre pays. Nos guides devraient donner l’exemple en situant la vérité et les responsabilités dans cette affaire, pour entamer une médiation afin d’éviter que le Sénégal ne brûle.
Sébé
La Vérité ! Chaque sénégalais la connait.
Vous avez bien parlé, mais pour ce qui concerne les forces de défense et de sécurité, je voudrai vous signaler que nous ne sommes plus à l’époque où la brillance des galons et des étoiles suffisait pour faire faire aux hommes de tenue des choses qui ne sont pas conformes à la loi !
Aujourd’hui, nul ne peut être admis à être candidat aux concours d’entrée à une école d’officiers ou de commissaires de police, sans être titulaire d’un diplôme universitaire.
Même au niveau des hommes du rang, il devient rare de voir un gendarme ou un agent de police qui n’a pas un bon niveau d’études.
Et, si la loi dit que l’exécutant n’est exonéré de ses actes que si ceux-ci ont été exécutés sur l’ordre de la loi ou de l’autorité légitime, ils savent tous que l’autorité légitime dont parle la loi, est l’autorité qui donne des ordres qui entrent dans les limites de ses compétences légales.
La loi ne reconnaît à personne le droit de tuer.
C’est pourquoi, il est courant de voir un officier ou une autorité politique traqué par une juridiction à compétence universelle.
C’est la mondialisation, les temps ont changé !