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Home»People»Tiken Jah Fakoly : « Partout où il y aura des troisièmes mandats, je m’y opposerai »
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Tiken Jah Fakoly : « Partout où il y aura des troisièmes mandats, je m’y opposerai »

By Dakar Matin31 mai 2021Updated:1 juin 2021Aucun commentaire
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Vingt ans ont passé depuis qu’il s’est fait connaître sur la scène internationale et le reggaeman ivoirien a toujours le verbe tranchant. Rencontre avec un artiste engagé qui se rêve en « éveilleur de consciences ».

Les concerts à minima, assis et masqués, très peu pour lui. Face aux contraintes sanitaires imposées un peu partout en raison de la pandémie de Covid-19, Tiken Jah Fakoly a fait son choix : il attendra que la situation revienne à la normale pour remonter sur scène.

Pas question, pour autant, de renoncer à se faire entendre. Engagé et militant, le reggaeman ivoirien de 52 ans reste un observateur attentif de l’actualité politique sur le continent et s’érige en porte-voix d’une Afrique plus démocratique, unie et souveraine.

En ce début du mois de mai, Doumbia Moussa Fakoly – de son vrai nom – est de passage à Paris. Comme d’habitude depuis plus de vingt ans, il a posé ses valises dans un petit hôtel sans prétention de Clichy, aux portes de la capitale française, plutôt que dans un palace parisien. Il affirme y être « comme chez lui » et s’y sentir « en famille ».

Affable et posé, l’artiste aux dreadlocks et à la barbe grisonnante ôte son masque vert-jaune-rouge et prend le temps de répondre à nos questions. Sur la situation chez lui, en Côte d’Ivoire, sur son engagement ou encore sur le recul démocratique qu’il dit constater sur le continent.

Jeune Afrique : Depuis début 2020, la vie culturelle à travers la planète est largement chamboulée à cause de la pandémie de Covid-19. Comment avez-vous traversé?cette période difficile ?

Je suis resté à Bamako entre ma maison et ma ferme où je m’occupais de mes animaux avec mon gardien. C’était mon activité principale pendant cette période. Je suis aussi entré en studio pour faire quelques maquettes, parce que j’ai l’intention de sortir un nouvel album en 2022. Je prévois aussi un single en 2021 pour parler un peu de l’actualité.

Tiken Jah Fakoly : Quels sont les thèmes que vous aborderez ?

Je compte parler du déclin de la démocratie en Afrique qui est en train d’être remplacée par la « famillecratie ». Au Gabon, vous avez le fils d’Omar Bongo Ondimba. Au Tchad, vous avez celui d’Idriss Déby Itno. Au Togo, celui de Gnassingbé Eyadéma. En Côte d’Ivoire, certains se demandent quelles sont les intentions d’Alassane Ouattara à l’égard de son frère cadet. Cette tendance à la succession familiale est très inquiétante.

Une autre cause du déclin démocratique est le rôle central que joue désormais l’argent dans nos sociétés. Il a été placé au-dessus de tout. Les politiciens l’ont bien compris : ils utilisent l’argent pour diviser et ça marche.

Le 31 mars, l’ancien président Laurent Gbagbo a été définitivement acquitté par la CPI. Son retour à Abidjan est annoncé comme imminent. Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle pour la Côte d’Ivoire ?

C’est une bonne nouvelle. Puisque Laurent Gbagbo a été acquitté, c’est bien qu’il rentre dans son pays. Tous les Ivoiriens ont leur place en Côte d’Ivoire. J’ai moi-même connu l’exil de 2003 à 2007 et c’est difficile à vivre. Je ne le souhaite à personne. Mais il faut aussi avoir une pensée pour les plus de 3 000 victimes de la crise postélectorale de 2010-2011. Toutes ces personnes sont mortes mais, au final, personne n’est coupable : ni Laurent Gbagbo, ni Charles Blé Goudé, ni Guillaume Soro, ni Alassane Ouattara… 3 000 morts, mais aucun coupable. Comme si ces gens étaient morts pour rien et qu’ils avaient été oubliés.

Le retour de Laurent Gbagbo peut-il contribuer à la réconciliation en Côte d’Ivoire ?

