Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Paris sportifs en ligne: quels risques pour les jeunes ?
  • Ambiance balnéaire à Dakar : La plage de Ngor, une baie de détente populaire
  • Birame Souleye Diop révèle : « plus de 200 sites d’hydrocarbures sont clandestins »
  • Sénégal – Mines : Birame Soulèye Diop révèle pourquoi 95 % des demandes de titres sont rejetées
  • Blanchiment de capitaux présumé : La CENTIF ouvre une enquête sur des paiements de 6,7 milliards de FCFA à un cabinet français
  • Pool judiciaire financier (Pjf) : Amy Samaké et la Dage du ministère des Télécommunications arrêtées
  • Scandale financier au ministère du Numérique : deux hautes responsables arrêtées, l’ancien ministre Me Moussa Bocar Thiam cité
  • Ecoles Hlm 4 et Ibrahima Diop de Dakar : Moustapha Guirassy prévoit de rénover ces établissements
  • Village artisanal de Dakar : Soumbédioune, un musée à ciel ouvert
  • Diaspora bonds : l’or du Sénégal de demain (par Lamine Niang)
  • Le cabinet Lazareff, Promo Consulting et le rapport de la Centif : Un signalement de Tracfin a tout déclenché.
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Actualités»Société»Visage hideux de la mendicité à Dakar
Société

Visage hideux de la mendicité à Dakar

Par Dakar Matin9 avril 2022Aucun commentaire682 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

En dehors des infirmes et autres personnes vivant avec des handicaps physiques et visuels, des sans-abris, déficients mentaux ou autistes, des individus quelques fois «mal intentionnés», pour qui tendre la main est un business, s’insèrent dans ce milieux

La capitale sénégalaise abrite un nombre significatif de mendiants venant de divers horizons. De Sébikotane au Centre-ville, il n’y a de ruelles désertées par ces derniers qui, de jour comme de nuit, déambulent ou choisissent des points stratégiques (ronds-points, carrefours, intersections, lieux de cultes, marchés et devantures de grandes surfaces…), à la quête de l’aumône. De la récitation de litanies aux louanges du Prophète (PSL) ou des chefs religieux locaux, aucune méthode n’est exclue pour faire frémir les cœurs des bienfaiteurs. Toutefois, en dehors des infirmes et autres personnes vivant avec des handicaps physiques et visuels, des sans-abris, déficients mentaux ou autistes pour qui mendier est le plus souvent un moyen de survie, des individus quelques fois «mal intentionnés», pour qui tendre la main est un business, s’insèrent dans ce milieux. D’autres utilisent l’infirmité de leurs enfants à cette fin.

«Je ne me plains pas, je gagne de l’argent grâce à mes enfants infirmes». Cette confidence d’une femme, lors d’une conversation avec une autre, qui avoue qu’elle fait mendier ses enfants handicapés pour se faire beaucoup d’argent en dit long sur le «business» pitoyable de certains parents dans le dos de leurs progénitures nés avec des malformations. A l’image des faux jumeaux, pardonnez, des bébés loués qu’on fait passer pour de jumeaux, utilisés pour mendier notamment aux moins tous les vendredis et lundis comme le veut la tradition, ce phénomène est une triste réalité et laisse bouche-bée. Un tour dans certains points stratégiques et rues très fréquentées permet de mesurer l’ampleur de cette forme d’exploitation mercantile de l’infirmité des enfants par leurs propres parents et de traite de mineurs qui ne dit pas son nom. A Keur Massar, le tout dernier département de Dakar, un cas parmi tant d’autres attire l’attention. Cela fait près de quatre ans qu’une quadragénaire utilise son rejeton atteint de poliomyélite pour subvenir à ces besoins. A la même place à MTOA (Keur Massar), depuis fort longtemps, la dame originaire de l’Est du Sénégal n’a cherché d’aide pour soigner son fils. Au contraire, elle a choisi de l’exposer chaque jour, à même le sol pendant des heures, pour susciter la pitié des passants.

