Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Guy Marius Sagna à Macky : « Walay ton héritage de vols, de détournements, de tueries, de crimes économiques…va être détruit … »
  • Les premiers mots de Lat Diop, après sa libération
  • Quand la politique énergétique devient populiste
  • Le chantage aux dossiers « explosif » ne paye plus
  • Le préfet de Dakar interdit le rassemblement du « Ñaxtu National » au terrain Sacré-Cœur 3
  • IPRES et CSS : Guy Marius Sagna dénonce les lenteurs, l’inaction et le silence “incompréhensible” du gouvernement
  • Épidémie de fièvre de la Vallée du Rift: La situation tend vers une accalmie
  • Le dossier Prodac rattrape l’ex-ministre Pape Malick Ndour pour un détournement présumé de 2 milliards F CFA.
  • Macky Sall : “Le nouveau régime a déçu la majorité de nos compatriotes”
  • Fin de mission du FMI : le Sénégal sur la voie d’un nouveau programme de confiance
  • Pool financier : Moustapha Diop replacé sous mandat de dépôt dans l’affaire Tabaski Ngom
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»Des décrets nuls et de nul effet
A la Une

Des décrets nuls et de nul effet

Par Dakar Matin17 août 2022Aucun commentaire2 748 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Macky Sall ne se presse guère et maintient intact le suspense sur le futur locataire de la Primature. 8 mois après la restauration du poste de Premier ministre, Macky Sall a installé le Sénégal dans un vide institutionnel, unique dans les annales du monde

Macky Sall ne se presse guère et maintient intact le suspense sur le futur locataire de la Primature. Huit mois après la restauration du poste de Premier ministre, Macky Sall a installé le Sénégal dans un vide institutionnel, unique dans les annales du monde. Seulement au cours de ces huit mois, tous les actes notamment les décrets signés et devant être contresignés par le Premier ministre sont nuls et de nul effet.

Depuis son accession à la souveraineté internationale, le Sénégal a connu 13 Premiers ministres. Il s’agit successivement de Mamadou Dia (18 mai 1960 -18 décembre 1962) qui fut plus précisément président du Conseil de gouvernement, Abdou Diouf (26 février 1970-31 décembre 1980), Habib Thiam (1er janvier 1981-3 avril 1983, 08 avril 1991-03 juillet 1998), Moustapha Niass (03 avril 1983-29 avril 1983, 05 avril 2000- 03 mars 2001), Mamadou Lamine Loum (03 juillet 1998-05 avril 2000), Mame Madior Boye (03 mars 2001-04 novembre 2002), Idrissa Seck (04 novembre 2002-21 avril 2004), Macky Sall (21 avril 2004-19 juin 2007), Cheikh Hadjibou Soumaré (19 juin 2007-30 avril 2009), Souleymane Ndéné Ndiaye (30 avril 2009-05 avril 2012), Abdoul Mbaye (06 avril 2012-1er septembre 2013), Aminata Touré (1er septembre 2013-06 juillet 2014) et Mouhammed Dionne (06 juillet 2014-14 mai 2019). Le poste instauré dans un régime semi présidentiel a été supprimé à trois reprises. D’abord après la crise politique de 1962 ayant opposé le président Léopold Sédar Senghor à son alors très puissant président du Conseil Mamadou Dia, ensuite au début des années 1980 sous le régime du président Abdou Diouf et enfin en mai 2019 sous Macky Sall.

En effet, au lendemain de sa reconduction à la magistrature suprême du pays en février 2019, Macky Sall, pour favoriser une gouvernance en mode «fast-track», avait décidé de supprimer le poste de Premier ministre, occupé alors par Mohammed Boun Abdallah Dionne. Le projet de loi portant suppression du poste a été ainsi adopté par une large majorité le 4 mai 2019. Hélas, non seulement cette décision de supprimer le poste de Pm n’eut pas l’effet escompté mais le chef de l’Etat se retrouva plus que jamais seul et isolé surtout pendant les émeutes de mars 2021.

Les émeutes de mars ou le réveil brutal du chef

Pendant ces émeutes occasionnées par l’arrestation du principal leader de l’opposition, Ousmane Sonko, impliqué dans une sordide affaire présumée de mœurs et qui ont mis le pays à feu et à sang trois jours durant, le président Macky Sall ne pouvait pas s’appuyer sur un lieutenant pour monter au créneau et servir de fusible au besoin. Il était seul, isolé et devait lui-même monter au créneau pour réparer les bourdes de ses ministres dont les interventions maladroites avaient contribué à mettre de l’huile sur le feu. Il aura fallu quelques jours à Macky Sall, face aux pressions multiples des guides religieux et de la société civile, pour monter au front et désamorcer la bombe en disant «comprendre» sa jeunesse. Toujours est-il que la première leçon tirée par le chef de l’Etat de ces évènements fut assurément l’absence déplorable d’un Premier ministre pour se mettre au premier plan en période de crise et offrir des voies de sortie à son mentor.

