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Home»A la Une»Oui, ils doivent débarrasser le plancher, malgré leur théâtre de lundi et mardi 26 et 27 février 2024 
A la Une

Oui, ils doivent débarrasser le plancher, malgré leur théâtre de lundi et mardi 26 et 27 février 2024 

Par Dakar Matin29 février 2024Aucun commentaire1 612 Vues
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Oui, comme je le pressentais dans ma précédente contribution, ils se sont retrouvés à Diamniadio, ont déchiré la décision du Conseil constitutionnel et trouvé un moyen d’anéantir le processus électoral en cours. Je me posais alors la question que je répète ici : le Conseil constitutionnel les laissera-t-il faire ? Si c’est le cas, quelle sera l’attitude du peuple qui est directement concerné ? En attendant d’en savoir plus, je reviens à ma contribution d’avant-hier où je m’engageais à continuer de passer en revue avec vous, le pillage systématique des deniers de la Société africaine de Raffinage (SAR) pendant plusieurs années.

J’en étais au fait que, selon les enquêteurs de l’Inspection générale d’État (IGE) le ministre de tutelle d’alors, entre autres forfaitures, faisait supporter ses frais de déplacements à l’extérieur par la SAR entre 2007 et 2012, pour un montant global de135.000.000 francs CFA. Ce que l’IGE ne nous dit pas, c’est que ces frais étaient sûrement financés en même temps par le budget de son ministère. En se permettant ce forfait, le ministre et le directeur général d’alors de la SAR « violaient la circulaire primatorale n° 014/PM/SGG/EC2 du 9 avril 1992 relative à la gestion des entreprises parapubliques placées sous tutelle ministérielle ».

Ils ne s’arrêtaient pas d’ailleurs en si bon chemin dans leur dilapidation des ressources de la SAR. Le lecteur se rappelle que toute commande de pétrole se faisait auprès du fournisseur Arcadia Petroleum Limited (APL), sur instruction du ministre de tutelle (Samuel Sarr) basée sur un contrat « G to G » qui n’existait que dans son imagination. L’IGE constate, qu’« en l’absence de tout document de commande, l’importation à bord d’OLINDA a fait l’objet d’un contrat conclu entre les deux parties, le 05 juin 2008, et qui fixe un prix comportant un important différentiel de 6, 15 dollars US par baril ». Notez bien, chers compatriotes que, pendant ce temps, « la Société Total, par la voix d’un de ses administrateurs à la SAR avait même offert de livrer à la raffinerie une cargaison de pétrole brut, moyennant un différentiel d’environ 3 dollars US par baril, ce qui n’avait pas été accepté ». L’IGE estime que, si on compare les deux offres, « la perte de la SAR équivaut à deux milliards cent soixante-quatorze millions huit cent soixante-quinze mille cent quatre-vingt-trois (2.174.875.183) francs CFA, que les auteurs des faits devraient rembourser ».

J’affirme qu’ils n’ont rien remboursé et ne rembourseront rien, jusqu’à preuve du contraire. Pas seulement. Ils ont continué leurs pillages. La cargaison OLINDA est arrivée à Dakar le 22 novembre 2008, mais n’a été déchargée qu’entre le 10 et le 15 décembre 2008, soit 19 jours après. L’IGE constate que cette immobilisation, cette attente « a contraint la SAR à régler au fournisseur APL des frais ‘’surestaries’’ d’un montant de 743.150.089 francs CFA pour les seuls 17 jours d’immobilisation du M/T OLINDA, déduction faite du ‘’temps de planche’’ qui n’est pas facturé ». Ces millions payés pour presque rien « découlaient d’un dysfonctionnement des services de la SAR qui n’avaient pas encore ouvert une lettre de crédit auprès de la banque intermédiaire agrée ». Et ce n’est pas tout.

Plus gravement, les contrôleurs de l’IGE constatent que les surcoûts liés aux frais de ‘’surestaries’’ « sont d’autant plus déplorables qu’ils se sont généralisés à la SAR sur toute l’année 2008, au cours de laquelle cette société en a eu pour un montant global de 2.885.008.537 francs CFA, pour les tankers de pétrole brut uniquement, à l’exclusion des tankers de gaz butane ». Les contrôleurs ont aussi constaté que « le taux des ‘’surestaries’’ de 75.000 dollars US par jour appliqué à l’importation OLINDA était démesuré, selon les informations recueillies auprès de professionnels du secteur ». Il en a résulté pour la SAR, « un manque à gagner équivalent à 118.820.806 francs CFA ». Je vais plus loin que les contrôleurs de l’IGE en me demandant si ce taux démesuré (75.000 dollars US/jour) n’était pas fixé d’accord partie entre le fournisseur et les autorités de la SAR et si, finalement, l’important manque à gagner n’a pas atterri dans les poches de celui que l’on imagine aisément et connaît comme étant friand de milliards illicites.

