Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Me Saïd Larifou : « Dakar est la capitale de l’engagement pour les jeunes africains et comoriens »
  • Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante
  • Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales
  • Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise
  • Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés
  • Touba: Le gouverneur de Diourbel annonce la suspension de tous les chantiers non conformes
  • Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures
  • Autosuffisance en carotte, pomme de terre et oignon : le gouvernement est sur la bonne voie (Dg Arm)
  • Haute Cour de justice : Ismaila Madior Fall auditionné, ce jeudi, ses avocats espèrent un non-lieu
  • Ousmane Sonko à Davos : « L’Afrique est l’espace de croissance du XXIe siècle »
  • Bassirou Diomaye Faye attendu en Espagne pour la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»Statut du chef de l’opposition, Macky face à l’option Sonko
A la Une

Statut du chef de l’opposition, Macky face à l’option Sonko

Par Dakar Matin21 novembre 2020Aucun commentaire651 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Les révélations de Idrissa Seck concernant ses discussions avec le président de la République au sujet du chef de l’opposition ont obscurci le flou qui entourait déjà cette question longuement débattue au sein du Dialogue politique. Nommé à la présidence du CESE, Idrissa Seck, aujourd’hui hors course pour ce poste, laisse la voie libre à Ousmane Sonko. Question : Macky Sall fera-t-il le choix ?

C’est une question qui plane sur l’espace politique depuis plusieurs mois. Le statut de l’opposition et de son chef cristallise les attentions et attise la tension entre les acteurs politiques. Alors qu’il semblait le mieux placé pour être désigné chef de l’opposition, Idrissa Seck a avoué avoir renoncé à ce statut que le chef de l’Etat lui avait gracieusement proposé, avant de lui demander de venir travailler à ses côtés. «Macky et moi discutions autour du titre du Chef de l’opposition. Au début, il était programmé que je reste dans l’opposition et que je fasse office de chef de l’opposition. Mais, il m’a proposé, au regard de la pandémie du Covid-19 qui a secoué le monde et de tout ce qui se passe dans notre continent, de mettre en veilleuse ce débat autour de ce titre de chef de l’opposition et d’aller dans le sens de travailler ensemble, de joindre nos forces pour développer le Sénégal», a-t-il déclaré lors d’une cérémonie de présentation de condoléances. Une révélation qui vient rajouter une couche à la polémique déjà vive sur ce statut tant convoité. Celui qui va incarner institutionnellement le leader de l’opposition aura en effet pas mal d’avantages, notamment l’accès facile au chef de l’Etat, des moyens, (dotations financières, véhicule…), en plus d’une certaine reconnaissance.

Pas de consensus au dialogue

Inscrite sur la liste des points à discuter au sein de la commission politique du dialogue national, la question du statut de l’opposition et de son chef reste encore un point d’achoppement. Jusque-là, un consensus n’a pas encore été trouvé, les acteurs du dialogue peinent à s’accorder sur les modalités de désignation du chef de l’opposition. Les critères de ‘’l’opposant en chef’’ divisent toujours les membres de la commission politique. Pour certains, comme le camp de la majorité présidentielle, le chef de l’opposition doit être celui qui est arrivé deuxième à l’élection présidentielle. Pour d’autres, comme le Pastef d’Ousmane Sonko, ce doit être le chef du parti d’opposition ayant le plus de sièges à l’Assemblée.

Dans le premier cas, Idrissa Seck, arrivé deuxième à la dernière présidentielle, avec 20,50% des suffrages, devrait être l’homme de la situation, et dans l’autre cas de figure, Abdoulaye Wade serait désigné chef de l’opposition. Mais pour cela, il faudrait que la loi soit rétroactive. «Dans les normes, on doit élaborer une loi qui indique le statut et les modalités de désignation du chef de l’opposition, explique Déthié Faye, coordonnateur du pôle des Non alignés dans la commission politique du dialogue. Et une fois que la loi est adoptée, ne pouvant être rétroactive, ce serait le second à la présidentielle de 2024 ou le second plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale à partir de 2022 après les législatives.»