Restauration du poste de Pm en mode Fast-Track

Si le président Macky Sall n’a pas réussi à impulser une dynamique fast-track à son équipe dans la conduite des affaires publiques, il n’en a pas été de même pour la restauration du poste de Premier ministre pour laquelle il a véritablement accéléré la cadence. Prenant le prétexte de sa présidence de l’Union africaine, supposée lui prendre beaucoup de temps et d’énergie pour la résolution des multiples conflits qui déchirent le continent, Macky Sall a donc restauré cette fonction. La nomination du nouveau titulaire du poste devait intervenir après les élections locales de janvier dernier. Le projet de loi portant restauration du poste de Premier ministre, donc, était passé d’abord en Commission des lois le vendredi 03 décembre 2020 avant d’être adopté en plénière le 10 décembre suivant par 92 voix pour, 2 contre et 8 abstentions. Selon l’exposé des motifs du projet portant révision de la Constitution, « le changement de paradigme, récemment intervenu au plan de la gouvernance de l’Etat, consécutivement à l’institutionnalisation des politiques publiques et l’émergence d’une culture de gestion axée sur le développement, recommande une rationalisation de l’exercice des attributions ministérielles, par un réaménagement de la structure du gouvernement. (…). Pour prendre en compte les impératifs de relance de l’économie nationale et d’une meilleure coordination de la mise en œuvre des politiques publiques, il est apparu nécessaire de restaurer le poste de Premier ministre. Ce dernier se voit assigné, par la Constitution, d’une mission de coordination de l’action gouvernementale, sous l’autorité du président de la République ».

Un long suspense de plus de 8 mois

Aussitôt son projet de loi portant restauration du poste de Premier ministre adopté, le président Macky Sall se penche sur les élections locales et territoriales de janvier 2022 qui avaient caractère de référendum pour ou contre une troisième candidature selon son stratège et non moins ministre d’Etat, directeur de cabinet, Mahmout Saleh. Le poste de Premier ministre devait donc attendre donc la fin de ces élections pour connaître son titulaire. Malheureusement, les résultats désastreux enregistrés par la mouvance présidentielle dans les principales villes du pays tombées dans l’escarcelle de l’opposition ont mis en veilleuse le projet du président de la République de nommer un nouveau Premier ministre juste après les locales comme il l’avait annoncé lui-même. Depuis lors, le suspense dure. Macky Sall n’est nullement pressé et la déculottée de ses troupes lors des élections législatives du 31 juillet 2022 qui a vu la mouvance présidentielle perdre sa majorité absolue n’est pas de nature à convaincre le Président de presser le pas. Au contraire, cette contreperformance ajoute à son indécision. Résultat : cela fait maintenant plus de 8 mois que le suspense dure et que le Sénégal n’a toujours pas de Premier ministre et est gouverné par une équipe qui expédie les affaires courantes.

Des décrets nuls et de nul effet dans l’ordonnancement juridique du pays

Du point de vue juridique, les actes posés par le chef de l’Etat continuent d’alimenter les débats. Si certains juristes estiment que le «Président erre en droit» en ne procédant pas à la nomination d’un Premier ministre 8 mois après l’adoption du projet de loi restaurant le poste, d’autres soutiennent qu’il n’est assujetti à aucune contrainte juridique ou temporelle pour installer quelqu’un au poste. Et la loi non abrogée sur la CREI adoptée en 1981 sous le Président Abdou Diouf et appliquée en 2013 sous Macky Sall semble être l’un des points de défense en faveur de l’actuel locataire du Palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor. Ce même si les textes législatifs et/ou réglementaires, une fois adoptés, doivent être, en principe, respectés et appliqués. Selon un juriste interpellé par nos soins, « le Président n’est pas enfermé dans des délais pour nommer un Premier ministre. En d’autres termes, il pouvait le faire dans quelques jours, un mois voire une année. Cela relève de son pouvoir discrétionnaire. Le problème se pose au niveau des actes qui doivent être contresignés par le Premier ministre qui pourraient être considérés comme illégaux » explique notre interlocuteur. En effet, il y a des dispositions constitutionnelles qui obligent le président de la République à soumettre certains actes prévus par la loi au contreseing de son Premier ministre. Ce qui fait dire à d’aucuns, à juste raison, que certains décrets signés par le chef de l’Etat sont illégaux et attaquables pour le principe, mais seulement dans un but «cosmétique» (sic). «Mais les décrets eux-mêmes sont nuls et de nul effet. Ils n’ont pas de place dans l’ordonnancement juridique du pays pour ne pas avoir de base légale sur laquelle s’adosser», renchérit notre interlocuteur juriste.