S’il rentre pour passer à autre chose, oui. Mais là, il donne l’impression de vouloir revenir en politique alors qu’il a déjà été président. Mon souhait est qu’il se retire de la vie politique, comme d’ailleurs Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié. Qu’ils se mettent à l’écart tous les trois et qu’ils nous proposent des jeunes au sein de leurs partis pour que nous puissions enfin passer à autre chose.

    Il faut qu’un travail soit fait pour expliquer aux Ivoiriens que nous sommes un pays et que nous devons tout faire pour être une nation

Depuis trente ans, Ouattara, Gbagbo et Bédié dominent la vie politique ivoirienne.?Pensez-vous?qu’ils finiront un jour par passer la main ?

Il faut les y obliger s’ils ne le font pas d’eux-mêmes. Entre ces trois, ce n’est plus de la politique, c’est de la sorcellerie ! Chacun veut se venger de l’autre et le pays tout entier dépend de leurs rivalités personnelles. Je l’avais déjà dit avant la dernière présidentielle : ni Gbagbo, ni Bédié, ni Ouattara.

Les violences qui ont accompagné la dernière élection présidentielle ont?fait?plus de 80 morts.?Comment faire pour en finir avec ce spectre de l’ivoirité que vous avez toujours dénoncé ?

C’est une question de volonté politique. Il faut qu’un travail soit fait pour expliquer aux Ivoiriens que nous sommes un pays et que nous devons tout faire pour être une nation. Les histoires de région et de religion doivent être dépassées. Nous devons nous mettre au-dessus de tout cela. Je le chante depuis longtemps, mais il faut continuer à l’expliquer pour que nous parvenions à sortir des clivages ethniques, religieux ou encore régionalistes.

Que le président soit du nord, du sud ou de l’ouest, tout le monde doit le respecter s’il a été élu par le plus grand nombre. De la même manière, il faut aussi se battre pour que nos dirigeants ne fassent pas du régionalisme une manière de gouverner. Un de nos gros problèmes, c’est l’houphouëtisme. Si nous continuons à prendre Félix Houphouët-Boigny comme exemple, nous n’en finirons pas avec le régionalisme. Il a fait du petit village de Yamoussoukro une grande ville. Quand il était président de la République, la grande majorité des membres du gouvernement étaient des Akans ou personnes originaires du sud.

Aujourd’hui regardez le gouvernement d’Alassane Ouattara : il compte plus de ministres et de représentants originaires du nord. Ensuite ils nomment leurs frères dans leurs départements. Résultat, quand vous allez dans tel ministère, la majorité des gens qui y travaillent vient de l’ethnie ou de la région du ministre.

Alors que vous vous étiez fortement engagé contre le troisième mandat d’Alpha Condé en Guinée, notamment avec le titre ?Amoulanfe, certains vous reprochent de n’avoir rien dit quand Alassane Ouattara s’est représenté. Pourquoi ce silence ?

Je ne suis jamais resté silencieux. J’ai sorti un titre sur cette question du troisième mandat qui s’appelait Troisième dose, et j’ai été l’un des premiers à m’opposer aux troisièmes mandats. Quand Amadou Gon Coulibaly est mort [en juillet dernier] et qu’Alassane Ouattara a décidé de revenir sur sa décision, j’ai fait une vidéo pour donner ma position. Les gens auraient sûrement voulu que je sois dans la bataille sur le terrain. Mais je n’avais pas envie d’attiser encore le feu. Nous étions dans une impasse : je savais qu’Alassane Ouattara n’allait pas reculer et je ne voulais pas avoir de morts sur la conscience. Une chose est sûre : les troisièmes mandats bloquent le renouvellement de la classe politique, et partout où il y en aura, je m’y opposerai.

Diriez-vous qu’Alpha Condé, auquel vous aviez dédié un titre lorsqu’il était prisonnier politique en Guinée, vous a?déçu ?

Oui, et je le lui ai dit à travers différents médias. Il sait ce que je pense. J’avais été l’un des seuls artistes à réclamer sa libération il y a plus de vingt ans, et je pense avoir joué un rôle important. Cette chanson, qui tournait partout à Conakry et qui a même été censurée par le régime de Lansana Conté, a permis à toute l’Afrique francophone de savoir qu’il y avait un opposant en prison en Guinée. Aujourd’hui, l’opposant fait ce qu’il dénonçait à l’époque.

Troisièmes mandats, coup d’État au Mali, succession dynastique au Tchad, longévité des présidents en Afrique centrale…?La démocratie est-elle?en péril?sur le continent ?

