La loi qui a été soumise à l’adoption des députés, le vendredi dernier, est une loi «liberticide». Pire, elle saborde l’honneur du martyr Mamadou Diop, décédé lors des manifestations du 31 janvier 2012 pour s’opposer à la candidature du président Abdoulaye Wade.
Selon Me Moussa Diop, ce martyr qui a péri en défendant les droits du peuple, «ne doit pas être mort pour rien».
En outre, l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk estime que «si cette loi liberticide avait été votée avant le 23 juin 2011, l’actuel chef de l’État, l’actuel président de l’Assemblée nationale, avec sa grosse pierre à la main, et moi-même serions condamnés pour association de malfaiteurs, pour participation à une manifestation ayant débordé (incendies et saccages de voitures)».
Il rajoute : «Même avec le passage en force de cette loi inique par une majorité mécanique, je manifesterai et m’opposerai, comme en 2012, contre un 3e mandat.»
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