Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Guy Marius Sagna à Macky : « Walay ton héritage de vols, de détournements, de tueries, de crimes économiques…va être détruit … »
  • Les premiers mots de Lat Diop, après sa libération
  • Quand la politique énergétique devient populiste
  • Le chantage aux dossiers « explosif » ne paye plus
  • Le préfet de Dakar interdit le rassemblement du « Ñaxtu National » au terrain Sacré-Cœur 3
  • IPRES et CSS : Guy Marius Sagna dénonce les lenteurs, l’inaction et le silence “incompréhensible” du gouvernement
  • Épidémie de fièvre de la Vallée du Rift: La situation tend vers une accalmie
  • Le dossier Prodac rattrape l’ex-ministre Pape Malick Ndour pour un détournement présumé de 2 milliards F CFA.
  • Macky Sall : “Le nouveau régime a déçu la majorité de nos compatriotes”
  • Fin de mission du FMI : le Sénégal sur la voie d’un nouveau programme de confiance
  • Pool financier : Moustapha Diop replacé sous mandat de dépôt dans l’affaire Tabaski Ngom
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»Rentrée scolaire: les parents sous pression entre fournitures, habits et inscriptions…
A la Une

Rentrée scolaire: les parents sous pression entre fournitures, habits et inscriptions…

Par Dakar Matin6 octobre 2025Aucun commentaire19 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Les préparatifs de la rentrée académique font courir actuellement les parents. Ils se pressent dans les différents marchés de Dakar, mais également au niveau des établissements. Sous le fardeau des achats de fournitures scolaires et de vêtements ainsi que des inscriptions, ils déplorent la cherté de la vie.

À l’école privée Khadim Rassoul de Castors, les inscriptions ont démarré depuis le mois de septembre. Aminata Cissé, une dame d’une quarantaine d’années, patiente devant la porte du coordinateur des études de ladite école. Elle renseigne être venue récupérer le dossier administratif de son fils. De l’entrée des escaliers du premier étage où elle est assise sur une chaise rouge, jusqu’à la porte d’un bureau de l’administration, des élèves et des parents sont dispersés dans un étendu espace. Souleymane Diop, en compagnie de son épouse Coumba Diallo, franchit la dernière marche des escaliers. « Nous avons récemment déménagé dans le quartier. C’est pourquoi nous sommes venus prendre des renseignements sur les modalités de transfert de notre fils dans cet établissement », confie Souleymane.

La porte du bureau du coordinateur, Doudou Ndoye, que parents et élèves scrutent d’un instant à l’autre, s’ouvre. M. Ndoye, un homme d’un âge très avancé, apparaît dans un long « xaftan » jaune moutarde accompagné d’une élève. Il lui donne ses dernières instructions. Répondant au nom de Yama Dieng, l’élève emprunte les escaliers pour le rez-de-chaussée où se trouvent deux guichets de paiement. « Je suis venue m’inscrire en classe de terminale L. Le paiement est la dernière étape. J’avais déjà déposé mes papiers auprès de M. Ndoye, puisque j’étais à l’école Notre-Dame du Liban », renseigne-t-elle. « Numéro 32 ! », interrompt le gardien, un bout de papier numéroté en rouge s’observe dans sa main droite. Une élève en robe beige se penche automatiquement au premier guichet. « Je dois payer 80.000 FCfa pour m’inscrire », reprend Yama après avoir consulté son bout de papier. Des inscriptions coûteuses Une somme abordable, pour elle, à la différence d’autres écoles privées.

D’ailleurs, Aminata Cissé avait déploré la cherté des inscriptions dans ce contexte difficile. «Les inscriptions sont chères, là où on s’inscrivait à 25.000 ou 30.000 FCfa, maintenant c’est entre 60.000 et 80.000. C’est vraiment dur. Si tu as deux à trois enfants, tu dois te débrouiller pour réunir la somme », explique-t-elle. Si cette mère de deux enfants a déjà fait ses achats, le couple Diop attend l’inscription de leur fils pour se rendre au marché Colobane afin d’acheter des fournitures scolaires. « Au temps, les achats se faisaient dans les librairies, mais maintenant, c’est devenu cher. C’est pourquoi, le plus souvent, je vais à Colobane ou dans les autres marchés où l’on peut avoir des cahiers et des livres à bon prix », note M. Diop. À 14 h 54 mn, le marché Sandaga est dans son ambiance habituelle, entre les marchands qui proposent de tout bord leur marchandise et les clients entraînés dans de longues séances de marchandage.

Gourdes, sacs, cahiers… tout le matériel scolaire est presque visible dans les différents secteurs du marché, rappelant ainsi la période de la rentrée scolaire. Salla Fall, habitante des Maristes, consulte l’étal de Balla rempli de vêtements d’enfants. « Les préparations sont difficiles. Puisqu’on ne peut pas acheter d’habits neufs, on se rabat sur la friperie. En plus, il faut acheter des fournitures scolaires », explique Mme Fall. « Je veux de jolis pantalons », lance Salla à Balla qui commence à lui proposer d’autres articles. À la recherche de fournitures scolaires Au même alignement de la Rue Thionk, Martine Diatta est assise devant un étal de vêtements, des habits de garçons sur ses jambes. « Comme d’habitude, c’est cher. La vie devient de plus en plus chère et il faut qu’on fasse plaisir aux enfants », confie cette résidente de Sicap Mbao.

