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Home»Actualités»Politique»Thierno Lô Pca Sen Ter : « Macky Sall fait son second et dernier mandat »
Politique

Thierno Lô Pca Sen Ter : « Macky Sall fait son second et dernier mandat »

By Dakar Matin22 octobre 2020Updated:22 octobre 2020Aucun commentaire
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Thierno Lô ne ménage pas l’Apr malgré son appartenance à la mouvance présidentielle. Pour le président de la coalition Adiana, le procureur devait s’autosaisir dans l’affaire Aliou Dembourou Sow, un député qui «aurait dû être exclu»  de l’Apr. Le président de la Société nationale de gestion du patrimoine du Ter n’apprécie pas, par ailleurs, les rendez-vous donnés par le ministre Oumar Youm sur la mise en circulation du Ter. Bref, dans cet entretien, Lô met du feu.

Votre ancien parti, le Pds, s’est signalé la semaine dernière dans la violence avec des pro-Bara Gaye qui ont saboté la cérémonie de lancement de la vente des cartes. Quelle lecture faites-vous de cette affaire ?
Sur le Pds, j’aurais pu dire que je ne suis plus de ce parti et, donc, je n’en parle pas. Mais je ne suis pas comme ça parce que, premièrement, ce qui touche ces partis peuvent avoir des impacts sur nous. Deuxiè­mement, je suis un élément du Pds. J’étais autour du Président Wade et je suis très à l’aise pour parler du Pds. J’avais écrit au Président Wade ceci et c’est valable aussi pour le Président Macky Sall : «Il faut structurer votre parti. Sinon, après vous, ce sera le déluge.» Quand les gens se retrouvent autour d’un homme, si ce dernier disparaît, chacun voudra être leader et personne n’acceptera qu’on le dirige. La conséquence, c’est la dislocation. C’est la situation qui prévaut au Pds et qui explique les nombreux départs de ce parti. J’ai dit au Président Wade que ceux qui sont avec vous ne vont pas me diriger et n’accepteront pas que je les dirige. Donc, j’ai préféré partir. L’autre problème au Pds, c’est que quand vous avez la possibilité de prouver votre représentativité et qu’on demande la structuration du parti, les gens qui savent qu’ils vont perdre créeront du désordre, de la bagarre. A l’époque, je contrôlais ma base mais on n’a pas renouvelé en disant au Président Wade que si on renouvelle, il y aura des problèmes parce qu’on va vers des élections. C’est le mal de tous les partis politiques au Sénégal. Il n’y a que le Parti socialiste qui a réussi dans ce pays à avoir des structures qui fonctionnent.

Le syndrome du Pds guette-t-il l’Apr ?
Le syndrome du Pds guette l’Apr. Les guerres qu’il y a au sein de l’Apr sont incarnées par des gens venus d’horizons divers qui se sont mis autour du Président Macky Sall qui, au départ, n’a pas voulu structurer par peur que le Président Wade ne puisse venir débaucher des gens. Mais quand il a pris le pouvoir, il aurait dû prendre la responsabilité de structurer son parti démocratiquement. Macky Sall ne l’a pas fait, il est en train de mettre tout le monde autour de lui. Quand il va quitter le pouvoir, cela va être le déluge. Les gens vont partir et personne ne pourra plus diriger l’Apr.

Macky Sall a-t-il droit à un 3ème mandat selon vous ?
Nous n’avons pas besoin d’avoir ce débat. Je ne suis pas un constitutionnaliste. Ce que je peux dire, c’est que, pour devenir président de la République, il faut que votre candidature soit validée par le Conseil constitutionnel qui a pour mission d’interpréter, de valider et sa décision va s’imposer à tout le monde. Si nous ne croyons pas en nos institutions, il faut les réformer ou les supprimer. Je suis un démocrate pur et dur.

Quelle appréciation faites-vous des propos du député Aliou Dembourou Sow ?
Il faut former les militants. Le militantisme doit être issu d’une formation. L’Ecole du parti, ce n’est pas d’aller à Saly faire un regroupement d’une journée pour parler d’université d’été, etc. Une Ecole du parti, c’est au siège du parti où on apprend aux gens la signification du militantisme, la citoyenneté, les institutions, la géopolitique, la préservation de l’unité nationale, les limites à ne pas franchir dans le débat politique. Nous devons veiller à réarmer le mental des Sénégalais pour voir les choses autrement. Je pense que le procureur devait se saisir du dossier pour traduire ce député en justice pour qu’il ne récidive pas. Comme il est député, il fallait demander à l’Assemblée nationale de lever son immunité parlementaire et qu’on lui donne une bonne leçon. Au lieu de cela, on le laisse comme tel et l’Apr fait un communiqué laconique. Demain, si quelqu’un dit la même chose, est-ce qu’on pourra le prendre ? Le pouvoir est en train de consacrer une jurisprudence. D’abord, ce député aborde un 3ème mandat qui pose problème actuellement et il dit : «Nous allons.» Cela veut dire qu’il singularise une ethnie qui va essayer de défendre un président de la République dans un pays comme le nôtre. C’est inacceptable ! Il aurait même du être exclu de son parti.

