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Home»A la Une»Pourquoi nos ministres ne savent-ils pas démissionner ?
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Pourquoi nos ministres ne savent-ils pas démissionner ?

Par Dakar Matin26 avril 2022Updated:26 avril 2022Aucun commentaire906 Vues
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Sous le magistère du président Macky Sall, ils sont nombreux ces ministres empêtrés dans des scandales et qui continuent de vaquer tranquillement à leurs occupations

Dans les grandes démocraties ou tout simplement dans les pays où le sens de l’honneur signifie encore quelque chose, pour ne pas dire là où les choses marchent sur les pieds, les ministres – les gouvernants dans le sens large – sont directement responsables des manquements ou fautes graves commis dans leurs départements. Et ils en tirent toutes les conséquences en cas de drames ou de scandales en rendant le tablier.

C’est ainsi que, pour ne prendre que ce seul exemple, en octobre 2019, le nouveau ministre japonais du Commerce, Isshu Sugawara, a démissionné après avoir été accusé d’avoir violé le code électoral en offrant à des électeurs de Tokyo des melons, des oranges, des œufs, de la gelée royale chers et 20 000 yens soit 185$ à la famille d’un sympathisant. Le mis en cause, pour justifier sa démission, a soutenu qu’il ne voulait nullement que ses «problèmes ralentissent les délibérations parlementaires» et son Premier ministre d’alors, Shinzo Abe, avait lui-même présenté ses plates excuses pour cet impair. «J’ai la responsabilité de l’avoir nommé. Je m’excuse profondément auprès du peuple japonais», avait-il déclaré la mort dans l’âme. Et ce n’est pas un cas isolé au pays du Soleil Levant. Tomomi Inada, ministre japonais de la Défense en 2017, Seiji Maehara, son collègue des Affaires étrangères empêtré dans un scandale de financement politique en mars 2012 ou encore, entre autres, Yoshitaka Sakurada, ministre des Jeux olympiques et paralympiques après avoir exprimé sa déception à l’annonce de la leucémie d’une nageuse devant prendre part aux JO alors que le peuple s’attendait à un message d’empathie. En France, au Royaume Uni, en Italie entre autres pays, les ministres tirent immédiatement les conséquences de leurs actes, de leur gestion ou des impairs commis par leurs subordonnés.

En Afrique, au Rwanda par exemple, il en est de même. Evode Uwizeyimana, ministre rwandais en charge des Affaires juridiques, a démissionné le 06 février 2020 après avoir poussé à terre une femme agent de sécurité. Des scénarii impensables au Sénégal, une République qui marche la tête en bas et les jambes en l’air, où certains ministres prennent même un malin plaisir à flageller outrancièrement les pauvres contribuables. Comme ce fut le cas, en décembre 2020, de Mansour Faye, ministre des Transports terrestres, des Infrastructures et du Désenclavement et, par ailleurs beau-frère du chef de l’État, qui, réagissant sur la complainte des populations relativement à la cherté de l’autoroute à péage, a déclaré, sans autre forme de procès, devant notre auguste Assemblée nationale que «celui qui n’a pas les moyens de passer par l’autoroute n’a qu’à passer par la nationale».

Les seuls rares ministres sénégalais « garmis » à avoir jeté l’éponge !

Il faut dire que, dans le passé, de valeureux ministres de la République qui avaient un sens élevé de l’État s’étaient distingués en jetant le tablier pour des questions de principes. En effet, le technocrate, feu Pape Ousmane Sakho, ministre de l’Économie et des Finances sous le magistère du Président Abdou Diouf, avait claqué la porte du gouvernement en janvier 1998, après un désaccord avec son Premier ministre d’alors, Habib Thiam. L’argentier de l’État souhaitait que l’État cède la majorité du capital de la Senelec alors moribonde et en proie à des délestages intempestifs tandis que son patron, Habib Thiam, militait pour une cession d’une minorité du capital. Le 05 mai 2008, Cheikh Tidiane Sy, alors puissant ministre de la Justice sous Abdoulaye Wade, avait aussi démissionné de son poste. Deux dossiers, notamment celui des chantiers de Thiès dont la procédure était décriée et les revendications des magistrats sénégalais sur leurs conditions de travail, avaient poussé ce proche du Président Wade à rendre le tablier. En octobre 2002, après le drame du Joola, la plus grande catastrophe maritime jamais connue dans le monde avec près de 2000 morts, les ministres Youssouph Sakho en charge du département de l’Equipement et des Transports et Youba Sambou, ministre des Forces armées directement mis en cause dans ce naufrage avaient démissionné du gouvernement de Mame Madior Boye.

