Disparu, dans des circonstances non encore élucidées, depuis le 18 novembre 2022, l’adjudant-chef Didier Badji, a laissé derrière lui des enfants encore mineurs. C’est ainsi que le député Guy Marius Sagna a décidé de soumettre son dossier, à travers une question écrite, au ministère des forces armées, dans le cadre de la prise en charge de ces enfants devenus orphelins – Leur mère, notre regretté Daba Diouf étant décédé après son époux Didier Badji.
Dans sa réponse parvenue au député, qui l’a rendue publique, le ministère des forces armées informe que la procédure judiciaire de déclaration de décès n’a pas encore été effectuée. Or, sans cette procédure, il est impossible de toucher à la pension, autant que pour le versement du capital décès à ses enfants. Toutefois, le même document renseigne que la solde du militaire Didier Badji a continué à être versée jusqu’en mai 2025 sur son compte bancaire, tandis que les démarches pour permettre à sa famille d’accéder aux fonds disponibles sont en cours. Selon le député Guy Marius Sagna, les services compétents de la gendarmerie ont été instruits pour l’obtention d’un jugement déclaratif du décès de Didier Badji indispensable à l’Instruction des droits à pension et à la liquidation du capital décès.
En attendant, poursuit-il, la gendarmerie a pris contact avec la famille pour un soutien moral et financier des enfants jusqu’à la régularisation de la situation administrative du militaire disparu Didier Badji.
Toutefois, le député n’a pas manqué d’ajouter, pour s’en désoler, que la gendarmerie nationale n’a contacté la famille de Didier Badji qu’en juillet 2025, soit 16 mois après la prestation de serment du président de la république Bassirou Diomaye Diakhar Faye. “C’est trop lent. Ce n’est pas normal. Cela veut dire que pendant 16 mois sur ce dossier Didier Badji, mon gouvernement a fait dans la continuité et n’a pas pris en charge dans la célérité les aspects liés à la gestion psychosociale des enfants du militaire Didier Badji”, a-t-il regretté.