Qui doit incarner le statut du chef de l’opposition ?
Je milite pour la voie parlementaire pour permettre au Parlement de jouer son rôle de contrôler l’action de l’Exécutif. Mais il faudra des députés qui comprennent les enjeux de l’heure. Il y a des députés qui disent qu’ils sont là-bas pour le Président. Comment un leader de l’opposition qui n’est pas majoritaire dans l’opposition parlementaire peut être le chef de l’opposition ? Il doit être issu du parti majoritaire dans l’opposition parlementaire. On nous parle de celui qui est arrivé 2ème à la Présidentielle. Mais s’il n’est pas à l’Assemblée ou très peu représenté, comment peut-il aider le Président ou donner des mots d’ordre qui peuvent être repris ? Reportons ce chef de l’opposition jusqu’après les Législatives et qu’on dise clairement que c’est le parti dans l’opposition qui a le plus de députés. Il y aurait plus de transparence en supprimant les coalitions. Les gens considèrent les coalitions comme des sociétés anonymes où ils ont des actions avec des dividendes qu’il faut se partager. C’est malsain ! Dans le dialogue, ce sont ces problèmes qu’il fallait régler. Les consensus obtenus auraient pu se régler autour du ministre de l’Intérieur. Mais quand vous allez dans un dialogue national pour donner l’impression que ce pays ne marche pas et que ça peut déboucher sur un gouvernement d’union nationale, c’est malhonnête et le Peuple ne l’acceptera jamais. Le pays n’est pas bloqué et on n’a pas besoin de conférence nationale. Le Dialogue national n’avait pas lieu d’être. Les politiciens jouent.

Le pouvoir ou l’opposition ?
Je parle de tous ceux qui sont dans ce Dialogue national. Ils savent qu’ils jouent. Ils ne croient pas à ce dialogue. Macky Sall n’a pas besoin d’un gouvernement de majorité élargie. C’est lui qui a les prérogatives régaliennes et a été élu sur la base d’un programme. Il a un pays rempli de ressources humaines de qualité dans son parti, dans la sSociété civile et dans la diaspora. Quand je battais campagne pour Macky Sall, je le faisais par conviction. J’étais en alliance avec lui de 2014 à 2019. Je n’ai jamais demandé un poste. Je me suis dit qu’avec un second mandat, il sera débarrassé de toute pression d’opinion ou de groupe. Donc, il peut avoir 5 ans de réalisations, plus que 7 ans en choisissant les hommes qu’il faut pour mettre en œuvre son élogieux programme.

Donc, vous êtes dans la logique que le Président effectue son second et dernier ?
Effectivement. Je l’ai dit partout. Je ne me dédie jamais. Quand les gens se mettent à radoter, je demande aux populations de mettre l’accent sur les promesses faites par le Président si elles sont réalisées à travers son programme de campagne. Elles ne doivent pas entrer dans des débats qui vont les retarder. Par ailleurs, je milite pour un report des Locales. Aujourd’hui, avec le contexte du Covid-19 et les interdictions de rassemblements, les gens ne peuvent plus faire du porte-à-porte pour expliquer leurs programmes. Il faut reporter les Locales et faire les réformes qu’il faut.

Vous être le président du Conseil d’administration de la Société nationale de gestion du patrimoine du Train express régional, quand est-ce que cette infrastructure sera livrée ?
Le Sénégal doit sortir de son misérabilisme pour essayer de vivre aux standards internationaux et qu’on ait des tramways, des Ter. Quand le Président a parlé du Ter, nous devions tous applaudir. Quant au coût, chacun a le droit de commenter ou de comparer avec le Rwanda, le Maroc. Moi, en tant que développeur, je ne m’appesantis pas sur un coût. Je regarde le rendement. Quand j’investis 100 francs, j’attends de voir ce que cette somme va m’apporter pour que je puisse apprécier l’investissement. Mais tant que le produit n’est pas là, tout jugement n’a aucun sens. 14 gares seront créées grâce au Ter et vont devenir des pôles économiques qui donnent de la ressource et de l’emploi. On a mis des groupes électrogènes qui peuvent servir de secours et alimenter Dakar en cas de crise de la Senelec. Le Ter permet le déplacement de milliers de populations. C’est de l’argent, de la production, de l’activité et on n’a plus d’embouteillages. Le Ter va aussi faire une connexion avec le Brt. Les communes traversées par le Ter vont revivre économiquement. Toutes les activités sont autour de ces gares. Le Ter a cette vocation de servir tout le Sénégal

Quel est le coût du Ter ?
Le Ter n’a pas encore son coût définitif.

A l’heure actuelle, combien d’argent a été injecté ?
Personne ne peut le savoir. Quiconque vous le donne, il raconte des contrevérités. Il faut la fin des travaux pour connaître le prix du Ter. Il faut voir tout ce que l’Apix est en train de signer.

Ousmane Sonko parle de plus de 1500 milliards dépensés…
C’est faux ! On l’aurait appelé au Tribunal pour justifier cette déclaration, il ne le ferait pas. Je suis un développeur issu du secteur privé. Je peux faire mon prévisionnel mais mon définitif, je l’ai après la fin du chantier. Aujourd’hui, personne ne peut vous dire quand les travaux seront finis en fixant un mois et un jour car nous dependons d’une société responsable de la certification.

Le Président Macky Sall avait fixé la date du 14 janvier 2019. Où se situe le blocage ?
Le Président n’a jamais dit qu’il inaugure le Ter. Il a fait une réception de matériels livrés. Il y a des règles à respecter. Le Président est intelligent ainsi que ceux qui l’entourent. Un chantier aussi technique avec ses aléas, on ne lui donne pas un jour et une date de livraison. Aujourd’hui, le ministre des Transports l’a fait deux fois et il s’est planté.

Justement le ministre Oumar Youm avait annoncé avril 2020 puis novembre 2020…
Il ne devait pas le faire et je l’ai dit en réunion de Conseil d’administration. On ne doit pas donner de date parce que c’est un chantier technique. Il fallait dire que nous y sommes. Moi, en tant que technicien, habitué à réaliser et à conduire des chantiers, je ne donne jamais de date. Le Ter, à mon avis, peut être livré durant l’année 2021.

SOURCE PROPOS RECUEILLIS PAR BABACAR GUÈYE DIOP-

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