Depuis le 16 avril, huit mineurs sont coincés dans une galerie souterraine de la mine de zinc de Perkoa, à une centaine de kilomètres à l’ouest de Ouagadougou.
Le gouvernement burkinabè estime qu’il n’existe aucune « garantie » de pouvoir retrouver vivants huit mineurs coincés à plusieurs centaines de mètres sous terre depuis vingt jours dans une mine de zinc du Burkina Faso. Depuis le 16 avril, huit mineurs – six Burkinabè, un Zambien et un Tanzanien – sont coincés dans une galerie souterraine de la mine de zinc de Perkoa, à une centaine de kilomètres à l’ouest de Ouagadougou, exploitée par la compagnie canadienne Trevali Mining. Ils sont portés disparus à la suite d’une « inondation » provoquée par des pluies diluviennes, selon la compagnie minière.
Course contre la montre
Selon un responsable du site cité par Burkina24, les travaux de pompage n’ont pas pu vider à ce jour la chambre de refuge où se trouveraient les mineurs. « Les machines mises en place pour le pompage vont à un rythme (trop lent) qui n’est pas à notre goût et ne garantit pas, si nous mettons autant de temps, que nous puissions les retrouver (vivants) comme nous le souhaitons », a déclaré le porte-parole du gouvernement Lionel Bilgo, qui s’est rendu jeudi 5 mai à Perkoa à la tête d’une délégation gouvernementale.
La veille, une cellule de crise mise en place à Ouagadougou depuis la disparition des mineurs avait été délocalisée sur le site de la mine.
« Une enquête sera diligentée pour situer les responsabilités. »
Selon le porte-parole du gouvernement Lionel Bilgo, « la capacité des équipements » a été renforcée et il a été fait appel à des « renforts » venus du Ghana. « On multiplie les efforts et on fait appel à toutes les compétences », a déclaré un des sauveteurs. Une machine de pompage de 60 litres par seconde est notamment entrée en action, qui a permis de faire baisser le niveau de l’eau. Mais, selon lui, des pannes régulières des équipements n’ont cependant pas encore permis d’atteindre la « chambre de refuge » située à 580 mètres sous terre et équipée de kits de survie, où les secouristes espèrent que les mineurs qui travaillaient à 700 mètres de profondeur ont pu accéder.
« On avait annoncé la date du 5 mai » pour que les sauveteurs atteignent la chambre de refuge, « mais malheureusement cette date » est passée « sans qu’on puisse voir nos frères », a déploré Antoine Bama, parent d’un des mineurs. Il a dit espérer au plus vite « un miracle ».
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