Le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu à clarifier sa relation avec la France lors de son déplacement à Milan, samedi, pour la présentation du Plan de redressement économique et social (PRES) devant la diaspora.
« Quand j’ai décidé de venir en Europe, j’ai demandé aux militants de choisir le pays où cela se déroulerait. Après discussions, la France et l’Italie avaient été proposées. Finalement, il a été décidé que ce serait l’Italie », a expliqué Ousmane Sonko.
Le chef du gouvernement a ainsi rejeté les rumeurs faisant état d’un boycott volontaire de la France. « Beaucoup de personnes se sont mises à jaser disant que j’ai boycotté la France. Ce n’est pas vrai. Notre maturité politique dépasse cela », a-t-il déclaré, rappelant ses nombreux déplacements passés à Paris, notamment en 2016 lors de la sortie de son livre Solutions, ainsi qu’en 2018 et 2019 pour des tournées politiques.
Ousmane Sonko a également souligné que ses relations diplomatiques avec la France sont restées normales, y compris durant la période où il était dans l’opposition. « En 2022, quand les choses allaient mal, l’actuel président de la France a envoyé une délégation vers moi. Cela montre que nous sommes en relation de paix avec tout le monde, à condition que personne ne mette son genou sur notre cou », a-t-il insisté.
Concernant l’information selon laquelle il devait se rendre en France ces derniers jours, Sonko a été catégorique : « Je n’ai jamais donné mon aval pour y aller. Je ne sais pas qui a amené cette rumeur dans la presse. »
Il a conclu en précisant qu’il n’a « aucun problème avec la France » et qu’il s’y rendra « pour des missions officielles ou politiques quand le temps sera venu ».
Ndeye Fatou Touré