Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Antoine ? Je me souviens
  • Projet de résilience agricole : L’État alloue plus de 410 millions FCfa à 2 052 ménages de Ranérou
  • Nicolas Sarkozy s’est présenté à la prison de la Santé pour son incarcération
  • Santé : And Gueusseum dépose un préavis de grève de six (6) mois pour exiger la satisfaction de ses revendications
  • Fièvre du Rift : « le vecteur agit à partir de 20 h, en dehors des concessions », alerte le ministre de la Santé
  • TikTok sous haute surveillance : Le procureur de Dakar ferme contre les injures ou discours contraires aux bonnes mœurs
  • Présidentielle au Cameroun: Issa Tchiroma Bakary accentue la pression sur les institutions en charge du processus électoral
  • Décès d’un nouveau-né à Diourbel : le ministere de la santé condamne la prise en charge et ouvre une enquête
  • Décès de Cheikh Touré : Les premiers éléments de l’enquête dévoilés
  • La honte du FMI : le Sénégal Par Peter Doyle, Économiste américain, ex-cadre senior du FMI.
  • Kenya : le President Diomaye célèbre la Journée des héros et appelle à l’unité memorielle africaine
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»« Promotion de la bonne gouvernance. De quelle bonne gouvernance s’agit-il ? »
A la Une

« Promotion de la bonne gouvernance. De quelle bonne gouvernance s’agit-il ? »

Par Dakar Matin29 octobre 2021Aucun commentaire199 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

J’ai l’habitude de jeter un rapide coup d’œil sur les décisions prises par le président-politicien dans le cadre des nominations individuelles, lors des conseils de ministres. Deux d’entre elles, prises lors de celui du mercredi 27 octobre 2021 ont retenu mon attention, comme de nombreuses autres avant elles. Il s’agit de :

1 – Madame X, juriste, nommée Directeur de la Promotion de la bonne gouvernance ;

2 – Monsieur Y, Enseignant-chercheur, nommé Directeur du Suivi et de l’Evaluation des Politiques de Bonne Gouvernance.

Je précise que j’ai écrit exactement comme dans le communiqué dudit conseil. Je précise également que je ne doute point de la compétence des deux promus, ne les connaissant ni d’Adam ni d’Ève, comme on dit familièrement. Ce sont les  titres pompeux que l’on colle souvent à des compatriotes bombardés à de hauts postes de responsabilités qui me posent souvent problème. Des titres comme « juristes », « économistes », « experts » en ceci ou en cela, « titulaires » de master ou de diplômes d’études approfondies (DEA) en ceci ou en cela. Des gens nantis de ces seuls titres (souvent non vérifiés semble-t-il) sont bombardés ministres, secrétaires généraux, directeurs de l’administration et de l’équipement (Dage), inspecteurs des affaires administratives et financières (Iaaf) dans les différents ministères, etc. Ces postes exigent quand même une compétence avérée, une connaissance approfondie des différentes procédures de l’administration, notamment de gestion de nos deniers publics. Il faut vraiment être le « père » ou le « fils » pour nommer Dage ou secrétaire général d’un ministère un homme ou une femme qui n’a pratiquement jamais travaillé dans l’administration. Peut-être même, qui étreint le premier poste de sa vie. Oui, cela existe bien dans notre pauvre pays, depuis le 1er avril 2000. Dans mes différents livres comme dans mes nombreuses contributions, j’ai vigoureusement dénoncé cette pratique à mille lieues de la bonne gouvernance. Cette bonne gouvernance pour la promotion de laquelle le président-politicien a nommé une directrice le 27 octobre 2021, et un autre chargé de l’évaluation et du suivi des politiques.

C’est énorme tout cela. Pour assurer la promotion d’une bonne gouvernance ou pour en assurer l’évaluation et le suivi des politiques, il faut quand même qu’elle existe. Or, où est cette bonne gouvernance dans toute la politique que met en œuvre le président-politicien depuis le 2 avril 2012 ? Je lui lance un défi, à lui et à ses vuvuzela. Qu’ils répondent à cette question !