DES FAUX JUMEAUX À L’EXPLOITATION MERCANTILE DE L’INFIRMITÉ DES ENFANTS

M.T, vendeurs de café dans ledit quartier, que les actions de la dame n’enchantent guère, est passé aux aveux. «Je suis bien conscient de l’ampleur des allégations que je suis en train de faire. Néanmoins, je ne peux m’en empêcher car trop, c’est trop ! Ici c’est la banlieue, tout le monde se connait et rien ne s’ignore. Cette femme, en dépit des nombreuses campagnes de prise en charge des enfants atteints de la poliomyélite, n’a jamais daigné amener son fils car celui-ci lui apporte beaucoup. A présent, l’état de santé de l’enfant se dégrade ; en témoigne son apparence frêle et son corps osseux. Si rien n’est fait, il mourra certainement de douleur et de fatigue», assène-t-il avec émotion. Pour lui, voir des femmes qui exploitent leurs enfants malades est monnaie courante dans cette zone de la banlieue Dakaroise et dans bien d’autres localités. Il justifie ces pratiques par l’amour de la facilité et la cruauté. Ainsi, se rappelle-t-il : «quelques mois auparavant, un petit garçon de deux (2) ans s’est fait renversé par un Pajero, sous le regard négligent de sa mère. L’enfant qui savait à peine ramper entreprit de traverser la route quand le véhicule qui l’a fauché sortit de nulle part, roulant à vive allure…» Et pendant ce temps, dit-il, «la mère s’occupait à remplir ses pochettes».

DES ESCROCS DANS LE BUSINESS DE LA MENDICITÉ

Mais, ces cas de figures sont loin d’être les seuls décrivant le «business» autour de la mendicité des enfants vivant avec un handicap. En effet, partout dans la rue, les transports en commun ou autres lieux de rencontre, les mendiants font foison. Le phénomène de la mendicité est devenu tellement banal que des individus mal intentionnés s’y mêlent pour mieux tromper la vigilance et commettre des larcins. Et, selon un certain nombre de témoignages, ce sont, pour une bonne partie, des voleurs déguisés, des vendeurs de substances prohibées ou des individus bien portants qui feignent être atteint de maladies (cécité, surdité, maladie cardiovasculaires…) afin d’extorquer des fonds aux âmes sensibles. A en croire Stéphanie Thiaw, souvent, ils ont des stratégies bien propres à eux, y parvenir. «Je quitte tous les jours Malika pour rallier la ville ; c’est là que se trouve mon bureau. Un jour, alors que j’étais dans un bus, un homme d’une certaine masse corporelle qui se disait être aveugle monta à bord. Il glorifiait les exploits de certains guides religieux du pays, moyennant des pièces de FCFA… Quelques temps après, à ma plus grande surprise, je l’aperçus dans un supermarché de Malika faisant ses achats lui-même. Là je me suis rendu compte qu’il n’a jamais perdu l’usage de ses yeux», a-t-elle ajouté en soupirs.

MENDIER, DESORMAIS UN JOB INTERNATIONAL ET UNE AFFAIRE DE TOUS

 Ceci prouve, vraisemblablement, que mendier est devenu une activité fructueuse dans la capitale, ces dernières années. Ce n’est plus l’apanage des infirmes ou des gens avec un très faible niveau de vie, c’est devenu l’affaire de tous. L’argument souvent avancé par ses adeptes est la pauvreté. «Nous n’avons d’autres choix que de tendre la main s’ils veulent survivre», affirme Mère Sène, une mendiante établie à Keur Massar village. «Les conditions de vies sont accablantes ; on quitte nos terres natales, laissant tout derrière nous, espérant trouver un travail décent sur lequel s’appuyer. Cependant, la réalité ici est toute autre», poursuit-elle.

Récemment, au-delà de nombreux ressortissants maliens, guinéens visibles au niveau de ronds-points et feux-rouges, un nombre important de mendiants venu du Niger a été rapatrié par les autorités de ce pays de l’Afrique de l’Ouest, avec l’aide d’autorités du Sénégal. Ils étaient en tout plus d’un millier d’hommes, de femmes et d’enfants à quémander dans les rues de Dakar. Interrogés sur les motifs d’un pareil acte, ils répliquèrent que «la mendicité rapporte beaucoup à Dakar».

