La parlementaire Aminata Touré a encore chauffé l’Assemblée nationale. Constante dans sa démarche notamment dans la lutte contre le troisième mandat du président de la République, l’ex tête de liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar a interpellé le ministre de la Justice pour qu’il se prononce sur cette lancinante question.
«Vous avez défendu partout comme moi et le président du groupe parlementaire de Benno que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. Je veux que vous regardiez les sénégalais les yeux dans les yeux pour le dire une 4ème fois. Vous êtes un professeur émérite… Que les intellectuels soient fidèles à la Constitution. Monsieur le Garde des Sceaux, respectez la Constitution au lieu de penser aux privilèges. Nous voulons une réponse très claire sur cette ambiguïté dans le mandat … » note l’ancienne Garde des Sceaux.
Dakaractu
Bravo Mme Touré seuls les imbéciles ne se trompent pas. C’est bien de reconnaître qu’on s’est trompé de chemin et de rectifier sa ligne et de s’y tenir fermement. Pour un Sénégal démocratique et serein
Mais franchement députés Benno bokk yakkar franchement n’ont aucune personnalité aucune dignité la vérité de l’honorable députée Aminata Touré a été difficile à entendre franchement merci beaucoup honorable députée
Elle a raison. Un intellectuel ou un scientifique ne peut se permettre de changer d’avis selon les circonstance pour faire plaisir au Président. Le droit tout comme la science sont des domaines de connaissances qui demandent de la rigueur. Imaginez qu’un grand savant construit une centrale nucléaire et modifie les règles de sécurité en fonction du président de la république qui est en exercice. On va alors courir à la catastrophe parce qu’un accident nucléaire c’est des milliers de victimes dans le pays et dans les pays frontaliers sur plusieurs année. Un juriste qui prend des décision en fonction du président va créer de l’insécurité envers les justiciable parce qu’on peut condamner les gens à tout moment selon les humeurs du président ou le zèle du ministre ou du procureur qui veut faire plaisir au président comme c’est le cas de Bassirou et son successeur. Les textes de loi doivent être respectés tout comme les axiomes et théorèmes mathématiques