Le ministère de l’Economie et des Télécommunications a tenu à informer l’opinion nationale et internationale qu’il suit avec toute la rigueur qui sied la situation à Expresso Sénégal. Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, il a demandé à la direction générale de « suspendre et de surseoir à toute volonté de licenciement des agents concernés ».
M. Diatara indique d’ores et déjà qu’il demande « fermement à la Direction d’Expresso Sénégal de suspendre et de surseoir à toute volonté de licenciement des agents concernés ». Selon lui, il ne saurait en être ainsi à la suite des échanges et des conclusions que le ministère a conjointement et de manière consensuelle arrêtées avec la Direction d’Expresso Sénégal.
En fait, depuis l’éclatement de cette affaire, le ministre de l’Economie Numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diatara dit ne « cesser d’inviter et de convoquer les parties prenantes autour du dialogue afin de trouver une issue heureuse pour tous. C’est à cet effet qu’il a reçu en audience le CEO du Group EXPRESSO et lui a rappelé les engagements pris devant le chef de l’Etat au moment de l’acquisition de la licence 4G.
En outre, rappelle le ministre, il a été proposé la mise en place d’une commission de négociation coordonnée par le Secrétaire Général du ministère, pour réunir les deux parties autour de la table de discussions afin de trouver les voies et moyens les plus appropriés pour dépasser le contentieux. Le souci du Gouvernement du Sénégal étant de tout faire pour préserver les emplois dès lors que le secteur des télécommunications « ne souffre pas de crise particulière ».
En attendant de trouver un compromis entre les parties, le ministère de l’Economie Numérique et des Télécommunications tient à rassurer les agents qu’ils « ne sauraient être victimes de licenciement de la part de la Direction d’Expresso Sénégal dans le cas actuel de la procédure ».
Diatara signale que les discussions vont se poursuivre. C’est ainsi qu’il invite également les agents à « privilégier les échanges et la courtoisie, d’éviter l’usage de la violence tant verbale que dans les actes qu’ils posent pour réclamer justice ».
Il n’appartient pas a un gouvernement de dire a une societe prive comment gerer ses employes. Une societe en difficulte ne peut pas continuer a honorer une masse salarial etant en deficit. Senegal mome khana si dictature laniou dieume.
L’Etat ne peut pas imposer à une entreprise privée de conserver ses employés, surtout si cette entreprise est dans un secteur très concurrentiel. Sauf si l’Etat lui verse une compensation financière pour supporter la charge salariale. Sinon il va provoquer la faillite de l’entreprise et le chômage de la totalité des salariés. Donc il faut faire attention à cette mentalité des gouvernements africains des années 60 qui ont maintenu artificiellement en vie des entreprises non compétitives et inefficaces avec un personnel pléthorique. Pendant ce temps là les asiatiques ont choisi l’inverse. Aujourd’hui on voit le résultat : la Corée du Sud, Taiwan, Singapour, Indonésie, Malaisie, Thaïlande etc…sont largement largement devant le Sénégal et les autres pays de la sous région. Donc laisser le secteur privé se débrouiller et n’intervenir que s’il y injustice sociale décision illégale.