Le Droit sénégalais est en agonie. Il est poussé vers une mort certaine. Vive le Droit sénégalais.Le système juridique sénégalais, à l’épreuve des élections a véritablement perdu de sa superbe. La politique politicienne est passée par là. L’inquiétude des juristes, des régulateurs sociaux, des protecteurs de la stabilité et de l’intérêt national paraît totalement justifiée.Comment la justice sénégalaise a t-elle pu concevoir que des règles absolues (respect du nombre de parrainages, de la parité) aient été piétinées sous le nez et la barbe de nos juges, et au vu et au su du peuple sénégalais et du monde entier ?Comment…
Auteur/autrice : Dakar Matin
L’évêque de Kaolack (centre), Martin Boucar Tine, a exhorté les Sénégalais, lundi, à Popenguine (ouest), à mener ‘’le combat contre le mensonge’’ et à éviter la corruption et la violence.‘’Le combat contre le mensonge doit être de mise, car on passe tout le temps à mentir’’, a soutenu le religieux catholique devant des milliers de fidèles venus prendre part au 134e pèlerinage marial de Popenguine.Il les a appelés aussi à se battre ‘’contre la corruption’’, ‘’contre la violence sous toutes ses formes : verbale, physique et morale, au niveau familial, social, politique et religieux’’.‘’Il n’y a pas un jour où…
Les décisions rendues par le Conseil constitutionnel ou la direction générale des élections en marge des Législatives du 31 juillet prochain continuent de faire débat. Mais de l’avis de l’expert électorale, celles ci sont « assimilables » à un « coup d’Etat de la démocratie » « Lorsqu’on rend inéligibles des adversaires à la présidentielle et irrecevables des candidatures de l’opposition aux législatives par crainte d’une cohabitation; Lorsque le Juge électoral valide les décisions du Ministre chargé des Élections avec des motivations laconiques ou de simples affirmations, en violation du droit fondamental de suffrage; Lorsque l’Administration et le Juge s’arrogent le droit de décider à…
Le contexte socio-politico-économique de notre pays fait craindre le pire à de nombreux observateurs, préoccupés par la tension qui va crescendo. Les élections législatives, que vous avez fixées au 31 juillet prochain, rendent davantage perceptible la crise politique qui a fini de s’installer. Les acteurs politiques, se regardant en chiens de faïence, s’ils ne se distribuent pas allégrement des insultes, ne se vouent aucune once de confiance. C’est la méfiance qui en résulte qui suscite la défiance.Monsieur le Président,Pendant ce temps, les Sénégalais sont en proie à une autre crise, celle-là économique. Les denrées de première nécessité sont de moins…
Pourtant, en journalisme, on l’apprend toujours dès la première année aux étudiants du Cesti: « Le Journalisme; c’est la recherche de ce qu’il y’a de plus proche de la Vérité. » On leur répète.Pourquoi donc ce calme tympanisant, tous ces jours-ci, de presque toute la Presse Sénégalaise? On la savait; engluée dans sa crasseuse médiocrité de complice du tyran en place. Toutefois, pourquoi donc ce si brusque silence sur un hold-up électoral, surtout après la si répugnante forfaiture du Conseil Constitutionnel? Tous les journalistes préfèrent mettre, depuis, en Une: Sadio Mané…Pas plus de dix journalistes sénégalais n’osent encore se prononcer sur les…
Si Ousmane SONKO dirige la liste des titulaires et tout autant la liste des suppléants, avec l’irrecevabilité déclarée de la liste des titulaires qui dirigera la liste des suppléants (indication pourtant obligatoire et prévue à l’article L.173-2 du Code électoral (« le nom du candidat occupant le 1er rang sur la liste nationale », c’est à dire le 1er candidat titulaire) ?Si la photo d’Ousmane SONKO doit figurer sur la liste nationale, avec l’irrecevabilité déclarée de la liste des titulaires quelle photo doit figurer sur la liste nationale de la Coalition Yewwi Askan Wi (« la photo du candidat occupant le 1er rang…
Le SAEMSS et le CUSEMS qui félicitent tous les personnels de l’éducation et de la formation et plus particulièrement les enseignants qui ont observé scrupuleusement les 11 et 12 plans d’actions lancés pour exiger du Gouvernement du Sénégal le strict respect de l’accord signé le 26 février 2022, annoncent la suspension de leur mot d’ordre de grève. En effet, constatant le non-respect du tableau annexe servant de référentiel pour la correction de la rémunération des enseignants, le SAEMSS et le CUSEMS ont exigé et obtenu du Gouvernement le réajustement des salaires de mai afin de se conformer aux accords, informe…
De nos jours, plusieurs décisions de justice qui ont un rapport avec la politique sont souvent contestées par une certaine catégorie de personnes. Invité du Jury du Dimanche, l’ancien juge Ibrahima Hamidou Dème, par ailleurs membre de la coalition AAR Sénégal, a tenté d’expliquer cet état de fait. Le prétexte c’est les listes validées ou invalidées par les différentes commissions en charge de l’organisation des élections législatives du 31 juillet 2022. Sur une question de savoir est-ce que le juge constitutionnel doit tenir compte de ce qu’on appelle la paix sociale au moment de rendre sa décision ? Il a répondu :…