Avant d’ajouter que ce qu’ils obtiennent en mendiant en terre sénégalaise n’a rien à voir avec ce qu’ils gagnent au Niger, même en travaillant. Selon eux donc, «Dakar est une capitale bien généreuse où les gens n’éprouvent de difficultés à donner l’aumône». La situation est, à présent, très alarmante. Pourtant la traite des personnes est punie par la loi. N’empêche, la mendicité, bien qu’elle existe depuis belle lurettes et dans toutes les sociétés, gagne du terrain et cette fois-ci avec de nouveaux acteurs. Des femmes qui sacrifient la santé de leurs enfants pour de l’aumône et des hommes qui insinuent des maladies pour se remplir les poches ; une vraie mafia est entrain de tisser sa toile.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Paris sportifs en ligne: quels risques pour les jeunes ?

17 septembre 2025

Birame Souleye Diop révèle : « plus de 200 sites d’hydrocarbures sont clandestins »

17 septembre 2025

Sénégal – Mines : Birame Soulèye Diop révèle pourquoi 95 % des demandes de titres sont rejetées

17 septembre 2025

Blanchiment de capitaux présumé : La CENTIF ouvre une enquête sur des paiements de 6,7 milliards de FCFA à un cabinet français

17 septembre 2025

Pool judiciaire financier (Pjf) : Amy Samaké et la Dage du ministère des Télécommunications arrêtées

17 septembre 2025

Scandale financier au ministère du Numérique : deux hautes responsables arrêtées, l’ancien ministre Me Moussa Bocar Thiam cité

17 septembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Logements sociaux : devenir propriétaire avec des mensualités dès 70 000 FCFA, annonce du DG de la SN HLM

15 septembre 20252 121 Vues

Le Collectif Rappel à l’Ordre s’oppose à la nomination de Me Bamba Cissé et saisit des instances internationales

12 septembre 2025892 Vues

Parcelles Assainies : Daouda Traoré retrouvé sans vie dans une auberge, sa copine arrêtée

9 septembre 2025474 Vues

Scandale financier au ministère du Numérique : deux hautes responsables arrêtées, l’ancien ministre Me Moussa Bocar Thiam cité

17 septembre 2025267 Vues

POOL JUDICIAIRE FINANCIER : Les dessous de l’affaire Waly

15 septembre 2025249 Vues

Bon maintenant ça suffit cette campagne de manipulation. Par Dr Mamadou Mansour Diouf

11 septembre 2025214 Vues

2,5 milliards FCFA d’arriérés : les avocats commis d’office se désengagent progressivement

12 septembre 2025190 Vues

Mbour : Quarante jeunes Maliens condamnés avec sursis et sommés de quitter le Sénégal

12 septembre 2025176 Vues

Dr Babo Amadou Ba corrige Pape Malick Ndour : « Quand on est NUL, c’est pas pour une journée mais… »

15 septembre 2025154 Vues

Pool judiciaire financier (Pjf) : Amy Samaké et la Dage du ministère des Télécommunications arrêtées

17 septembre 2025136 Vues

FARBA et sa fameuse maladie : un regard juridique

12 septembre 2025127 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Paris sportifs en ligne: quels risques pour les jeunes ?

Par Dakar Matin17 septembre 202519 Vues

Alors que les paris sportifs battent des records de popularité, l’association Addictions France tire la…

Ambiance balnéaire à Dakar : La plage de Ngor, une baie de détente populaire

17 septembre 2025

Birame Souleye Diop révèle : « plus de 200 sites d’hydrocarbures sont clandestins »

17 septembre 2025

Sénégal – Mines : Birame Soulèye Diop révèle pourquoi 95 % des demandes de titres sont rejetées

17 septembre 2025

Blanchiment de capitaux présumé : La CENTIF ouvre une enquête sur des paiements de 6,7 milliards de FCFA à un cabinet français

17 septembre 2025

Pool judiciaire financier (Pjf) : Amy Samaké et la Dage du ministère des Télécommunications arrêtées

17 septembre 2025

Scandale financier au ministère du Numérique : deux hautes responsables arrêtées, l’ancien ministre Me Moussa Bocar Thiam cité

17 septembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Paris sportifs en ligne: quels risques pour les jeunes ?

17 septembre 2025

Ambiance balnéaire à Dakar : La plage de Ngor, une baie de détente populaire

17 septembre 2025

Birame Souleye Diop révèle : « plus de 200 sites d’hydrocarbures sont clandestins »

17 septembre 2025

Sénégal – Mines : Birame Soulèye Diop révèle pourquoi 95 % des demandes de titres sont rejetées

17 septembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 362 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 247 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 975 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel