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Home»A la Une»SAR : Auditer sérieusement la SENELEC et le GOUVERNEMENT pour résoudre le problème
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SAR : Auditer sérieusement la SENELEC et le GOUVERNEMENT pour résoudre le problème

Par admin5 août 2020Aucun commentaire224 Vues
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En février 2017, le gouvernement a réduit les tarifs d’électricité de 10 % et depuis cette date, le gouvernement ne paie pas les subventions dues à la SENELEC de manière régulière. Le gouvernement du Sénégal a refusé d’ajuster les tarifs à cause des élections présidentielles, et cela, malgré l’augmentation du prix du baril du pétrole. Ce désalignement est la cause principale du problème de la SENELEC et du déficit budgétaire dont a fait face le Sénégal. Conséquemment, le gouvernement était dans l’obligation d’emprunter 125 milliards de FCFA auprès des banques. Le problème est que le gouvernement voulait juste donnait sa parole contre le paiement de 25 milliards par an pendant cinq ans. Malheureusement, les banques ont refusé et ont exigé une garantie officielle. Il a fallu l’autorisation du FMI pour le prêt de 125 milliards de FCFA pour payer la SENELEC en 2019 et cela a causé un déficit de 3,7 % dans la même année. Ce prêt sera qualifié d’exceptionnelle afin de faire en sorte que le déficit ne dépasse pas 3 %.

La SENELEC, qui détient le monopole de l’achat et de la distribution d’électricité au Sénégal reste l’entreprise la plus importante à être privatisée. Privatise auparavant, l’Etat a racheté des parts pour être majoritaire. En plus de cela, le gouvernement avait racheté 12,3 % des parts de Total et 11,3 % des parts de Mobil pour établir un contrôle pluraliste de 33,6 % de la société de raffinage de pétrole SAR. Le président Wade considérait la SAR comme un atout stratégique, en particulier avec l’optimisme de découverte de pétrole.

Après tous ces efforts, le gouvernement s’est heurté à deux problèmes majeurs qui avaient déclenché la crise de l’énergie. Il s’agit de l’incapacité du gouvernement à verser les subventions sur le gaz butane à la SAR et à l’incapacité de la SENELEC à honorer ses engagements financiers envers ses deux principaux fournisseurs, Shell et Total.

D’une part, en raison de sa précarité financière, le conseil d’administration de SAR avait décidé d’arrêter d’acheter du pétrole brut à crédit. La SENELEC qui avait accumulé une dette de 10 millions de dollars auprès de Shell avait arrêté d’approvisionner la SENELEC en carburant et avait décidé de ne plus fournir du carburant à crédit. Ces deux mesures ont eu un effet d’entraînement sur l’ensemble de notre secteur énergétique.

Avec la pression sociale, le gouvernement avait déboursé 30 millions de dollars sur son encours de dettes envers la SAR pour permettre l’importation de pétrole brut. Ce paiement ne représentait qu’environ 20 % de la dette totale due à la SAR. L’Etat s’est mis dans cette situation à cause de l’accumulation des subventions impayées. Ces subventions ont impacté la situation financière de la SAR, car elle devait absorber la différence entre l’achat de pétrole aux prix du marché mondial et la vente de gaz et de produits pétroliers raffinés à des prix inférieurs au Sénégal. Cela a forcé la SAR à s’endetter auprès des banques et sa dette était élevé à presque 175 millions de dollars. 

D’autre part, Shell, qui fournissait 60 % des besoins pétroliers de SENELEC, avait arrêté de l’approvisionner faute de paiement, et avait imposé une limite de crédit de 11 millions de dollars à la SENELEC. Une fois ce seuil atteint, Shell arrêtait d’approvisionner la SENELEC. Il fallait trouver une solution, car ni la SAR, ni Total ne pouvait approvisionner la SENELEC. 