Mes chers compatriotes, ceux d’entre vous qui ont lu ma précédente contribution se rappellent que, dès l’arrivée à Dakar de la cargaison OLINDA commandée en 2008, la présence massive d’eau en émulsion a été décelée dans le pétrole brut, de l’eau dont la quantité a été évaluée à 1542,76 m3 ou tonnes, « aussi bien par les services de contrôle indépendants de la Société de Surveillance (SGS), par le capitaine du navire que par les services techniques de la SAR ». C’était donc clair et le fournisseur APL aurait dû en être rendu totalement responsable. Malheureusement, constate l’IGE « aucun dossier contentieux n’a été engagé, l’affaire étant pratiquement demeurée sans suite ». Et, ce qui est plus grave encore, c’est que « l’intégralité de la cargaison valorisée en pétrole brut a, dès les 12 mars 2009, été réglée au fournisseur APL. Ainsi donc, c’est un montant de 31.275.443.282 francs CFA qui a été réglé au fournisseur par la SAR. Montant comprenant, afin que nul n’en ignore, le prix de vente de la cargaison pour 30.379.902.114 francs CFA ; 743.150.089 pour les frais de « surestaries » pour 17 jours d’attente et 152.391.077 payés pour 58 jours de retard de paiement. L’IGE signale également que « la SAR a délibérément acheté de l’eau au prix du pétrole brut et perdu un montant de 1.164.306.948 francs CFA ». Sans compter les 5.443.224.974 francs CFA « dus au retard dans la fabrication de ces produits raffinés et à l’évolution moins favorable de leur prix de vente (…) et les surcoûts liés au différentiel sur le prix du baril évalués à 2.174.875.183 francs CFA ».

Quelle est le Sénégalais, quelle est la Sénégalaise qui va croire un seul instant que tous ces milliards ont été réglés totalement et directement au fournisseur ? Il faut être vraiment naïf pour le croire. En tout cas, les contrôleurs de l’IGE terminent leurs investigations en faisant remarquer que « l’agrégation de ces différents manques à gagner, pertes et autres surcoûts permet d’estimer le préjudice globalement subi par la SAR, pour leur importation OLINDA, au moins 9.706.769.077 de francs CFA, sans égard pour les désagréments techniques et aux autres retards de l’énergie » et que « ce qui précède laisse planer sur cette affaire une forte présomption de collusion d’intérêts avec le fournisseur APL au préjudice de la SAR, avec la complicité de l’ancien Ministre de l’Énergie, et de l’ancien Directeur général de la SAR ». Pour toutes ces raisons donc, L’IGE proposait l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre des deux acolytes. Oui, acolytes, jusqu’à preuve du contraire.

En attendant, l’ancien ministre, qui a été aussi Directeur général de la Senelec (entre 2002 et 2006), est à la tête d’une grosse entreprise dans la zone de Bargny, qui s’appellerait West African Energy. Une entreprise, dit-on, avec un capital de plusieurs centaines de milliards, voire plus. La SAR, comme la Senelec et de nombreuses autres sociétés ou entreprises publiques sont gérées de la même manière, depuis le 1er avril 2000. Les dizaines de rapports d’organes de contrôle qui gisent sous le coude du président-politicien et les nombreux autres qui dorment d’un sommeil profond sur la table du procureur de la République en sont d’illustres témoins. Et ils seraient infiniment plus nombreux encore, beaucoup plus nombreux, si les ministres, directeurs généraux et autres gestionnaires de deniers publics qui gravitent autour du président-politicien depuis avril 2012 avaient fait l’objet d’audits.

Tout ce beau monde dilapide impunément et massivement les deniers publics. Et le massacre continuerait de plus belle encore au-delà du 2 avril 2024 si un Amadou Ba ou un Karim Wade, ou encore un Idrissa Seck, était élu président de la République. Ce serait une catastrophe nationale et nous devons tout faire pour nous l’éviter. Cette famille dite libérale doit impérativement débarrasser le plancher, malgré les manipulations de leur président-politicien qui en est passé maître. Pour ce qui me concerne, je vais tenter modestement, à travers mes prochaines contributions, de convaincre le maximum de compatriotes de cette nécessité, de cet impératif, qui me semble plus en rapport encore avec ce que nous vivons.

Dakar, le 28 février 2024

Mody Niang

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