A Dalifort, une personnalité politique s’est battue corps et âme contre les pratiques d’un régime. Elle a été soutenue par les populations qui en ont fait le maire de leur commune à travers une écrasante majorité de conseillers élus.
A son décès, on trouve le moyen, par des combines politiciennes, de donner la majorité à ceux qu’il avait battus aux élections en choisissant parmi eux son remplaçant.
Aux Parcelles Assainies Dakar, un maire a fait le tour de la commune avec des flyers à l’effigie d’un leader politique de l’opposition et un discours de feu contre le régime en place. Une fois élu sur la base de ces arguments, il retourne sa veste et se fait poisson entre les mâchoires du même régime naguère, à ses yeux, liberticide et voleur.
A l’Assemblée nationale des députés ont été élus sur la base d’une liste avec un programme de changement contraire à celui du régime en place. Une fois élus, ils se rapprochent du pouvoir, et l’aide à massacrer sa minorité tout en s’éloignant des préoccupations des populations.
Et pour toute réponse, il m’est rétorqué que c’est ainsi la politique.
Qui a décrèté cette façon de faire de la politique ? Personne si ce n’est de véreux compatriotes qui mettent leurs intérêts personnels au-dessus de ceux du peuple sénégalais.
Il revient aux populations de siffler la fin de la récréation.
Il faut plus de visibilité et de rigueur quant aux règles qui régissent nos relations avec les populations.
Quand des contre-valeurs sont tolérées et leurs auteurs applaudis au détriment d’honnêtes acteurs politiques, cela peut démotiver beaucoup. Et, pire, cela crée, pour certains, un réflexe d’adaptation dans le mauvais sens quand ils ne renoncent pas tout simplement.
Il revient aux populations de définir les règles et de les faire respecter. C’est seulement à ce moment que nous aurons une classe politique épurée des mauvaises pratiques et prête à se concurrencer sur la base de critères objectifs comme la capacité à proposer une offre alternative crédible.
Thierno Bocoum
Prèsident du mouvement
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