« Nous avons été injustement écartés des candidats à l’élection présidentielle de 2024. Mais nous n’avons pas contesté la décision du Conseil constitutionnel au nom d’un principe qui nous fait limiter notre action face aux juges à des recours possibles. Il n’y en avait pas », a réagi le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT). Faisant ainsi allusion aux accusations de corruption du Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’encontre de deux juges constitutionnels.
L’ancien Premier ministre sous Macky Sall, Abdoul Mbaye de poursuivre : «Nous n’avons intégré aucune structure de protestation ».Toutefois, il a déclaré avoir décidé, avec ses camarades, de poursuivre son combat pour le ‘’non à la continuité’’ du régime en place. «Nous nous sommes mis à la disposition des candidats de l’opposition véritable pour apporter notre soutien. Nous avons immédiatement transformé la coalition ABDOUL2024 en Alliance SENEGAL2024. Nous avons ensuite considéré que le report du scrutin ouvrait une voie possible pour aller vers une élection apaisée et inclusive à condition de consensus et de préalables basés sur l’annonce du respect de l’échéance du mandat de Macky Sall, le 2 avril 2024 », a-t-il laissé entendre.Le leader de ACT a également fait remarquer, sur X : «Le Conseil constitutionnel a pris hier 15 février une autre décision. Elle doit être respectée. Elle a été prise sur la base d’une incompétence à contrôler les parrainages et d’erreurs documentées sur l’appréciation de binationalités. Mais elle est prise sans recours possible. Espérons qu’elle puisse sortir le Sénégal de la crise institutionnelle ».
Abdoul Mbaye a été recalé à l’étape du parrainage électoral.
Urgent
- Hôtel Radisson de Diamniadio : le ministre dénonce un « grand scandale » et des clauses contraignantes
- Téra-Meeting du 08 novembre : l’événement répondait « à une nécessité de clarification » politique, avoue Sonko
- Questions d’actualité : le premier ministre dresse un bilan sévère de la surfacturation et annonce 280 milliards d’économies
- Questions d’actualité : Ousmane Sonko réaffirme la non-ingérence de l’exécutif dans la justice et répond aux critiques sur la reddition des comptes
- Questions d’actualité : Ousmane Sonko annonce un plan de réorganisation de l’espace public et un accompagnement des marchands ambulants
- Crise en Guinée-Bissau : le premier ministre souligne la nécessité de préserver l’ordre constitutionnel
- Abdourahmane Sarr met les cartes sur table : une dette publique à 119 % du PIB, et près de 130 % en incluant les entreprises publiques
- Questions d’actualité à l’assemblée : CheikhDiba détaille l’Etat des négociations avec le FMI
- Mouhamadou Bamba Cissé : « Si nous voulons que le Sénégal avance, chacun doit respecter l’espace public »
- Guinée-Bissau : Domingos Simões Pereira libéré
- Questions d’actualité : Ousmane Sonko retourne à l’Assemblée nationale ce vendredi

