Close Menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • L’appel de Diomaye aux entreprises à miser sur les agropoles : « Saisissez l’opportunité ! Les conditions sont réunies… »
  • Rapport Itie – 2024 : Plus de 435 milliards de francs Cfa «directement» dans les caisses de l’Etat
  • Guinée-Bissau : une délégation sénégalaise en mission humanitaire pour la libération de prisonniers politiques
  • Prestation de serment des membres de l’OFNAC : combattre la grande corruption, la grande bataille
  • Premier message officiel de l’archevêque de Dakar, Mgr André Gueye : une théologie de la paix ancrée dans le réel sénégalais
  • Affaire Aziz Dabala- Scellés, souvenirs et deuil : quand la douleur de la famille se heurte au temps judiciaire
  • Affaire Farba Ngom et Tahirou Sarr : Demba Ngom et Abdou Aziz Kane libérés sous contrôle judiciaire
  • Omar Pène sort “Fàttaliku”, un album souvenir de sept titres
  • Modernisation des cités religieuses : Diomaye annonce «une mission d’inspection» à la grande mosquée de Ziguinchor
  • Goudomp : Diomaye annonce la réalisation prochaine d’un hôpital de niveau 4 pour « des soins spécialisés »
  • Lutte contre la corruption au Sénégal : la nouvelle équipe de l’OFNAC officiellement installée
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»Une charte de non-violence: Pour quoi faire?
A la Une

Une charte de non-violence: Pour quoi faire?

By Dakar Matin24 novembre 2021Aucun commentaire
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Fait indéniable, la violence est là. Ce ne sont pas des germes de violence. C’est une grande forêt d’actes et propos violents perpétrés contre l’opposition qui a poussé sous le régime de Macky Sall. De la traque sectaire des biens mal acquis aux nervis ayant régné, au Fouta, par la terreur, tels des barbares et sous le regard approbateur du Président de la République.

Le chapelet d’actes de violence égrené par le Président Ousmane Sonko (PROS) lors son point de presse de ce mercredi 24 novembre 2021, oblige à ouvrir, enfin, les yeux sur la persécution dont lui et Pastef, mais par delà tous les opposants, activistes et leaders des mouvements font l’objet depuis bientôt une décennie.

2- La démarche du CUDIS

J’ai eu l’insigne honneur de rencontrer des membres du Cadre Unitaire De l’Islam au Sénégal (CUDIS) lors des douloureux événements de février et mars 2021. J’ai gardé un contact fertile en conseils avisés de la part de certains d’entre eux. Ce sont des intellectuels avisés avec un esprit prospectif remarquable. Ils sont, à mes yeux respectables et respectueux.

Ils ont, à un moment, peut-être mêmes à DES moments critiques, de l’histoire de notre pays, pris une initiative noble et salutaire pour un retour de la paix voulue dans le pays. Sous ce rapport, leur noble intention est à saluer.

Toutefois, force est de constater que, pour aller en croisade contre la violence dont la source principale est bien localisée, le CUDIS n’a pas besoin d’une charte mais d’assumer de pointer des responsabilités à haute et intelligible voix, toutes les fois que l’analyse factuelle des événements lui permet de fonder une neutre et intime conviction.

3- Y a-t-il un vide juridique que viendrait combler une charte de non-violence?

Il faut déjà souligner qu’aucune charte ne saurait contrevenir ni revêtir une portée supérieure aux dispositions constitutionnelles et légales en vigueur dans notre pays.

Le président de la République, en prêtant serment, a juré de respecter et de faire respecter la Constitution de notre pays.

Que des associations privées, d’obédience religieuse, artistique ou païenne aient à prendre l’initiative de chartes, déclarations, pactes ou consensus de toutes sortes pour préserver la paix ou travailler à son retour est déjà constitutif d’un échec patent dans la préservation de ce qui a constitué jusque-là notre meilleure ressource: la stabilité politique.

La Constitution du Sénégal, dispose, en son article 7, que « que la personne humaine est sacrée. Elle est inviolable. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger ».

Nonobstant cette disposition, le Président Macky Sall, lui-même, s’est présenté au Fouta à tête d’une hordre de nervis qui ont brutalisé des citoyens qui ne tenaient que des foulards rouges pour manifester pacifiquement leur colère légitime.

Durant les événements de mars, un agent des force de l’ordre, bien identifié a été filmé verrouillant tranquillement sa cible, un jeune sénégalais qui ne menaçait aucunement sa vie, avant de le tuer froidement d’une balle et de battre en retraite. Aucune enquête n’a été ouverte jusque-là, malgré l’engagement du gouvernement.

Le même article 7, en son article 4 pose le principe de de tous devant la loi. Bougazelli est libre comme l’air et Kilifeu croupit en prison.

L’article 8 de notre constitution énonce que « La République du Sénégal garantit à tous les citoyens, les libertés individuelles fondamentales, les droits économiques et sociaux ainsi que les droits collectifs. Ces droits et libertés sont notamment :

– Les libertés civiles et politiques : liberté d’opinion, liberté d’expression, liberté de la presse, liberté d’association, liberté de réunion, liberté de déplacement, liberté de manifestation. ».

Malgré tout ça et malgré le fait que le Président Macky Sall ait juré de respecter et de faire respecter ces dispositions:

– les signaux de Walf et de la SenTV ont été coupés;

– Guy Marius et Karim Xrum Xax sont régulièrement arrêtés pour de simples dépôts de déclaration de marche ;

– PROS et Barth ont été empêchés de déférer à la convocation du juge par les forces de l’ordre agissant sur commandement de leur hiérarchie ;

– beaucoup de marches pacifiques sont régulièrement interdites au motif d’un déficit d’effectifs permettant de les encadrer, alors que le dispositif policier toujours impressionnant quand il faut les réprimer.