Un avis corroboré par Cheikh Sarr, représentant de la majorité. «Nous avions proposé pour le statut de l’opposition, que l’on mette en place une commission constituée d’experts qui vont mettre le contenu, parce que la constitution parle de ça, mais il n’y a pas de contenu, et en ce qui concerne le chef de l’opposition, la position était que le deuxième arrivé à la présidentielle soit considéré comme tel, parce que nous avons un régime présidentiel. Mais on n’avait pas précisé si c’était le deuxième à la présidentielle de 2019 ou celui de la présidentielle de 2024.» Mais pour Dethié Faye, le débat a été biaisé.

«Définir d’abord le statut de l’opposition»

«Dans tous les cas, nous avions dit que ce que nous devions faire d’abord, c’est nous entendre sur le statut de l’opposition, informe le représentant des Non alignés, ensuite mettre en place une commission pour discuter des modalités de désignation du chef, en sachant que dans tous les cas, la désignation ne peut pas être immédiate, parce qu’une loi ne peut pas être rétroactive. Et nous avons attiré l’attention des membres de la commission pour leur dire que ceux qui se sont lancés dans une opération de désignation de prétendu chef de l’opposition ont gâché le débat qui est devenu un débat crypto-personnel. Ceux qui disaient que c’est Idrissa Seck ou Abdoulaye Wade, ont biaisé le débat. Pour le moment, on ne peut désigner de chef de l’opposition.» Selon lui, c’est la raison pour laquelle la commission politique a pris le soin de recommander que l’autorité mette en place une commission, composée d’experts et de représentants des partis politiques, pour proposer un projet de loi ou des textes sur la question, ce qui permettrait au gouvernement de faire adopter par l’Assemblée une loi régissant le statut de l’opposition et les modalités de désignation de son chef.

Représentant du pôle de l’opposition, Saliou Sarr va dans le même sens que Déthié Faye. «On ne peut pas définir le statut du chef de l’opposition sans définir le statut de l’opposition auparavant, nous avons dit qu’il fallait définir le contenu du statut de l’opposition, mais il n’y a pas eu de consensus jusqu’à présent», confie-t-il. De plus, précise-t-il, dans tous les pays où on détermine le statut du chef de l’opposition, on le fait avant d’aller aux élections, ce qui permet à ceux qui voudraient nouer des alliances de le faire en toute connaissance de cause. «L’opposition a donc dit que même si on devait définir le contenu, ce ne serait applicable qu’à partir de l’élection de 2024. Donc pour le moment, on ne peut pas encore parler de statut de chef de l’opposition», indique Saliou Sarr.

Face à l’absence de consensus de la Commission politique, la balle était dans le camp du chef de l’Etat qui devait prendre une décision. Seulement, à en croire Cheikh Sarr, le Président Sall ne peut pas trancher pour le moment. «Il ne peut pas trancher, tant qu’on aura pas fini l’audit du fichier électoral et l’évaluation du processus, fait savoir le représentant du pôle de la majorité. Il attend que les conclusions définitives des travaux soient déposées, ce qui n’est pas encore fait, nous n’avons déposé que des rapports partiels pour le moment.»

«Le statut revient de droit à Sonko»

Quid de l’entrisme d’Idrissa Seck qui le disqualifie d’office ? Cheikh Sarr relativise. «La question n’est pas liée à une personne, c’est une question de principe, nous disons que c’est le deuxième arrivé à la l’élection présidentielle. C’est une loi qu’il faut faire et une loi est toujours impersonnelle.» Mais suivant le constitutionnaliste et enseignant chercheur en Droit public, Ngouda Mboup, une chose est de poser le statut constitutionnel de l’opposition, une autre est d’en maîtriser les critères à mettre en avant pour la désignation de son chef. «Le statut de l’opposition est attaché à un chef de l’opposition intuitu-personae, c’est-à-dire en une personne dotée d’une légitimité populaire. C’est un statut dévolu et rattaché à une personne tel qu’il ressort de l’article 58 de la Constitution. Aujourd’hui, l’article 58 de la Constitution définit les entités composant l’opposition politique par une simple distinction du parti ou groupe de partis politiques constituant ou soutenant la politique du gouvernement. Pour prétendre porter le manteau du chef de l’opposition, il faut impérativement rester dans le giron des entités composant l’opposition politique.»