Des populations dans l’angoisse

Sur le plan strictement politique, le chef de l’Etat, en ne se pressant nullement, tel un joueur d’échec, pour la nomination d’un Premier ministre rappelle de facto qu’il est le seul maître du jeu. Quitte à démoraliser ses troupes ou à désorienter son administration centrale ? Cette longue attente présente, en effet, des avantages mais aussi des inconvénients. Et parmi ces avantages, outre celui de rester maître incontesté du jeu et de focaliser l’attention générale des média sur sa personne dans une situation d’attente interminable de mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale, il y a assurément le fait de faire un bon choix sur le futur Pm. Quant aux inconvénients, ils peuvent se traduire par une démoralisation de ses troupes ou une désorientation des populations qui attendent toujours des signaux du chef après les deux élections majeures passées marquées par une extraordinaire percée de l’opposition. En effet, depuis la déroute des élections locales et la déculottée des législatives subies par la coalition au pouvoir, les populations sont dans l’angoisse. « Or, elles ont besoin d’être rassurées par la voix du chef » confirme un de nos analystes politiques. Macky Sall, lui, ne se presse guère et maintient intact le suspense sur le futur locataire de la Primature.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Guy Marius Sagna à Macky : « Walay ton héritage de vols, de détournements, de tueries, de crimes économiques…va être détruit … »

7 novembre 2025

Les premiers mots de Lat Diop, après sa libération

7 novembre 2025

Quand la politique énergétique devient populiste

7 novembre 2025

Le chantage aux dossiers « explosif » ne paye plus

7 novembre 2025

Le préfet de Dakar interdit le rassemblement du « Ñaxtu National » au terrain Sacré-Cœur 3

7 novembre 2025

IPRES et CSS : Guy Marius Sagna dénonce les lenteurs, l’inaction et le silence “incompréhensible” du gouvernement

7 novembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Mandat international : L’avocat général favorable à l’extradition de Madiambal, la défense s’insurge

5 novembre 2025452 Vues

Ameth Ndoye est-il vraiment….?

5 novembre 2025233 Vues

Macky Sall : “Le nouveau régime a déçu la majorité de nos compatriotes”

7 novembre 2025191 Vues

Ville de Dakar «Un marché de fournitures de bureau et de matériel informatique attribué à un garage automobile »

3 novembre 2025151 Vues

Aminata Touré : »Réconciliation, mais sanctions contre auteurs de meurtres et détournements »

3 novembre 2025143 Vues

Les premiers mots de Lat Diop, après sa libération

7 novembre 2025110 Vues

Audit physique et biométrique de ses agents : l’État franchit un pas décisif

5 novembre 2025106 Vues

Le collectif « Rappel à l’Ordre du Peuple » renonce à son rassemblement du 8 novembre

6 novembre 2025105 Vues

Rapport d’audit sur les gestion 2022 et 2023 Déraillements au cœur de la ville de Dakar

3 novembre 2025103 Vues

Réouverture du FADP : le CDEPS accuse le ministère de la Communication de “mépris” et de “violation de la loi”

3 novembre 202594 Vues

Maïmouna Ndour Faye accuse Me Bamba Cissé : « Que Ousmane Sonko sache que les agissements du Ministre de l’Intérieur seront salés pour lui »

5 novembre 202591 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Guy Marius Sagna à Macky : « Walay ton héritage de vols, de détournements, de tueries, de crimes économiques…va être détruit … »

Par Dakar Matin7 novembre 202571 Vues

Réagissant aux propos de l’ancien président Macky Sall qui affirmait avoir « légué à son…

Les premiers mots de Lat Diop, après sa libération

7 novembre 2025

Quand la politique énergétique devient populiste

7 novembre 2025

Le chantage aux dossiers « explosif » ne paye plus

7 novembre 2025

Le préfet de Dakar interdit le rassemblement du « Ñaxtu National » au terrain Sacré-Cœur 3

7 novembre 2025

IPRES et CSS : Guy Marius Sagna dénonce les lenteurs, l’inaction et le silence “incompréhensible” du gouvernement

7 novembre 2025

Épidémie de fièvre de la Vallée du Rift: La situation tend vers une accalmie

7 novembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Guy Marius Sagna à Macky : « Walay ton héritage de vols, de détournements, de tueries, de crimes économiques…va être détruit … »

7 novembre 2025

Les premiers mots de Lat Diop, après sa libération

7 novembre 2025

Quand la politique énergétique devient populiste

7 novembre 2025

Le chantage aux dossiers « explosif » ne paye plus

7 novembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 372 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 255 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 449 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 981 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel