Validé sans appel d’offres, le projet de centrale à 350 millions d’euros suscite son lot de critiques à Dakar et ailleurs. Mais l’ancien ministre de l’Énergie a des alliés et des arguments. Suffiront-ils à faire la différence ?
C’est un projet qui va être regardé de près au Sénégal et plus largement dans le monde énergétique africain.
Début octobre, West African Energy, une société constituée par des hommes d’affaires sénégalais dont le controversé ancien ministre de l’Énergie Samuel Sarr, a signé un contrat avec la société turque Çalik Enerji et le groupe américain General Electric (GE) pour la construction d’une centrale électrique à gaz de 300 MW au Cap des Biches à Rufisque, à une vingtaine de kilomètres de Dakar.
Conséquent en termes de puissance, le projet, chiffré à 350 millions d’euros, est surtout le premier à être porté à 100% par des acteurs privés nationaux. De quoi faire de West African Energy un modèle en cas de succès ou un repoussoir en cas contraire dans le cadre d’un test grandeur nature de la stratégie « gas to power » du Sénégal.
Un bouclage rapide
À l’heure du démarrage, le projet semble prometteur. Remarquée par les acteurs du secteur, la rapidité de son développement, en un an, a été saluée par le ministre de l’Économie, Amadou Hott, lors de la cérémonie de signature
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