Le prix du carburant a connu une hausse de 3,6 % et l’essence grimpa de 602 F CFA à 624 FCFA et le diesel a connu une hausse de 4,8 % allant de 514 FCFA à 539 FCFA. Les fournisseurs de pétrole n’y verront pas leur compte et la SAR a signé un contrat avec la SENELEC, limitant son approvisionnement à 25 %, mais lorsque Shell et Total ont refusé de fournir la SENELEC, SAR a quand même fourni 100 % des besoins de la SENELEC en carburant.

Samuel Sarr, ancien directeur général de la SENELEC, avait tiré la sonnette d’alarme, mais il ne reçut aucune réaction du ministre de l’Énergie et des Mines et avait finalement décidé de soulever la question avec le Premier ministre du temps, Macky Sall. Il eut finalement son audience avec le président Wade et ce dernier a demandé à son Premier ministre de concevoir une stratégie pour faire face à la situation énergétique. Le Premier ministre convoqua une réunion interministérielle, mais cela n’aboutit à rien de concret.

La SAR avait fermé ses portes et liquide ses stocks restants et les importations de produits pétroliers étaient stockées au port. Cependant, faute d’infrastructures suffisantes et adéquates, la SENELEC ne pouvait pas acheminer le carburant importé vers ses centrales électriques du Cap de Biche a seulement une vingtaine de kilomètres du port de Dakar. Finalement, la SAR aurait autorisé à la SENELEC de décharger et de stocker ses importations à la raffinerie pour faciliter l’acheminement au Cap de Biche. Un malheur, ne venant jamais seul, GTI avait aussi décidé d’arrêter d’approvisionner la SENELEC pour non-paiement.

Avant de suspendre ses activités, la SAR raffinait annuellement 1,2 millions de tonnes de brut tandis que le pays avait besoin de 2 millions de tonnes. La technologie de production de la SAR était obsolète et elle ne pouvait que raffiner le Bonny Light qui est le pétrole brut nigérian et qui est plus coûteux à traiter. Total voulait vendre ses parts à cause de son intérêt sur la raffinerie ivoirienne avec une capacité de 4 millions de tonnes de brut par an.

Il faut aussi noter qu’à ce jour, les entreprises parapubliques les plus stratégiques ont été privatisées. Advens Group détenait 66,9 % des parts de la SONACOS en 2005, l’opérateur ferroviaire Transrail avait été vendu en 2003 à une société canadienne Canac-Getma pour 34 millions de dollars, Air Sénégal international a été privatisée en 2000 avec la Royal Air Maroc qui contrôlait 51 % des parts. Sans oublier la SDE privatisée en 1996 par SAUR, filiale du groupe français Bouygues et la Sonatel en 1997 et une restructuration en 1999. Durant cette période, les programmes de privatisation avaient généré presque 500 millions de dollars dont 212 millions de dollars grâce à la vente en 1997 des actions de Sonatel.

Le problème majeur est que la corruption est un obstacle important au développement économique et à la compétitive du Sénégal. Il y a des lois, des organes de contrôle pour combattre la corruption, mais elle bat toujours son plein. Transparency International, dans son indice de perception de la corruption 2019, a classé le Sénégal 66e sur 180 pays. 

Lorsque Khadim Ba, patron de Locafrique et ancien administrateur de la SAR, fut informé de l’impossibilité de paiement d’une facture de 61 millions d’euros, alors qu’une ligne de crédit de 250 millions d’euros avait été mise à la disposition de la SAR, il refusa de cautionner cela et décida de claquer les portes.

La première raison du sous-investissement dans le secteur de l’énergie est la subvention. En Afrique de l’Ouest et au Sénégal particulièrement, la moitié de la population est pauvre et plus de la moitié de la population vit en milieu rural. La SENELEC souffre de problèmes structurels qui obstruent ses performances et les subventions sont insoutenables et rendent le service public vulnérable à la corruption.

Il faut privatiser la gestion de la SENELEC, car tout auditeur sérieux vous dira que le problème de la SENELEC vient des gouvernants qui s’immisce dans la gestion de la boite à des fins politiques.

Mohamed Dia

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