Oui clairement, et c’est regrettable car beaucoup de gens sont morts pour cette cause depuis les années 1990. Au Mali, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Tchad, au Gabon… Des centaines de personnes ont payé ce combat de leur vie. Aujourd’hui, j’ai le sentiment que nous avons baissé les bras. Quand ceux qui militent pour la démocratie sont arrêtés, il n’y a plus de mobilisation pour réclamer leur libération. Ces gens sont en prison et les seuls qui sont tristes sont les membres de leurs familles. Personne ne veut plus donner sa vie pour la démocratie.

Les « éveilleurs de conscience », puisque c’est ainsi que vous vous décrivez, ont-ils encore un rôle à jouer ?

Cela vaut le coup de continuer, même si mon rêve d’États-Unis d’Afrique et d’une vraie démocratie sur le continent commence à s’effriter. Je ne crois plus vraiment que cela arrivera de mon vivant. Peut-être que nos petits-enfants gagneront ce combat, mais je doute que notre génération y parvienne. Pourtant, la jeunesse d’aujourd’hui est bien éveillée. Elle a la possibilité de s’exprimer à travers les réseaux sociaux. Savent-ils les utiliser au mieux ? J’ai malheureusement l’impression que les réseaux sociaux sont davantage utilisés pour diviser que pour rassembler. Chaque parti au pouvoir a ses cyberactivistes, leurs opposants ont leurs cyberactivistes, et nous assistons à des combats virtuels qui ne font qu’accroître les divisions.

Sankara, Lumumba, N’Krumah, Nyerere… Existent-ils encore des modèles dans le monde actuel ?

Je ne pense pas. Aujourd’hui, ce sont plutôt les mauvais exemples qui sont suivis. Les plus anciens au pouvoir, comme Denis Sassou Nguesso en Afrique, sont imités par les autres. Pourquoi restent-ils si longtemps dans leur fauteuil de président ? Parce qu’ils mettent leurs opposants en prison et les musèlent. Pourquoi n’assistons-nous pas à l’émergence de nouveaux exemples comme Thomas Sankara ? Parce que malheureusement le peuple est divisé. Nous manquons de patriotisme. Nulle part en Afrique il n’y a de rassemblement autour de la patrie. Peut-être au Rwanda, mais tout le monde sait bien qu’il n’y a là-bas pas d’autre choix que de s’aligner.

Comme ses prédécesseurs?à l’Élysée, Emmanuel Macron?a affirmé qu’il voulait en finir avec la Françafrique.?Percevez-vous?un changement?depuis son arrivée au pouvoir??

Quand Emmanuel Macron est allé à Ouagadougou, il a dit les choses clairement et a laissé entrevoir des progrès, par exemple sur le franc CFA. Mais quand nous regardons son dernier passage au Tchad, nous sentons qu’il a été rattrapé par la Françafrique. Soutenir aussi ouvertement une transition militaire, dirigée par le fils d’Idriss Déby Itno, est une erreur. Cela a sali l’image de ce jeune président qui avait pourtant laissé une première bonne impression à Ouagadougou.

    « Seuls nous les Africains pouvons changer la situation

La France ne peut pas en finir avec la Françafrique parce qu’elle n’y a pas intérêt. La mission du président français est d’aller chercher à manger pour ses concitoyens, de les soigner, de payer les fonctionnaires, etc. S’il doit commettre des injustices pour cela, il le fera. Seuls nous, les Africains, pouvons changer la situation. Tout le monde sait que la France exploite l’Afrique. Mais une fois que cela est dit, que faisons-nous ? Restons-nous à pleurer ? À déplorer que la France nous vole ou soutienne des coups d’État ? Arrêtons de nous victimiser.

Vous vivez? depuis près de vingt ans au Mali. Pensez-vous un? jour rentrer en Côte d’Ivoire ?

Je me suis toujours considéré comme un panafricain. Ma place est partout en Afrique. Quand je suis au Mali, je me sens Malien. Je ne vois pas de nécessité ou d’urgence à revenir en Côte d’Ivoire. Si j’étais au Canada, la situation serait différente. Mais là, je suis à 1 h 30 de vol d’Abidjan et à 5 heures de voiture de mon village en Côte d’Ivoire. Et je me sens bien au Mali. Pour l’instant, c’est là qu’est ma vie.

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