En conférence de presse, les leaders de Yewwi Askan Wi/ Wallu ont mis en garde Macky Sall contre toute confiscation de leur victoire.
La consigne est claire. Elle est adressée directement à Macky Sall. « Si la ‘’victoire’’ de Yewwi Askan Wi est confisquée, nous allons en découdre avec ce régime. » C’est le mot d’ordre lancé par Ousmane Sonko, leader de Pastef, aux militants sympathisants et jeunes du pays. «Restez à l’écoute. On vous donnera des consignes claires et limpides. S’ils nous confisquent notre victoire, nous allons en finir avec eux », a déclaré le maire de Ziguinchor. Il a aussi mis en garde la justice et les forces de l’ordre avant de les appeler à se ressaisir et de ne point suivre aveuglément les ordres venant d’en haut.
Lors de sa prise de parole, Déthié Fall a confirmé la victoire de Yewwi Askan Wi devant Benno. Il a noté plusieurs irrégularités dans des lieux de votes surtout au Nord du pays notamment à Kanel, Podor, Matam et Ranérou. « Il y a eu des procès-verbaux sans signature dans le département de Podor. Il y a également des bureaux de vote sans présidents ni assesseurs et sans représentants des partis politiques », a-t-il révélé.
Même son de cloche chez Aida Mbodj qui révèle que Bby a mobilisé les quatre départements (Kanel, Podor, Matam et Ranérou) pour organiser la fraude. Ils veulent obtenir 240 000 voix pour récupérer quatre députés. Et c’est une consigne qu’ils ont reçu du chef de l’Etat », ajoute Aida Mbodj. Elle rembobine : « c’est le vote du peuple, ce n’est pas un vote acheté. Nous ne reculerons pas. C’est notre victoire et nous la défendrons. Nous n’accepterons pas que le vote des Sénégalais soit hypothéqué ».
Moussa Tine, lui, se montre plus virulent : « Nit boufa diom diogué dara dessetoufa », a-t-il martelé, s’adressant à Macky Sall. Il demande à ce dernier de s’inspirer de Gaulle pour démissionner. « Dès que tu es minoritaire, tu dois démissionner. Et Macky Sall a perdu et la majorité populaire et la majorité parlementaire », assène-t-il. Avant d’ajouter : « le problème des Sénégalais, c’est Macky Sall. Il n’a pas gagné et on a trop souffert de la violence politique. De toute les façons, il va partir et il partira. »
Les Alpulaar du Fouta n’ont pas voté pour l’APR pour la bonne raison que les Al Pulaar sont partout au Sénégal: Dakar, Casamance (Foulbés), Sine, Walo et dans la diaspora européenne et américaine. C’est la stricte vérité.
L’opposition a gagné dans différentes régions et les Al Pulaar ont voté pour elle. C’est la stricte vérité.
Les Al Pulaar ont donc montré qu’ils n’adhèrent pas à l’ethnicisme. C’est la stricte vérité!
De 1993 à 2022 : Le Sénégal au bord du précipice.
Il est à se demander si notre pays n’est pas en train de confirmer, malheureusement, cette réflexion d’Aristote qui nous dit que « même si l’Histoire ne se répète pas constamment, il peut exister des proximités repérables pouvant faire craindre une issue similaire entre des situations ayant existé à des moments différents ».
En effet, il nous rappelle que lors de l’élection présidentielle de 1993, les procès-verbaux provenant du Fouta comportaient des irrégularités qui avaient amené des représentants des candidats de l’opposition à bloquer la commission nationale pendant 21 jours.
À l’issue de ces 21 jours, et, de résistance lasse, la présidente de la commission nationale (le Juge Andrésia Vaz) avait décidé de transmettre l’ensemble des procès-verbaux à la Cour Suprême sans proclamer de résultats.
En réaction à cette décision, les représentants des candidats de l’opposition avaient décidé d’adresser une lettre au Juge Kéba Mbaye, alors président de cette haute juridiction. Dans cette correspondance, les auteurs avaient fait appel à sa probité légendaire et à son patriotisme qui faisait l’admiration de l’ensemble des sénégalais.
Suite à cette correspondance, le Juge Kéba Mbaye avait préféré démissionner que de cautionner cette forfaiture.
Le coup de force du pouvoir d’État à cette occasion, avait eu pour conséquence une succession de troubles graves.
Aujourd’hui, l’opposition dénonce l’existence de procès-verbaux qui ne sont pas attestés par la signature de l’ensemble des membres de certains bureaux de vote.
Or, il est constant qu’un procès-verbal de cette nature doit comporter la signature des parties concernées pour satisfaire les conditions essentielles de sa validité.
C’est dire que la signature est un acte par lequel les membres d’un bureau de vote (représentants de l’administration et ceux des candidats) attestent que le procès-verbal soumis à leur approbation est bien conforme.
En conséquence, des procès-verbaux qui ne répondent pas aux conditions indiquées ci-dessus, ne peuvent absolument pas bénéficier à Benno Bokk Yakaar.
Au cas où, pour une raison inavouée, le président de la commission nationale passerait outre, sa décision pourrait être victorieusement combattue devant le Conseil Constitutionnel où la Cour de Justice de la CEDEAO.
Dans tous les cas, il convient de rappeler que l’injustice et la frustration sont des causes psychologiques de révolte.
Fouta te dit merde avec ta coalition de saletés racistes et tu nous trouveras
Sonko Sodomiseur a gravement insulté tous les ressortissants du Fouta et il a une fois encore montré qu’il déteste les hal pulaar. C’est dans son ADN. Mais ils te répondront inchallah…
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