Une bonne gouvernance, c’est d’abord un président de la République digne de la fonction, qui met en place un gouvernement resserré, avec des ministres eux aussi à la hauteur de la fonction pour laquelle ils sont nommés, donc connus pour leurs compétences, leur expérience, leur esprit d’entreprise, leur intégrité morale, etc.

Une bonne gouvernance, c’est une administration neutre, donc loin de la politique politicienne, efficace et au service des seules populations, sans tenir compte de leurs quelconques appartenances. Ses principaux responsables sont choisis, non en fonction de leur qualité de membres du parti gouvernemental ou de leur proximité avec le président de la République chef du parti, la « première dame », un chef dit religieux ou un quelconque porteur de voix présumé, mais en fonction de leurs seules compétences et intégrité morale. Dans cette administration, directeurs généraux, directeurs et autres responsables se préoccupent exclusivement à faire avancer les services qui leur sont confiés, plutôt que de s’occuper à massifier le parti dans leurs localités respectives, en faisant montre d’une générosité qu’ils auraient bien du mal à justifier[1]. Cette administration-là, est-elle celle que nous vivons depuis le 1er avril 2000 ?

Une bonne gouvernance, c’est une gestion vertueuse des différentes ressources du pays, protégées par des autorités qui sont intraitables dans la lutte qu’elles mènent contre la corruption, les détournements de deniers publics et tous autres actes crapuleux, plutôt que de les nourrir au niveau le plus élevé de l’État. Une bonne gouvernance, ce sont des organes de contrôle dotés de suffisamment de moyens humains, financiers, matériels, logistiques et surtout d’une bonne autonomie, leur permettant de faire leur travail sans pression, et en fonction de leur seule conscience. Des organes qui, s’il y a lieu, saisissent directement la justice des dossiers mettant gravement en cause des gestionnaires.

Une bonne gouvernance, c’est la lutte contre l’impunité, celle pour l’égalité devant la loi de tous les citoyens et de toutes les citoyennes, et quelles que soient leurs différentes origines et/ou appartenances. C’est donc une justice équitable, qui ne fasse pas de différence entre « Kumba am ndey » et « Kumba amul ndey ». Une justice qui est, au contraire, la « ndey », la mère de tous les citoyens et de toutes les citoyennes. En résumé, une justice totalement indépendante et à leurs services exclusifs, et non à ceux d’une quelconque autorité, fût-elle au niveau le plus élevé de l’État et distribuant, par ses décrets, de « juteuses » stations à une minorité de compatriotes bien identifiés.

La gouvernance qui vient d’être passée en revue, et non de façon exhaustive d’ailleurs, est-elle vraiment celle que nous vivons depuis le 1er avril 2000 ? Qui peut me situer, dans la seconde, une seule politique, une vraie, que l’on peut considérer comme de bonne gouvernance ? Donc, quelle bonne gouvernance Madame X a-t-elle pour mission de promouvoir ? Quelles politiques de bonne gouvernance Monsieur X va-t-il suivre et évaluer ? En tout cas lui aura bien du mal à s’acquitter de sa mission, le suivi et l’évaluation n’étant pas le point le fort de la politique de son mentor. Nos deux amis vont donc passer tout le temps à la tête des « services » qui leur sont confiés, pour être payés à ne rien faire, en tout cas à ne pas faire grand-chose. Comme d’ailleurs de nombreux autres compatriotes nommés sur la base des mêmes « titres » ministres d’État (oui, ministres d’État), ministres, ministres conseillers spéciaux, ministres conseillers, conseillers spéciaux, ambassadeurs itinérants (qui ne bougent pas d’un mètre), chargés de missions (qui ne mettent pas un pied à la présidence de la République) directeurs généraux, directeurs, présidents de conseils d’administration, de conseils de surveillance (qui ne surveillent rien), etc. C’est tout cela, depuis le 1er avril 2000, la nauséabonde gouvernance du « père », du fils biologique, des deux « fils putatifs » et des autres acolytes, membres de cette famille dite libérale qui travaille à se retrouver pour rester au pouvoir bien au-delà de février-mars 2024. Sans doute, le peuple sénégalais est-il facile, très facile à gouverner. Cependant, les laissera-t-il réaliser tranquillement leur rêve ? Je laisse le soin aux lecteurs et aux lectrices de répondre à cette question.

Dakar, le 28 octobre 2021

Mody Niang


[1] Je pense notamment à de hauts fonctionnaires de l’administration fiscale comme Amadou Ba, Cheikh Tidiane Ba, Mame Boye Diao, pour ne citer que ceux-là parmi de nombreux autres.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Antoine ? Je me souviens

21 octobre 2025

Projet de résilience agricole : L’État alloue plus de 410 millions FCfa à 2 052 ménages de Ranérou

21 octobre 2025

Nicolas Sarkozy s’est présenté à la prison de la Santé pour son incarcération

21 octobre 2025

Santé : And Gueusseum dépose un préavis de grève de six (6) mois pour exiger la satisfaction de ses revendications

21 octobre 2025

Fièvre du Rift : « le vecteur agit à partir de 20 h, en dehors des concessions », alerte le ministre de la Santé

20 octobre 2025

TikTok sous haute surveillance : Le procureur de Dakar ferme contre les injures ou discours contraires aux bonnes mœurs

20 octobre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Dakar : Interdiction des « pousse-pousse » et véhicules hippomobiles dans plusieurs zones du centre-ville

13 octobre 2025343 Vues

Abdou Mou Ndaw…en chute libre

17 octobre 2025276 Vues

Adama Sadio Ado : Conscient de la gravité de son propos, Pape Malick Ndour…

19 octobre 2025264 Vues

Braquage spectaculaire à Allou Kagne : Vingt (20) malfaiteurs attaquent deux usines, 50 millions de F CFA emportés

16 octobre 2025204 Vues

Propos jugés « insurrectionnels » : trois plaintes déposées contre Pape Malick Ndour

20 octobre 2025172 Vues

Me Patrick Kabou : Ma foi, de l’astronomie juridique.

19 octobre 2025168 Vues

Malversations financières : le maire de Kanène Ndiob et un fournisseur soupçonnés de détournement de plus de 31 millions FCFA

15 octobre 2025154 Vues

Braquage financier à l’hôpital régionale de Saint-Louis : plusieurs responsables dont l’ex-Dg épinglés, le dossier transmis au parquet financier

15 octobre 2025150 Vues

Le fils de l’ancien procureur de la République, Abdou Karim Diop, arrêté

17 octobre 2025132 Vues

Ndiaga Sylla sur la route de Rabat

20 octobre 2025117 Vues

Dette cachée : quand l’un des coaccusés devient témoin

17 octobre 2025114 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Antoine ? Je me souviens

Par Dakar Matin21 octobre 202517 Vues

Ce « Go » date de 2011 ou de 2012, mais il est toujours d’actualité. Il s’intéressait…

Projet de résilience agricole : L’État alloue plus de 410 millions FCfa à 2 052 ménages de Ranérou

21 octobre 2025

Nicolas Sarkozy s’est présenté à la prison de la Santé pour son incarcération

21 octobre 2025

Santé : And Gueusseum dépose un préavis de grève de six (6) mois pour exiger la satisfaction de ses revendications

21 octobre 2025

Fièvre du Rift : « le vecteur agit à partir de 20 h, en dehors des concessions », alerte le ministre de la Santé

20 octobre 2025

TikTok sous haute surveillance : Le procureur de Dakar ferme contre les injures ou discours contraires aux bonnes mœurs

20 octobre 2025

Présidentielle au Cameroun: Issa Tchiroma Bakary accentue la pression sur les institutions en charge du processus électoral

20 octobre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Antoine ? Je me souviens

21 octobre 2025

Projet de résilience agricole : L’État alloue plus de 410 millions FCfa à 2 052 ménages de Ranérou

21 octobre 2025

Nicolas Sarkozy s’est présenté à la prison de la Santé pour son incarcération

21 octobre 2025

Santé : And Gueusseum dépose un préavis de grève de six (6) mois pour exiger la satisfaction de ses revendications

21 octobre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 367 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 251 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 442 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 979 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel