Le colonel de la gendarmerie à la retraite, Sankoum Faty, a réagi dans l’affaire Seydina Oumar Touré, dont la collaboration a été interrompue, ce jeudi, avec l’IAM où il donnait des cours de droit. Ce, après avoir été radié de la gendarmerie nationale, dans la foulée de l’éclatement de l’affaire Sweet Beauté opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr.
«Il a été puni de façon militaire pour une faute contre l’honneur. Alors, s’il a des dispositions professionnelles, des études qui lui permettent, il peut faire un autre métier», a-t-il déclaré sur la Rfm.
Et d’ajouter : «En droit, on dit : pas d’intérêt, pas d’action. Pourquoi s’acharner sur un jeune comme ça ! Ce n’est pas imaginable. C’est ici qu’on fait un peu l’apologie de la faute contre l’honneur.»
Pour le colonel à la retraite, «avant lui (capitaine Touré), beaucoup de gendarmes ont été radiés pour faute contre l’honneur. Mais cela n’a jamais fait de bruit».
Interpellé sur les supposées pressions de l’Etat sur l’IAM, Sankoum Faty estime que «ce n’est pas possible, parce qu’il a été puni et c’est terminé. L’Etat n’a pas mis de pression sur tous ceux qui ont été punis au même titre que lui».
Le gendarme à la retraite de rappeler que ce qui fait le prestige du militaire sénégalais, c’est le formatage de ses hommes, notamment de ses cadres. «Il est libre, à chaque fois que ses capacités lui permettent, d’exercer un métier», a-t-il insisté.
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