Le Pr Mboup signale que la suppression du poste de Premier ministre et l’adoption d’un régime présidentiel convergent toutes pour la désignation du second choix des Sénégalais à l’élection présidentielle comme chef de l’opposition. «L’élection présidentielle devient sans aucun doute le critère pertinent pour désigner le chef de l’opposition, même si les élections législatives restent un baromètre important à cet effet. Idrissa Seck ayant quitté l’opposition pour rejoindre le camp présidentiel, ce statut revient de droit au leader de Pastef Ousmane Sonko, arrivé en 3e position à l’élection présidentielle de 2019.»

Seulement, le Pr Moussa Diaw, enseignant chercheur en Science politique à l’Ugb, doute que le Président Macky Sall porte son choix sur le leader du Pastef. «Si on suit la logique du deuxième arrivé à l’élection présidentielle, c’est Ousmane Sonko qui doit être désigné puisque Idrissa Seck a rejoint la majorité, mais au regard de la situation actuelle, cela m’étonnerait que Macky Sall désigne quelqu’un comme Sonko comme chef de l’opposition, d’ailleurs c’est paradoxal que ce soit lui qui doive désigner celui qui doit être le chef de l’opposition», relève-t-il.

Selon Moussa Diaw, si le chef de l’Etat doit choisir, il va désigner quelqu’un avec qui il peut échanger. «Mais à mon avis, la question risque d’être renvoyée aux calendes grecques, vu la configuration actuelle. Et compte tenu des propos d’Idy, je pense que Macky va différer le choix du chef de l’opposition. Cela montre qu’il y a une dimension politique et des négociations en dessous, et je serais étonné que le président choisisse quelqu’un avec qui le courant ne passe pas.» Qu’il choisisse un leader et non un… dealer politique. 

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Me Saïd Larifou : « Dakar est la capitale de l’engagement pour les jeunes africains et comoriens »

29 juin 2025

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Conseil des ministres : les 5 points à retenir

25 juin 2025

Guerre en Iran : Le Sénégal rapatrie une cinquantaine de ses ressortissants via la Turquie

24 juin 2025

Visite officielle en Chine : Ousmane Sonko entame sa tournée à Hangzhou, dans la province du Zhejiang

21 juin 2025

Sommet Cedeoa : Le chef de l’Etat attendu à Abuja, ce samedi

21 juin 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés

26 juin 2025424 Vues

Cyberattaque à la Banque Sunu (ex-Bicis) : plus de 200 millions de FCFA détournés, un vaste réseau dans le viseur

24 juin 2025201 Vues

Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures

26 juin 2025188 Vues

Campagne de tir des Armées : la Gendarmerie nationale, dans l’efficacité opérationnelle

25 juin 2025156 Vues

Haute Cour de justice : Ismaila Madior Fall auditionné, ce jeudi, ses avocats espèrent un non-lieu

26 juin 2025144 Vues

Ousmane Sonko porte la voix de l’Afrique au Forum de Davos en Chine

25 juin 2025124 Vues

Bassirou Diomaye Faye attendu en Espagne pour la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement

26 juin 2025119 Vues

Me Saïd Larifou : « Dakar est la capitale de l’engagement pour les jeunes africains et comoriens »

29 juin 202587 Vues

Conseil des ministres : les 5 points à retenir

25 juin 202586 Vues

Adaptation au changement climatique : L’ARD de Fatick décroche un financement de près de 3 milliards FCFA

25 juin 202586 Vues

Autosuffisance en carotte, pomme de terre et oignon : le gouvernement est sur la bonne voie (Dg Arm)

26 juin 202582 Vues
Ne ratez pas!
Actualités

Me Saïd Larifou : « Dakar est la capitale de l’engagement pour les jeunes africains et comoriens »

Par Matar Cissé29 juin 202587 Vues

Les jeunes patriotes du Comores ont organisé ce Samedi 28 Juin sous le patronage de…

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 2025

Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise

27 juin 2025

Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés

26 juin 2025

Touba: Le gouverneur de Diourbel annonce la suspension de tous les chantiers non conformes

26 juin 2025

Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures

26 juin 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Me Saïd Larifou : « Dakar est la capitale de l’engagement pour les jeunes africains et comoriens »

29 juin 2025

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 2025

Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise

27 juin 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 346 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 243 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 963 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.