Enfin ils sont là. Même si certains d’entre nous se posent encore des questions sur leur provenance parce qu’on parle à la fois de don et d’achat.
Mais les vaccins sont enfin dans nos murs.
Tout au moins nous avons reçu 200 mille doses de vaccins et pas plus tard que cette semaine, les Sénégalais pourront en disposer.
Qui sera servi en premier ? On parle de troisième âge et de corps médical.
Mais si on sait que beaucoup de Sénégalais pensent que la maladie n’existe pas, ou que le vaccin contient des éléments qu’ils ne contrôlent pas, il est certain qu’on rencontrera des récalcitrants.
Comment les convaincre de venir donc se faire vacciner?
Et à ce à ce sujet, un passeport vaccinal ne serait pas une mauvaise idée.
Il s’agirait d’une sorte de certificat délivré à toutes les personnes qui se font vaccinées pour que les autres qui n’en veulent ne puissent pas les contaminer.
Cela peut être fait de façon pédagogique dans un premier temps, et si les sens continuent, passer à un second tour.
Jusqu’ici il y a des Sénégalais qui se sont persuadés que le virus nous a été balancé pour diminuer le nombre de musulmans dans le monde, tandis que d’autres soupçonnent des éléments génétiques dans leur composition pour nous faire faire n’importe quoi.
L’un dans l’autre, il faudra, toute suite, séparer la bonne graine de l’ivraie.
Si chacun est libre d’aller se faire vacciner ou de rester les bras croisés, c’est un problème personnel.
Mais quand on refuse de le faire, qu’on devienne malade et qu’on contamine le reste de son entourage cela devient un problème d’environnement.
Il faut donc que le gouvernement prennent des mesures sévères pour que ceux qui ne veulent pas se faire vacciner ne puisse obtenir une sorte de passeport uniquement destiné aux volontaires qui ont fait l’expérience.
C’est la seule façon d’étouffer le mal dans l’œuf et d’éviter des contagions de grande envergure comme ça se passe en Europe et ailleurs.
CEBE