À la différence de ces mères de famille, d’autres parents se focalisent sur les fournitures scolaires. Safiétou Ngom, trouvée dans la boutique de Ngary Badiane, à la Rue Fleurus, angle Abdou Karim Bourgi, des sacs particulièrement roses sont déposés à même le sol, près de ses pieds. « Je dois acheter cinq sacs et gourdes pour mes petits garçons et filles », déclare la grand-mère. Épuisée par le tour des boutiques, elle informe continuer ses achats avec les fournitures scolaires. De loin, le soleil reflète sur le Lacoste blanc de Oumar Ba, penché sur un livre de mathématiques de niveau sixième. Il feuillette les pages et s’arrête sur une page de géométrie comme s’il vérifiait l’angle des triangles. M. Ba inspecte l’état du livre posé sur des cahiers à spirale de 200 pages. « Tu prends quel livre ? », demande Mamadou Niang, gérant du « parterre » (librairie-papeterie à bon prix) dans ce secteur du marché Sandaga.

« Un livre en bon état vaut mieux que ceux que j’ai déjà consultés », rétorque Oumar au vieux qui se tient près de lui comme un guide. En face d’eux, sur les étagères d’un kiosque de 4 mètres de hauteur, des livres de différentes disciplines sont bien rangés. Le parterre du vieux Mamadou n’est pas seulement chargé de livres. Il fait également office d’une papeterie à bon prix, d’après Oumar Ba qui confie être un client de longue date. « Des livres neufs ou anciens sont disponibles selon le budget des parents. Le prix des livres est abordable ici. D’ailleurs, le vieux m’a vendu ce livre de maths à 2.000 FCfa », témoigne Oumar qui s’apprête à démarrer son scooter. Si Oumar Ba et Souleymane Diop choisissent les parterres, d’autres parents envahissent déjà les boutiques de papeterie mieux loties. « J’ai dépensé 100.000 FCfa pour seulement mes deux enfants qui sont au Ci et Cp », confie Arame Ndiaye, accompagnée de son fils aîné. Trouvée à la boutique « Papeterie Deggo Ligeuy », elle souligne que les fournitures de son fils devront attendre la prochaine fois

Par Aïda GUEYE (Stagiaire)

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Guy Marius Sagna à Macky : « Walay ton héritage de vols, de détournements, de tueries, de crimes économiques…va être détruit … »

7 novembre 2025

Les premiers mots de Lat Diop, après sa libération

7 novembre 2025

Quand la politique énergétique devient populiste

7 novembre 2025

Le chantage aux dossiers « explosif » ne paye plus

7 novembre 2025

Le préfet de Dakar interdit le rassemblement du « Ñaxtu National » au terrain Sacré-Cœur 3

7 novembre 2025

IPRES et CSS : Guy Marius Sagna dénonce les lenteurs, l’inaction et le silence “incompréhensible” du gouvernement

7 novembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Mandat international : L’avocat général favorable à l’extradition de Madiambal, la défense s’insurge

5 novembre 2025449 Vues

Ameth Ndoye est-il vraiment….?

5 novembre 2025233 Vues

Macky Sall : “Le nouveau régime a déçu la majorité de nos compatriotes”

7 novembre 2025174 Vues

Ville de Dakar «Un marché de fournitures de bureau et de matériel informatique attribué à un garage automobile »

3 novembre 2025149 Vues

Aminata Touré : »Réconciliation, mais sanctions contre auteurs de meurtres et détournements »

3 novembre 2025142 Vues

La vérité sur la convocation d’avocats à la Dic

31 octobre 2025111 Vues

Vol et recel de plusieurs téléphones portables volés : le gang du «réseau» de la Patte d’Oie tombe

31 octobre 2025109 Vues

Audit physique et biométrique de ses agents : l’État franchit un pas décisif

5 novembre 2025105 Vues

Rapport d’audit sur les gestion 2022 et 2023 Déraillements au cœur de la ville de Dakar

3 novembre 2025102 Vues

Le collectif « Rappel à l’Ordre du Peuple » renonce à son rassemblement du 8 novembre

6 novembre 2025101 Vues

Les premiers mots de Lat Diop, après sa libération

7 novembre 202593 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Guy Marius Sagna à Macky : « Walay ton héritage de vols, de détournements, de tueries, de crimes économiques…va être détruit … »

Par Dakar Matin7 novembre 202555 Vues

Réagissant aux propos de l’ancien président Macky Sall qui affirmait avoir « légué à son…

Les premiers mots de Lat Diop, après sa libération

7 novembre 2025

Quand la politique énergétique devient populiste

7 novembre 2025

Le chantage aux dossiers « explosif » ne paye plus

7 novembre 2025

Le préfet de Dakar interdit le rassemblement du « Ñaxtu National » au terrain Sacré-Cœur 3

7 novembre 2025

IPRES et CSS : Guy Marius Sagna dénonce les lenteurs, l’inaction et le silence “incompréhensible” du gouvernement

7 novembre 2025

Épidémie de fièvre de la Vallée du Rift: La situation tend vers une accalmie

7 novembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Guy Marius Sagna à Macky : « Walay ton héritage de vols, de détournements, de tueries, de crimes économiques…va être détruit … »

7 novembre 2025

Les premiers mots de Lat Diop, après sa libération

7 novembre 2025

Quand la politique énergétique devient populiste

7 novembre 2025

Le chantage aux dossiers « explosif » ne paye plus

7 novembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 372 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 255 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 449 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 981 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel