Close Menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • UCAD : La grève des étudiants s’intensifie au deuxième jour
  • Campagne arachidière : les producteurs réclament entre 350 et 500 fcfa/kg avant l’ouverture de la commercialisation
  • RAPPEL contre l’OUBLI !!!
  • PASTEF : Ayib Daffé rappelle les modalités d’adhésion et annonce une reprise prochaine des cartes de membre
  • Après la gifle face au Brésil, le Sénégal à la relance contre le Kenya
  • Me Abdoulaye Tine, PCA de SOGEPA-SN : « Non, Diomaye-Président n’est pas en crise ».
  • COP30 : La culture, miroir des ravages écologiques
  • SOMIVA – Enquête Douanière : Plus de 580 000 tonnes de phosphates non déclarées sur la période 2015-2021
  • Disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou : « une personne a été inculpée, mais c’est insuffisant », révèle Seydi Gassama
  • Disparition de Didier Badji : sa belle-sœur pointe du doigt le Général Moussa Fall et le Procureur Amadou Diouf
  • Touba : Pape Diop, chauffeur du légendaire «bus de Yarakh», décède dans la nuit du samedi au dimanche
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Actualités»Société»Visage hideux de la mendicité à Dakar
Société

Visage hideux de la mendicité à Dakar

By Dakar Matin9 avril 2022Aucun commentaire
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

En dehors des infirmes et autres personnes vivant avec des handicaps physiques et visuels, des sans-abris, déficients mentaux ou autistes, des individus quelques fois «mal intentionnés», pour qui tendre la main est un business, s’insèrent dans ce milieux

La capitale sénégalaise abrite un nombre significatif de mendiants venant de divers horizons. De Sébikotane au Centre-ville, il n’y a de ruelles désertées par ces derniers qui, de jour comme de nuit, déambulent ou choisissent des points stratégiques (ronds-points, carrefours, intersections, lieux de cultes, marchés et devantures de grandes surfaces…), à la quête de l’aumône. De la récitation de litanies aux louanges du Prophète (PSL) ou des chefs religieux locaux, aucune méthode n’est exclue pour faire frémir les cœurs des bienfaiteurs. Toutefois, en dehors des infirmes et autres personnes vivant avec des handicaps physiques et visuels, des sans-abris, déficients mentaux ou autistes pour qui mendier est le plus souvent un moyen de survie, des individus quelques fois «mal intentionnés», pour qui tendre la main est un business, s’insèrent dans ce milieux. D’autres utilisent l’infirmité de leurs enfants à cette fin.

«Je ne me plains pas, je gagne de l’argent grâce à mes enfants infirmes». Cette confidence d’une femme, lors d’une conversation avec une autre, qui avoue qu’elle fait mendier ses enfants handicapés pour se faire beaucoup d’argent en dit long sur le «business» pitoyable de certains parents dans le dos de leurs progénitures nés avec des malformations. A l’image des faux jumeaux, pardonnez, des bébés loués qu’on fait passer pour de jumeaux, utilisés pour mendier notamment aux moins tous les vendredis et lundis comme le veut la tradition, ce phénomène est une triste réalité et laisse bouche-bée. Un tour dans certains points stratégiques et rues très fréquentées permet de mesurer l’ampleur de cette forme d’exploitation mercantile de l’infirmité des enfants par leurs propres parents et de traite de mineurs qui ne dit pas son nom. A Keur Massar, le tout dernier département de Dakar, un cas parmi tant d’autres attire l’attention. Cela fait près de quatre ans qu’une quadragénaire utilise son rejeton atteint de poliomyélite pour subvenir à ces besoins. A la même place à MTOA (Keur Massar), depuis fort longtemps, la dame originaire de l’Est du Sénégal n’a cherché d’aide pour soigner son fils. Au contraire, elle a choisi de l’exposer chaque jour, à même le sol pendant des heures, pour susciter la pitié des passants.

DES FAUX JUMEAUX À L’EXPLOITATION MERCANTILE DE L’INFIRMITÉ DES ENFANTS

M.T, vendeurs de café dans ledit quartier, que les actions de la dame n’enchantent guère, est passé aux aveux. «Je suis bien conscient de l’ampleur des allégations que je suis en train de faire. Néanmoins, je ne peux m’en empêcher car trop, c’est trop ! Ici c’est la banlieue, tout le monde se connait et rien ne s’ignore. Cette femme, en dépit des nombreuses campagnes de prise en charge des enfants atteints de la poliomyélite, n’a jamais daigné amener son fils car celui-ci lui apporte beaucoup. A présent, l’état de santé de l’enfant se dégrade ; en témoigne son apparence frêle et son corps osseux. Si rien n’est fait, il mourra certainement de douleur et de fatigue», assène-t-il avec émotion. Pour lui, voir des femmes qui exploitent leurs enfants malades est monnaie courante dans cette zone de la banlieue Dakaroise et dans bien d’autres localités. Il justifie ces pratiques par l’amour de la facilité et la cruauté. Ainsi, se rappelle-t-il : «quelques mois auparavant, un petit garçon de deux (2) ans s’est fait renversé par un Pajero, sous le regard négligent de sa mère. L’enfant qui savait à peine ramper entreprit de traverser la route quand le véhicule qui l’a fauché sortit de nulle part, roulant à vive allure…» Et pendant ce temps, dit-il, «la mère s’occupait à remplir ses pochettes».

DES ESCROCS DANS LE BUSINESS DE LA MENDICITÉ

Mais, ces cas de figures sont loin d’être les seuls décrivant le «business» autour de la mendicité des enfants vivant avec un handicap. En effet, partout dans la rue, les transports en commun ou autres lieux de rencontre, les mendiants font foison. Le phénomène de la mendicité est devenu tellement banal que des individus mal intentionnés s’y mêlent pour mieux tromper la vigilance et commettre des larcins. Et, selon un certain nombre de témoignages, ce sont, pour une bonne partie, des voleurs déguisés, des vendeurs de substances prohibées ou des individus bien portants qui feignent être atteint de maladies (cécité, surdité, maladie cardiovasculaires…) afin d’extorquer des fonds aux âmes sensibles. A en croire Stéphanie Thiaw, souvent, ils ont des stratégies bien propres à eux, y parvenir. «Je quitte tous les jours Malika pour rallier la ville ; c’est là que se trouve mon bureau. Un jour, alors que j’étais dans un bus, un homme d’une certaine masse corporelle qui se disait être aveugle monta à bord. Il glorifiait les exploits de certains guides religieux du pays, moyennant des pièces de FCFA… Quelques temps après, à ma plus grande surprise, je l’aperçus dans un supermarché de Malika faisant ses achats lui-même. Là je me suis rendu compte qu’il n’a jamais perdu l’usage de ses yeux», a-t-elle ajouté en soupirs.

MENDIER, DESORMAIS UN JOB INTERNATIONAL ET UNE AFFAIRE DE TOUS

 Ceci prouve, vraisemblablement, que mendier est devenu une activité fructueuse dans la capitale, ces dernières années. Ce n’est plus l’apanage des infirmes ou des gens avec un très faible niveau de vie, c’est devenu l’affaire de tous. L’argument souvent avancé par ses adeptes est la pauvreté. «Nous n’avons d’autres choix que de tendre la main s’ils veulent survivre», affirme Mère Sène, une mendiante établie à Keur Massar village. «Les conditions de vies sont accablantes ; on quitte nos terres natales, laissant tout derrière nous, espérant trouver un travail décent sur lequel s’appuyer. Cependant, la réalité ici est toute autre», poursuit-elle.

Récemment, au-delà de nombreux ressortissants maliens, guinéens visibles au niveau de ronds-points et feux-rouges, un nombre important de mendiants venu du Niger a été rapatrié par les autorités de ce pays de l’Afrique de l’Ouest, avec l’aide d’autorités du Sénégal. Ils étaient en tout plus d’un millier d’hommes, de femmes et d’enfants à quémander dans les rues de Dakar. Interrogés sur les motifs d’un pareil acte, ils répliquèrent que «la mendicité rapporte beaucoup à Dakar».

