Dans sa chronique de la semaine Pape Alé Niang s’interroge sur l’honnêteté des hommes politiques et sur leur capacité à détruire les institutions pour conserver le pouvoir . Bonne écoute
Dans sa chronique de la semaine Pape Alé Niang s’interroge sur l’honnêteté des hommes politiques et sur leur capacité à détruire les institutions pour conserver le pouvoir . Bonne écoute
© 2020 Copyright DAKARMATIN
Macky est un chien à la morale abjecte………..il va finir dans les caniveaux.
Mettre tout un pays sens dessus sens dessous et vouloir s’en tirer d’affaire est chose facile,ce chien de macky va bien payer ses manoeuvres mesquines.
Si on se fie des propos de ngouda mboup en ce qui concerne le contre-seing du premier ministre sur les décrets d’application,les enseignants risquent d’être roulés par cet éternel roublard macky sall qui se verrait refuser par le ministre du budget l’acte non réglementaire constatant l’augmentation des salaires des enseignants……mieux vaut prévenir que guérir car avec un menteur de la dimension de macky tout est bon pour lui d’arriver à sa fin.
Le Sénégal, pays de la Teranga, ne veut pas devenir un pandemonium !
Décidément, avec l’affaire «sweet beauté», on a pas fini d’en voir ! Aujourd’hui, ce sont M. Malick Sy et Maître Dialy Kane qui tiennent le crachoir.
M. Sy qui se présente comme celui qui n’est pas dans la posture d’une promotion «anti-sonko», use d’un riche vocabulaire pour le présenter sous le manteau de l’homonculus.
Ainsi parle-t-il de «vociférations», de «vitupérations complotistes à l’emporte pièce», de «langage outrancier», de celui «qui s’est pris comme un Messi, comme le dépositaire testamentaire d’une vérité morale révélée qu’il a perdue avec l’affaire sweet beauté», lui qui s’est toujours présenté comme «le père de la morale» de la politique sénégalaise.
Cependant, lorsque M. Sy reconnaît explicitement qu’il y a «à dire et à redire» sur le fonctionnement de la Justice, mais que Sonko doit se taire et se laisser détruire, il se dédit.
Il ne s’agit pas de faire le panégyrique d’Ousmane Sonko, il s’agit de réagir en tant que citoyen d’une République où l’ordre politique est conventionnel et contractuel, sous la forme d’un pacte social fondé en raison.
Une république où les droits et les devoirs bénéficient d’un égal respect, une république où la législation ne doit pas être travestie en lois auliques, une république où la locution «pacta sunt servanda» n’est pas une formule creuse, parce que les traités, conventions etc… y sont respectés. Une république où le pouvoir politique s’exerce sans la justification d’une supériorité essentielle (diplôme, naissance etc…), mais par le seul mandat d’un consentement collectif.
Dans une telle république, un pouvoir qui se manifeste par des exactions et des injustices, réveille les passions assoupies et provoque des résistances.
C’est tout ce qui explique les événements de Mars 2021 et qui justifie le refus de Karim Wade, Khalifa Sall et Ousmane Sonko de se soumettre à l’arbitraire. Rousseau n’a-t-il pas dit qu’il n’y a pas d’esclave par nature. La force a fait les premiers esclaves, leur lâcheté les a perpétués.
M. Karim Wade refuse l’amnistie et exige la révision de son procès parce que si l’amnistie restitue au bénéficiaire l’ensemble de ses droits, elle ne met pas un terme à la torture morale qui résulte de l’infamie dont est marqué l’intéressé. Certains cercles lui sont fermés à vie parce que même s’il est amnistié, il n’en demeure pas moins qu’il a été condamné pour manque de probité.
Quant à Khalifa Sall, le procureur de la république avait tout simplement forgé une procédure de circonstance pour qu’il soit condamné avant que la liste des candidats à l’élection présidentielle soit arrêtée.
En effet, quand l’enquête préliminaire a été annulée en vertu de l’article 164 CPP, toute la procédure devait être reprise. Mais avec témérité, le procureur avait décidé de remplacer ladite enquête par le rapport de l’IGE. C’était du jamais vu parce que dès lors, il se situait en dehors de la législation applicable. C’était donc devenu un procès extrajudiciaire.
Concernant Ousmane Sonko, il semble que maître Dialy Kane, qui est l’avocat d’Adji Sarr, a déclaré détenir des vidéos comme preuves «irréfutables» !
Une telle déclaration appelle quelques remarques :
D’abord il faut rappeler à M. Kane que dans notre législation comme dans le droit français, «les communications comme le téléphone, les sms et autres ne peuvent servir de preuves que s’ils ont été protégés». Pour ce qui concerne les vidéos, il y a deux types d’expertise : l’authenticité (pas de montage), et la date de sa réalisation. Cette seconde condition est d’autant plus importante qu’on se rappelle qu’à l’audition à la Gendarmerie, Sidy Ahmed Mbaye avait déclaré aux gendarmes que Mademoiselle Adji Sarr lui avait dit qu’elle avait été violée à plusieurs reprises mais qu’elle ne détenait pas de preuves pour saisir la justice. D’où la nécessité d’une expertise qualifiée pour vérifier l’authenticité et la date de la réalisation de cette prétendue vidéo.
Dans la mesure où il s’agit d’une affaire criminelle, Sonko aura le droit de faire procéder à une contre expertise (si cette vidéo existe bel et bien).
Ensuite, tous les témoins devront être entendus. Au cas où l’audition de l’un d’entre eux serait refusée, la Cour Suprême devra se prononcer sur la pertinence du motif du refus. Et s’il s’agit d’un témoin clé, la défense pourrait saisir la cour de justice de la CEDEAO.
S’agissant d’une affaire criminelle, le juge ne manquera certainement pas de tenir compte de l’état d’esprit des protagonistes le soir du 2 Février 2021 où le viol aurait eu lieu. Cela lui permettrait de constater que Sonko n’était pas mal intentionné, sa volonté n’était pas tendue vers le mal, parce qu’à son arrivée il avait choisi de se faire masser par deux masseuses. Or il est évident qu’un violeur ne recrute pas de témoin. Au même moment, Adji Sarr était en train de comploter avec Sidy Ahmed Mbaye. De plus, elle a proposé la somme de 100.000 francs à la deuxième masseuse qui était présente sur les lieux pour qu’elle ne témoigne pas.
Il faut qu’on en arrive à admettre qu’un adversaire politique ne doit pas être regardé comme un danger dont il faut triompher par tous les moyens, parce que dans ce cas, la lutte politique se transforme en bataille de rats qui ne cesse que faute de combattants.
Nous ne cherchons pas à exorciser les ténèbres du régime du président Macky Sall, mais le moment est venu de lui dire qu’il existe une loi générale qui a été adoptée non pas seulement par la majorité de tel ou tel peuple, mais par la majorité de tous les Hommes. Cette loi c’est la Justice.
Et, dans la sphère élevée où Dieu l’a placée, il doit s’efforcer de noyer dans les torrents de la félicité dont le Tout Puissant l’a gratifié, les passions haineuses.
Pour ce faire, il devra constamment se rappeler le sage conseil que lui avait prodigué le khalife général des Tidianes : «boul nangou kene outal la none».
Досточтимый писатель Л.Н. Толстой доказывал: » Люди, которые признают войну не только неизбежной, но и полезной и потому желательной, — эти люди страшны, ужасны своей нравственной извращенностью. » А Вы непременно согласны с именно этим прославленным писателем ?