«Il faut laisser ce monsieur rentrer chez lui. Plus personne ne devrait être privé de liberté pour les délits de diffamation et d’injures publiques. Les sanctions pécuniaires suffisent à réparer le préjudice subi». Ces propos sont du directeur exécutif d’Amnesty International/Sénégal, Seydi Gassama.
Étayant ses propos, le droit-de-l’hommiste a expliqué, sur Twitter, que «c’est ce que dit clairement la Cour africaine des Droits de l’homme et des peuples dans l’arrêt Lohé Issa Konaté c. Burkina Faso, 2014». «L’Etat du Sénégal doit réformer le Code pénal pour supprimer les peines de prison pour ces délits», a ainsi recommandé Seydi Gassama.
Une proposition qui risque de ne pas faire l’unanimité. Car, aussitôt après, un internaute du nom d’Amadou Bakhaw Diaw a ouvert une brèche. «Donc, ceux qui ont les moyens financiers peuvent diffamer et payer une amende par la suite. Et les pauvres qui diffament, comment pourront-ils être poursuivis ?», a-t-il déclaré.
Urgent
- 6 conseils à celui qui a tout perdu, Barth. (par Marvel Ndoye)
- Stade municipal de Grand-Yoff : 206,5 millions FCfa évaporés, une tribune fantôme et un scandale qui secoue la ville
- Lutte contre les occupations anarchiques à Dakar : Me Bamba Cissé fait une première descente à Colobane
- Me Bamba Cissé: «La mendicité est une infraction pénale lorsqu’elle est exercée sur la voie publique »
- Occupations anarchiques : ce que le ministre de l’Intérieur a demandé aux gouverneurs, maires…
- Occupation anarchique dans l’insalubrité : le ministre Bamba Cissé lance son premier déguerpissement à Colobane
- CAN 2025 : le Maroc instaure une autorisation électronique de voyage pour les Sénégalais
- Grève de la faim au Radisson : 19 employés menacés de licenciement, un « sabotage »
- Touba : 2,5 milliards de F CFA mobilisés par l’État pour un plan d’urgence contre les inondations
- Maintenance : la Senelec annonce des perturbations sur la plateforme Woyofal à partir du 22 septembre