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vendredi, avril 19, 2024
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Hausse des cas en soins intensifs : l’heure est grave

par pierre Dieme

La situation épidémiologique est loin de s’améliorer. On assiste à une hausse continue des cas positifs et surtout des patients admis en soins intensifs.

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Que dire ? Il y a eu 84 patients qui ont été déclarés guéris hier. Ça peut paraître une petite éclaircie dans la grisaille actuelle avec 70 cas positifs recensés dans la journée du mardi sur un échantillon de 938 tests réalisés. Soit un taux de positivité de 7,76%. Si aucun importé n’a été noté, il y a eu 20 contacts et surtout 50 issus de la transmission communautaire enregistrés essentiellement dans les régions de Dakar, Tambacounda, Saint-Louis, Louga, Diourbel et aussi Matam.

Cette dernière commence sérieusement à inquiéter avec cette brutale montée des cas dans une zone qui a été épargnée pendant la première vague de contaminations au Covid-19. Sachant les installations sommaires qu’il y a dans les infrastructures hospitalières de cette zone, les craintes de certaines personnes sont fondées. Bien sûr, aucun décès n’a été enregistré, le virus devient de plus en plus assez violent. Par exemple, 20 cas graves sont admis dans les unités de soins intensifs, selon le bilan présenté par les services du ministère de la Santé. Depuis le début de la pandémie, le Sénégal a enregistré 17 mille 216 cas déclarés positifs au Covid-19 dont 16 mille 243 guéris, 350 décès et 622 patients sous traitement.


Aujourd’hui, toute la planète parie sur l’efficacité du futur vaccin pour endiguer cette pandémie, qui paralyse le monde. Si des pays très puissants ont déjà procédé aux commandes de leurs premières doses, les Etats membres de l’Alliance Gavi dont le Sénégal fait partie vont disposer de leurs premières doses du nouveau vaccin contre le Covid-19 en mars 2021 après homologation par l’Organisation mondiale de la santé (Oms), a annoncé le directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l’action sociale, docteur El Hadj Mamadou Ndiaye. Selon Dr Ndiaye, les pays membres de l’Alliance Gavi ont «la garantie» qu’ils disposeront de leurs premières doses à la fin du premier trimestre 2021, dans le cadre d’un partenariat incluant l’Oms, l’Unicef, la Banque mondiale et l’Union européenne, a-t-il déclaré sur la radio privée sénégalaise Sud FM.

Selon le directeur de la Prévention, avant cette date, l’Oms aura au préalable homologué ce vaccin pour s’assurer de son efficacité et donner les garanties de son utilisation sur le plan de la sécurité sanitaire.
Depuis 1976 et le début du Programme élargi de vaccination, le Sénégal n’a jamais utilisé de vaccin qui n’ait été préalablement homologué par l’Oms, rappelle El Hadj Mamadou Ndiaye.
L’Alliance Gavi est une alliance des acteurs majeurs de la vaccination, dont des gouvernements de pays donateurs ou en voie de développement, l’Oms, l’Unicef, la Banque mondiale, l’industrie du vaccin dans les pays industrialisés et en voie de développement, des agences techniques et de recherche, ainsi que des Ong.

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