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Nous ne devons jamais les laisser faire 

Par Dakar Matin27 février 2024Aucun commentaire1 192 Vues
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Dans ma précédente contribution, publiée à WalfQuotidien, à Yooy-Yoor bi et à quatre sites le 22 février 2024, je m’engageais à revenir sur cette candidature de Karim Méïssa Wade que la décence ne devrait même pas permettre d’agiter et, plus généralement, sur la nauséabonde gouvernance des libéraux qui doivent débarrasser le plancher au plus tard le 3 avril 2024, eux/elles avec le peu qui reste de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) et du Parti socialiste (PS). Oui, ils le doivent impérativement, après vingt-quatre (24) trop longues années de pillage systématique de nos maigres ressources. En attendant, ils ont le toupet de se retrouver presque seuls le lundi 26 février autour de leur mentor, pour piétiner la décision du Conseil constitutionnel et trouver les moyens de reprendre à zéro le processus électoral. Les laissera-t-on faire ?

Je ne le crois vraiment pas, même si nous avons avalé passivement énormément de couleuvres depuis le 1er avril 2000. Le temps est venu, vraiment venu de leur faire face et de nous débarrasser définitivement de cette vermine qu’ils représentent. Oui, ils méritent bien ce nom. Il suffit de passer en revue quelques exemples de leurs forfaitures parmi des dizaines, voire des centaines d’autres, pour s’en convaincre. Arrêtons-nous sur le cas de la Société africaine de Raffinage (SAR), où il s’est passé des choses particulièrement graves, du temps du vieux président prédateur, comme de son successeur et sosie, sans que le plus petit doigt n’ait jamais été levé ! Et je n’invente rien : je m’appuie sur le Rapport public sur l’état de la gouvernance et de la Reddition des Comptes de juillet 2013 (pages 216-220) de l’Inspection générale d’État (IGE).

Le rapport commence par préciser que le travail de la SAR consiste à importer du pétrole brut « en vue de le raffiner pour assurer l’approvisionnement régulier du marché sénégalais en produits finis issus du raffinage (gaz butane, essence, kérosène, pétrole lampant, gas-oil, etc.) ». Dans ce cadre, « la SAR a importé en 2008 une cargaison de pétrole brut de 901.610 barils, totalisant 122.222 tonnes acquise auprès du fournisseur Arcadia Petroleum Limited (APL) et expédiée à partir du Nigéria, à bord du ‘’M/T OLINDA’’ ». Mes chers compatriotes, l’IGE précise, afin que nul n’en ignore, que « cette cargaison présentait la particularité de contenir une quantité considérable d’eau mélangée au pétrole brut ». Cette quantité d’eau, de mon modeste point de vue, ne s’est pas mélangée seule au pétrole. Pas seulement d’ailleurs. L’IGE relève que l’importation s’est faite « dans des conditions marquées par bien des irrégularités, manquements et autres dysfonctionnements ». Et l’IGE développe ces différents manquements.

Mes chers compatriotes, le rapport de l’IGE constate, qu’au moment de l’importation de ladite cargaison OLINDA, de son transport en pipeline à la raffinerie, du stockage et du raffinage du pétrole, « la SAR ne disposait ni de la licence de transport, ni de celle de stockage et encore moins de la licence de raffinage, dont l’obtention préalable est cependant exigée de tout opérateur économique exerçant ces activités, par la loi n° 98-31 du 14 avril 1998, relative aux activités d’importation, de raffinage, de stockage, de transport et de distribution des hydrocarbures ».

L’IGE fait remarquer aussi que « la SAR ayant été de mars 2007 à mars 2012, une société à participation publique majoritaire était soumise au décret n°2007-545 du 25 avril 2007 portant Code des marchés publics alors en vigueur ». Pourtant, les autorités de la SAR et leur supérieur hiérarchique (le ministre de l’Énergie d’alors, Samuel Sarr) ne se sont guère souciés de ce décret. La cargaison LINDA qui a été importée en décembre 2008, « n’avait fait l’objet d’aucun appel d’offres, ni de l’application des dispositions du Code des marchés publics de l’époque, ni même de l’application de la procédure interne d’appel à la concurrence de la SAR ». Il en était de même, constate l’IGE, « des huit autres cargaisons de 2008, en violation de l’article 8 de la loi n° 90-07 du 26 juin 1990 précité et des articles premier et 2 du décret susvisé ».