– PROS a été mis en filature et traqué dans tous ses déplacements ;

– etc.

4- Une charte de non-violence, de portée inférieure à la Constitution apporte t-elle une plus-value légale ?

Il est clair qu’une charte pour demander à faire cesser ou à prévenir la violence dans le champ politique, n’est pas nécessaire ni indispensable pour permettre au CUDIS de jouer le rôle qu’il entend jouer.

Il faut juste situer courageusement la responsabilité des acteurs de quelque bord qu’ils se trouvent. Opposition comme pouvoir.

La violence est d’abord et avant tout constitutive d’une violation de la loi avant d’être celle d’une charte privée. Et si tant est qu’on puisse opposer à l’opposition ses engagements, la déclaration de Bignona y suffit largement, au moins pour les membres du M2D, ainsi que les statuts des différents partis qui se réfèrent tous à la Constitution.

A mon sens, le CUDIS gagnerait à ne pas souvent rater l’occasion récurrente de se prononcer et de prendre position pour rappeler à l’ordre tous les acteurs, Président de la République comme leaders de l’opposition, activistes ou mouvements citoyens. En toute équidistance.

Que Dieu sauve le Sénégal et le libère d’un Président qui se dote d’une milice aux côtés des forces de l’ordre. Amen.

Bassirou Diomaye Faye L’officiel

Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

L’appel de Diomaye aux entreprises à miser sur les agropoles : « Saisissez l’opportunité ! Les conditions sont réunies… »

23 décembre 2025

Rapport Itie – 2024 : Plus de 435 milliards de francs Cfa «directement» dans les caisses de l’Etat

23 décembre 2025

Guinée-Bissau : une délégation sénégalaise en mission humanitaire pour la libération de prisonniers politiques

23 décembre 2025

Prestation de serment des membres de l’OFNAC : combattre la grande corruption, la grande bataille

23 décembre 2025

Premier message officiel de l’archevêque de Dakar, Mgr André Gueye : une théologie de la paix ancrée dans le réel sénégalais

23 décembre 2025

Omar Pène sort “Fàttaliku”, un album souvenir de sept titres

23 décembre 2025
En direct
Plus lus

Le Sénégal compte plus de 5 millions d’analphabètes

7 septembre 2020

«Promesses non tenues»: les localités de Pata et Médina Yoro Foulah en colère contre Macky

7 septembre 2020

Inondations et plan Orsec : Sonko et Cie redoutent un détournement de fonds par ‘’une mafia du pompage’’

7 septembre 2020

Nana Akufo-Addo, nouveau président de la Cedeao

7 septembre 2020

La Cédéao donne jusqu’au 15 septembre à la junte malienne pour désigner un président et un Premier ministre de transition civils

7 septembre 2020

Tivaouane : L’ancien maire El hadji Malick Diop placé sous mandat de dépôt

7 septembre 2020

Thierno Lo : «ces inondations ne sont pas imputables au président Sall »

7 septembre 2020

Inondations: Macky convoque une réunion d’urgence au Palais

8 septembre 2020

Guinée Bissau : La Cour suprême considère « non fondé » le recours de DSP.

8 septembre 2020

« Talatay Orange » : Y’en a marre remet ça ce mardi à 11h

8 septembre 2020

Aly Ngouille Ndiaye sur le déroulement du plan Orsec : «nous sommes dans une phase exceptionnelle, qui demande certes des efforts en matière de financement»

8 septembre 2020
Ne ratez pas!
A la Une

L’appel de Diomaye aux entreprises à miser sur les agropoles : « Saisissez l’opportunité ! Les conditions sont réunies… »

By Dakar Matin23 décembre 2025

En cette 4e journée de tournée économique en Casamance, le Chef de l’État Bassirou Diomaye…

Rapport Itie – 2024 : Plus de 435 milliards de francs Cfa «directement» dans les caisses de l’Etat

23 décembre 2025

Guinée-Bissau : une délégation sénégalaise en mission humanitaire pour la libération de prisonniers politiques

23 décembre 2025

Prestation de serment des membres de l’OFNAC : combattre la grande corruption, la grande bataille

23 décembre 2025

Premier message officiel de l’archevêque de Dakar, Mgr André Gueye : une théologie de la paix ancrée dans le réel sénégalais

23 décembre 2025

Affaire Aziz Dabala- Scellés, souvenirs et deuil : quand la douleur de la famille se heurte au temps judiciaire

23 décembre 2025

Affaire Farba Ngom et Tahirou Sarr : Demba Ngom et Abdou Aziz Kane libérés sous contrôle judiciaire

23 décembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

L’appel de Diomaye aux entreprises à miser sur les agropoles : « Saisissez l’opportunité ! Les conditions sont réunies… »

23 décembre 2025

Rapport Itie – 2024 : Plus de 435 milliards de francs Cfa «directement» dans les caisses de l’Etat

23 décembre 2025

Guinée-Bissau : une délégation sénégalaise en mission humanitaire pour la libération de prisonniers politiques

23 décembre 2025

Prestation de serment des membres de l’OFNAC : combattre la grande corruption, la grande bataille

23 décembre 2025
Les articles populaires

Le Sénégal compte plus de 5 millions d’analphabètes

7 septembre 2020

«Promesses non tenues»: les localités de Pata et Médina Yoro Foulah en colère contre Macky

7 septembre 2020

Inondations et plan Orsec : Sonko et Cie redoutent un détournement de fonds par ‘’une mafia du pompage’’

7 septembre 2020

Nana Akufo-Addo, nouveau président de la Cedeao

7 septembre 2020
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.