Le député Thierno Alassane Sall ne rate pas l’occasion pour dénoncer les actions du régime en place. Dans une note, le leader de la République des Valeurs s’est exprimé sur la crise financière que traverse le Sénégal et sur la prétendue tension entre le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko. Selon l’ancien ministre, évoquer un Président de transition, bouder les conseils des ministres ou diviser le pays entre partisans de Diomaye et de Sonko n’est pas seulement puéril, c’est une « trahison envers le Sénégal ».
Ci dessous l’intégralité du texte.
Le jeudi 6 novembre, dans mon intervention en commission des finances, m’adressant au ministres des finances et à son collègue en charge de l’économie, j’alertais sur la charge écrasante du service de la dette. J’avertissais aussi sur les impacts directs sur cette dette (à travers les intérêts) et sur la capacité à recourir au marché financier de la guerre entre Diomaye et Sonko.
Beaucoup de mes collègues du Pastef ont ricané à mes propos.
Moins d’une semaine après, le Sénégal s’enfonce aux derniers cercles des enfers financiers, suite aux développements de la guerre au sommet.
Le Pastef, la Coalition Diomaye et leurs nombreux alliés ont perdu tout sens de l’éthique et de la responsabilité en proposant au Peuple une minable guerre des chefs alors que les « ennemis » du Sénégal œuvrent jour et nuit. Le pays est confronté à une dette colossale qui rend quasiment impossible les investissements pressants. La pauvreté et la faim frappent de couches sociales toujours plus larges, le JNIM est à nos frontières. Et j’en passe.
Dans ce contexte, parler de Président de transition, bouder les conseils des ministres, diviser le pays entre Pro Diomaye et pro Sonko n’est pas seulement puéril, c’est trahir le Sénégal. La vraie haute trahison serait de laisser cette chienlit prospérer.