C’est loin d’être tout, mes chers compatriotes. Le brigandage continue de plus belle. « Au surplus, note l’IGE, toutes les neuf (9) autres cargaisons de pétrole brut de 2008, comme les cinq (5) autres acquises pendant l’année 2009, provenaient du même fournisseur APL ». Et l’IGE de poursuivre : « L’ensemble de ces quatorze (14) cargaisons de pétrole brut, achetées dans les mêmes conditions irrégulières auprès du fournisseur APL, porte sur une valeur globale de quatre cent quatre-vingt-quinze milliards trois cent soixante-cinq millions (495.365.000.000) de francs CFA ». Dans ces conditions, combien de milliards sont-ils allés dans les poches des autorités de la SAR et du ministre de tutelle d’alors ? Continuons, et nous allons peut-être nous en faire une petite idée !

Ce qui est grave, gravissime, c’est que « le fournisseur avait été choisi sur simple instruction de l’ancien Ministre de l’Énergie adressée à l’ex-Président du Conseil d’Administration de la SAR, par lettre confidentielle n°00159/ME/CAB du 05 mai 2008 ».  « Dans cette lettre, poursuit l’IGE, l’ancien ministre de l’Énergie demandait d’ailleurs que la SAR ne lance pas d’appel d’offres pour son approvisionnement en pétrole brut, invoquant un contrat de gouvernement à gouvernement ‘’G to G’’, supposé lié le Nigéria au Sénégal, dans le domaine de la fourniture de pétrole brut ». Après enquête, « tous les responsables de la SAR, anciens comme actuels, affirment n’avoir jamais vu ce contrat ‘’G to G’’, que l’actuel Ministre de l’Énergie et des Mines dit ne pas connaître ». Et l’IGE d’affirmer alors : «  Ce document est inexistant, même si l’ancien Ministre de l’Énergie (Samuel Sarr) a promis, sans l’avoir encore fait, de le transmettre ‘’dans les meilleurs délais’’ à l’Inspection générale d’État ».

Il n’y a aucun doute, de mon modeste point de vue, que cette lettre n’est jamais parvenue à l’IGE, puisqu’elle n’existe pas. C’est grave, très grave. C’est encore plus grave quand l’IGE nous apprend que l’ingérence manifeste de l’ancien ministre dans la gestion de la SAR allait jusqu’à faire prendre en charge sa participation à l’étranger aux réunions de la SAR avec ses partenaires financiers. Ces frais, précise l’IGE, étaient illégalement financés par la SAR entre 2007 et 2012, pour un montant global de135.000.000 francs CFA. Ce que l’IGE ne nous dit pas, c’est que ces frais étaient sûrement financés en même temps par le budget de son ministère.

Pour faciliter la tâche à mes compatriotes qui ne sont pas en général de gros lecteurs, j’arrête ici le texte et m’engage à revenir, dans une toute prochaine contribution, aux autres graves forfaits qui ont entaché, pendant plusieurs années, la gestion de la SAR, avec l’ingérence manifeste de son ancien ministre de tutelle Samuel Sarr. Après, je passerai à de bien d’autres cas de graves pillages de nos maigres ressources par d’autres membres de la famille dite libérale et ses acolytes de l’AFP et du PS. Cette même famille qui est (ou doit être) en « dialogue » hier et aujourd’hui avec leur mentor, pour nous imposer d’anéantir le processus électoral en cours et, s’ils arrivent à leurs fins, de continuer leur nauséabonde gouvernance, au-delà du 2 avril 2024, avec l’un de leurs candidats, Amadou ou Karim Méïssa Wade. Les laisserons-nous faire aussi facilement ? Je poserai de nouveau cette question, quand j’aurai fini de passer en revue avec vous, mes chers compatriotes, d’autres cas illustratifs de mal gouvernance, pour emprunter l’expression à l’IGE. Des cas de pillage systématique de nos maigres ressources, pour être plus catégorique que l’IGE.

Dakar, le 26 février 2024

Mody Niang

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