L’arrivée inattendue de l’inspection générale de l’administration judiciaire au tribunal d’instance de Ziguinchor, où le juge Sabassy Faye est en service, a suscité un profond étonnement. Les murmures et la colère manifeste de cette visite sont liés à une décision récemment prise, mais cela ne se limite pas à cela. C’est également une manière subtile d’exercer une pression sur d’autres juges.
Ce qui est encore plus frappant, c’est que cette pression a une date limite de trois mois. Toutes les décisions prises au cours de cette période seront annulées après le 25 février 2024. Cela soulève des questions quant aux motivations derrière cette démarche et à la véritable nature de ces actions.
Le système judiciaire est l’un des piliers fondamentaux de toute société démocratique. Il incarne l’équité, la justice et la protection des droits de chaque citoyen. La confiance envers la justice est essentielle, car elle garantit que personne n’est au-dessus de la loi et que les droits de tous sont respectés.
C’est pourquoi les événements récents à Ziguinchor ne peuvent être pris à la légère. La justice doit être impartiale, sans influence extérieure, et rendue avec intégrité. Les actes qui mettent en péril cette confiance doivent être examinés de près.
Le peuple est le garant ultime de la justice. Il est naturel que le peuple réclame la transparence et l’intégrité dans le système judiciaire. La confiance du public doit être préservée à tout prix.
Le 25 février 2024 est un point d’inflexion. D’ici là, il est impératif que les autorités et les acteurs judiciaires fournissent des explications claires sur ces développements. Les citoyens de Ziguinchor et de tout le Sénégal ne toléreront pas une justice compromise.
Le peuple exige la vérité, la transparence et le respect de l’État de droit. La justice doit être au service de tous, sans exception, et ces événements récents ne doivent pas entacher cette idée fondamentale.