Avant d’ajouter que ce qu’ils obtiennent en mendiant en terre sénégalaise n’a rien à voir avec ce qu’ils gagnent au Niger, même en travaillant. Selon eux donc, «Dakar est une capitale bien généreuse où les gens n’éprouvent de difficultés à donner l’aumône». La situation est, à présent, très alarmante. Pourtant la traite des personnes est punie par la loi. N’empêche, la mendicité, bien qu’elle existe depuis belle lurettes et dans toutes les sociétés, gagne du terrain et cette fois-ci avec de nouveaux acteurs. Des femmes qui sacrifient la santé de leurs enfants pour de l’aumône et des hommes qui insinuent des maladies pour se remplir les poches ; une vraie mafia est entrain de tisser sa toile.

Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

UCAD : La grève des étudiants s’intensifie au deuxième jour

18 novembre 2025

Campagne arachidière : les producteurs réclament entre 350 et 500 fcfa/kg avant l’ouverture de la commercialisation

18 novembre 2025

RAPPEL contre l’OUBLI !!!

18 novembre 2025

SOMIVA – Enquête Douanière : Plus de 580 000 tonnes de phosphates non déclarées sur la période 2015-2021

17 novembre 2025

Disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou : « une personne a été inculpée, mais c’est insuffisant », révèle Seydi Gassama

17 novembre 2025

Disparition de Didier Badji : sa belle-sœur pointe du doigt le Général Moussa Fall et le Procureur Amadou Diouf

17 novembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Le Sénégal compte plus de 5 millions d’analphabètes

7 septembre 2020

«Promesses non tenues»: les localités de Pata et Médina Yoro Foulah en colère contre Macky

7 septembre 2020

Inondations et plan Orsec : Sonko et Cie redoutent un détournement de fonds par ‘’une mafia du pompage’’

7 septembre 2020

Nana Akufo-Addo, nouveau président de la Cedeao

7 septembre 2020

La Cédéao donne jusqu’au 15 septembre à la junte malienne pour désigner un président et un Premier ministre de transition civils

7 septembre 2020

Tivaouane : L’ancien maire El hadji Malick Diop placé sous mandat de dépôt

7 septembre 2020

Thierno Lo : «ces inondations ne sont pas imputables au président Sall »

7 septembre 2020

Inondations: Macky convoque une réunion d’urgence au Palais

8 septembre 2020

Guinée Bissau : La Cour suprême considère « non fondé » le recours de DSP.

8 septembre 2020

« Talatay Orange » : Y’en a marre remet ça ce mardi à 11h

8 septembre 2020

Aly Ngouille Ndiaye sur le déroulement du plan Orsec : «nous sommes dans une phase exceptionnelle, qui demande certes des efforts en matière de financement»

8 septembre 2020
Ne ratez pas!
A la Une

UCAD : La grève des étudiants s’intensifie au deuxième jour

By Dakar Matin18 novembre 2025

Le campus Cheikh Anta Diop de Dakar est de nouveau en ébullition ce matin. Dès…

Campagne arachidière : les producteurs réclament entre 350 et 500 fcfa/kg avant l’ouverture de la commercialisation

18 novembre 2025

RAPPEL contre l’OUBLI !!!

18 novembre 2025

PASTEF : Ayib Daffé rappelle les modalités d’adhésion et annonce une reprise prochaine des cartes de membre

18 novembre 2025

Après la gifle face au Brésil, le Sénégal à la relance contre le Kenya

18 novembre 2025

Me Abdoulaye Tine, PCA de SOGEPA-SN : « Non, Diomaye-Président n’est pas en crise ».

17 novembre 2025

COP30 : La culture, miroir des ravages écologiques

17 novembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

UCAD : La grève des étudiants s’intensifie au deuxième jour

18 novembre 2025

Campagne arachidière : les producteurs réclament entre 350 et 500 fcfa/kg avant l’ouverture de la commercialisation

18 novembre 2025

RAPPEL contre l’OUBLI !!!

18 novembre 2025

PASTEF : Ayib Daffé rappelle les modalités d’adhésion et annonce une reprise prochaine des cartes de membre

18 novembre 2025
Les articles populaires

Le Sénégal compte plus de 5 millions d’analphabètes

7 septembre 2020

«Promesses non tenues»: les localités de Pata et Médina Yoro Foulah en colère contre Macky

7 septembre 2020

Inondations et plan Orsec : Sonko et Cie redoutent un détournement de fonds par ‘’une mafia du pompage’’

7 septembre 2020

Nana Akufo-Addo, nouveau président de la Cedeao

7 septembre 2020
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

pixel