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Dans l’arène mouvementée de la politique, la stabilité démocratique repose sur des piliers solides, et l’un d’entre eux est indéniablement le respect scrupuleux du calendrier électoral. Les récentes informations sur la situation constitutionnelle mettent en lumière l’importance cruciale de cette pierre angulaire de notre système démocratique.
Tout d’abord, le président, garant de la Constitution, se voit rappeler que les prérogatives ne lui confèrent pas le pouvoir de dissoudre le Conseil Constitutionnel par décret. Le texte constitutionnel, comme un rempart infranchissable, énonce clairement que les pouvoirs exceptionnels ne peuvent être utilisés pour procéder à une révision constitutionnelle. Ainsi, la tentation de reporter les élections en prorogeant le mandat présidentiel au-delà des cinq ans est une voie fermée.
Ces dispositions constitutionnelles, conçues pour protéger la démocratie, s’inscrivent dans un cadre de crise grave et immédiate. Une crise qui, selon la Constitution, ne peut être déclarée que dans des situations extrêmes telles que la guerre ou l’invasion. Actuellement, notre pays ne fait pas face à une telle crise, et les institutions fonctionnent avec une normalité rassurante.
La vigilance est de mise, car l’impératif absolu de respecter le calendrier électoral est le socle sur lequel repose la légitimité du processus démocratique. Loin d’être un simple exercice de pouvoir, l’organisation d’élections régulières et transparentes représente la volonté du peuple, un principe inviolable.
Alors que l’on observe des soubresauts au sein d’une formation politique, il est crucial de rappeler que la crise ne doit pas se confondre avec le bien-être général du pays. La tempête peut gronder au sein d’une formation politique, mais le Sénégal demeure intact.
En conclusion, le respect du calendrier électoral n’est pas simplement un impératif constitutionnel, c’est un engagement envers la démocratie elle-même. Restons attentifs au déroulement des événements, car dans le cœur de cette période, le 25 février 2024, réside notre capacité à défendre les principes démocratiques qui forgent notre nation. « Beugue beuré, bagne beuré, » l’expression d’une démocratie forte et inébranlable.
