De 1960 à aujourd’hui, aucune femme n’a pu occuper le perchoir de l’Assemblée nationale
Ceux qui s’attendaient à ce que la présidence de l’Assemblée nationale soit confiée, pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, à une femme, en la personne de Aminata Touré (Mimi Touré) peuvent déchanter. C’est encore un homme qui a été élu à ce poste.
De 1960 à aujourd’hui, aucune femme n’a pu occuper le perchoir de l’Assemblée nationale. Lamine Gueye a été le premier président de l’Assemblée nationale du Sénégal de 1960 à 1968. Démocrate convaincu, orateur brillant, Me Lamine-Gueye a guidé dans leurs premiers débats ses compatriotes députés et a contribué à donner à l’assemblée qu’il anime une tenue que lui envient bien des Etats voisins. Il a été succédé au perchoir par Amadou Cissé Dia qui occupera ce poste de 1968 à 1983.
Le président Amadou Cissé Dia a marqué l’histoire politique du Sénégal. Né le 2 juin 1915 à Saint-Louis du Sénégal, Amadou Cissé Dia obtint son diplôme de médecin en 1940. Fidèle compagnon de Léopold Sédar Senghor, Amadou Cissé Dia lutta aux côtés du poète grammairien pour l’indépendance du Sénégal. De 1960 à 1968, il occupa les postes ministériels du Commerce, de l’Industrie, de l’Armée, de la Santé, des Affaires Sociales et de l’Intérieur.
En 1968, quand le destin emporta le président Lamine Guèye, son ami et chef de l’État, Léopold Sédar Senghor, lui confia les rênes de l’Assemblée Nationale. Poste, qu’il occupa jusqu’en 1983, date de son retrait de la vie publique. Habib Thiam devient le président de l’Assemblée nationale de 1983 à 1984.
Né le 21 janvier 1933, il a fait ses études de droit et de science politique à Paris et a travaillé au ministère français des Finances et à la Banque de France. Grand sportif, il sera, entre 1954 et 1958, sélectionné onze fois au niveau international pour le 200 mètres (deux fois champion de France) et le relais 4 × 100 mètres.
De retour au Sénégal, après l’Indépendance, il occupe des fonctions ministérielles auprès du président Senghor. Succédant à Abdou Diouf qui accède à la Présidence, il est nommé Premier ministre, le 1er janvier 1981, une fonction qu’il occupera jusqu’au 3 avril 1983. Il sera alors remplacé par Moustapha Niasse. Par la suite, il est élu président de l’Assemblée nationale de 1983 à 1984, avant de céder la place à Daouda Sow qui a occupé ce poste de 1984 à 1988.
Abdoul Aziz Ndaw est le cinquième président de l’Assemblée nationale, de 1988 à 1993, entre Daouda Sow et Cheikh Abdoul Khadre Cissokho. Au sein de son parti, il débute comme secrétaire de la section socialiste de Mékhé, puis devient secrétaire général de la coordination départementale de Tivaouane et de l’Union régionale de Thiès.
Cheikh Abdou Khadre Cissokho lui succède, de 1993 à 2001. Youssou Diagne dirige l’Assemblée nationale, avec l’accession de Me Abdoulaye Wade au pouvoir en 2000. Il reste au perchoir de 2001 à 2002, avant d’être remplacé par Pape Diop qui préside le parlement sénégalais de 2002 à 2007. Il sera remplacé par l’actuel président de la République, Macky Sall, qui sera limogé en 2008. Après le départ de Macky Sall, Me Wade confie l’hémicycle à Mamadou Seck, de 2008 à 2012. Avec l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, Moustapha Niass occupe ce poste jusqu’en 2022. Il a été remplacé hier, lundi 12 septembre 2022 par Dr Amadou Mame Diop.
Ndèye Aminata CISSE
il faut reconnaitre que cette dame a été trahie encore une fois par macky sall, mais ça ne devrait pas la surprendre car c’est la 3eme fois, ensuite pour quelqu’un qui a trahit wade qui à part DIEU est celui grace à qui il est président , allant jusqu’à mettre son fils en prison sur fond de mensonges, de calomnies , cet homme peut trahir n’importe qui dans le monde en face de ses intérêts. Le mensonge ça ne le dérange pas quand ses interets sont en jeu . le plus grand mythomane de l’histoire politique de ce pays. quand il nous disait que j’ai verrouillé la cons en 2019 et c’est mon dernier mandat , il savait qu’il mentait car il voulait être élu , quand il disait en 2012 je vais réduire mon mandat de 7 ans pour 5 ans , il savait qu’il mentait mais il voulait être élu , quand il disait que je ne protègerais personne ,il savait qu’il mentait, quand il disait la patrie avant le parti il savait qu’il mentait, quand il disait je ne nommerais jamais mon frère il savait qu’il mentait, et ainsi de suite. Je pense que toutes les femmes du Sénégal doivent se solidariser à mimi touré face à l’humiliation sans précèdent que macky sall l’a fait subir devant le monde entier car cette humiliation est celle de toutes les femmes du Sénégal .
Pourquoi la faire tête de liste alors qu’il savait qu’il ne la ferait pas présidente de l’assemblée nationale ? la trahison est dans le sang de macky sall . En tous cas les gens sont avertis pour ce que sera 2024 , macky sall ne compte pas quitter le pouvoir , notre première erreur et celle de l’opposition serait de laisser la candidature de macky sall atterrir au conseil constitutionnel . lou mou ko diaral nañou ko diaral , il ne doit pas etre candidat il ne le sera pas quitte à bruler le pays ,comme il ne veut pas la paix allons y . Ce pays nous appartient à nous tous , s’il est detruit ça sera pour tout le monde. mais si on laisse macky sall faire, il va confisquer le pouvoir et utiliser la force et ses journalistes pour nous faire taire . Comme c’est un fou qui n’entend pas et ne veut pas comprendre il faut utiliser des yatou mbam pour l’arrêter.
Je terminerais avec les nafekhs menteurs manipulateurs surtout certains journalistes qui essaient de façon malsains d’utiliser les bagarres d’hier à l’assemblée contre l’opposition pour tenter de les mettre en mal avec la population , ils n’ont qu’à arrêter car nous sommes entièrement d’accord avec l’opposition sur tout ce qui s’est passé hier et je trouve meme que l’opposition a été molle , mais elle devrait tout casser à l’assemblée nationale paracerque face à des fous badoolas il faut se comporter comme eux. Comme benno et son chef veulent la bagarre il faut les trouver sur ce terrain tout simplement.