Le jeudi 11 juin 2009, Abdoulaye Sow, ministre du Budget et virtuose des finances publiques, en désaccord avec le Président Wade sur les «avances de trésorerie» qu’il goûtait peu, a présenté sa démission pour ne pas être comptable des dépenses dites non autorisées. Accusé de blanchiment d’argent dans l’affaire opposant le Commissariat à l’aide alimentaire à la société de manutention et de transit (SOMICOA), dont il était le patron en 1985, Mamadou Seck démissionne de son poste de ministre de l’Économie et des Finances le 23 mai 2001 « pour mettre à l’aise » la justice. Une démission intervenue seulement 11 jours après la formation du deuxième gouvernement de l’alternance. «C’est une affaire qui risque de ternir mon image et celle du gouvernement», avait justifié l’ancien maire de Mbao qui sera plus tard réhabilité par la justice. Sous le Président Macky Sall, des suites d’un profond désaccord relativement à la signature d’un contrat d’exploration du pétrole et du gaz avec le géant français Total qui était contraire, à ses yeux, aux intérêts du Sénégal, Thierno Alassane Sall, le ministre de l’Énergie, claque la porte en début mai 2017 du gouvernement de Mohammed Boun Abdallah Dionne. Du côté du pouvoir, on soutient toutefois qu’il n’a pas démissionné mais a été limogé par décret présidentiel.

Les «sans vergogne»

Sous le magistère du président Macky Sall, ils sont nombreux ces ministres empêtrés dans des scandales et qui continuent de vaquer tranquillement à leurs occupations. Ailleurs, ces ministres seraient probablement conduits directement à la guillotine. Et le cas du ministre beau-frère du président de la République, Mansour Faye, est loin d’être isolé. Jugez-en !

Le samedi 15 juillet 2017, des échauffourées opposant les supporters de l’Us Ouakam et du Stade de Mbour, les deux finalistes de la 9ème édition de la Coupe de la Ligue, conduisent à l’affaissement d’un pan de la tribune du stade Demba Diop de Dakar, fraîchement réhabilité par le ministère des Sports. La tragédie, la plus grande de l’histoire du sport sénégalais, fait 8 morts et des centaines de blessés. Une onde de choc ! La finale coïncidant avec la campagne électorale des élections législatives lancées cinq jours plus tôt, le 10 juillet plus précisément, s’était déroulée en l’absence des autorités étatiques- Matar Ba, le ministre des Sports, était en meeting à Fatick.

La sécurité dans le stade, en sous-nombre notoire, était aussi défaillante. Ni Matar Ba, principal responsable du drame, encore moins son collègue de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye ne furent ébranlés par la tragédie. Le premier nommé, adoubé par les communicateurs traditionnels et une bonne partie de la presse complaisante, se tira miraculeusement d’affaire. Il n’a pas songé une seule fois à démissionner. En novembre 2020, la nomination du ministre d’État, directeur de cabinet du président de la République, Mahmout Saleh, défraie la chronique. Des membres de la mouvance présidentielle s’insurgent contre la violation du décret N°2007-909 du 31 juillet 2007 relatif à l’organisation et au fonctionnement de la Présidence de la République modifié et qui stipule que l’occupant du poste doit être un fonctionnaire de la hiérarchie A. Or, le trotskiste qui a théorisé le coup d’État rampant puis debout serait seulement titulaire d’un CAP. Mahmout Saleh refuse de démissionner et le Président Macky Sall ferme les yeux et se bouche les oreilles.

Depuis 2013 qu’il a hérité du projet de rénovation du building administratif, siège du gouvernement, pour un coût initial de 17 milliards de F CFA, le ministre Abdou Latif Coulibaly s’empêtre dans ses comptes et mécomptes sans fin. Tout échappe à ce… chantre de la bonne gouvernance dont les collègues, las d’attendre la réception du projet qui a déjà englouti une quarantaine de milliards, squattent comme des SDF des locaux souvent dérisoires pour s’abriter. Malgré le scandale et l’indignation du Forum Civil, Abdou Latif Coulibaly siège toujours à la table du Conseil des ministres. Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale dont le département est en ébullition, est l’un des ministres les plus controversés du gouvernement de Macky Sall. De l’affaire Astou Sokhna du nom de cette jeune parturiente décédée à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga aux nombreux mouvements d’humeur et de grève qui secouent ce secteur névralgique de la santé, Abdoulaye Diouf Sarr est décrié de toutes parts. Avant l’affaire Astou Sokhna, il y avait eu aussi le scandaleux drame de l’incendie de la crèche de l’hôpital de Linguère où des nouveau-nés avaient péri. A l’époque, déjà, des voix s’étaient élevées pour réclamer la démission de Diouf Sarr. Il avait préféré sanctionner des lampistes. Malgré ces scandales, la tête de liste de la mouvance présidentielle dans la capitale dakaroise qui avait bu le calice jusqu’à la lie lors des dernières élections locales est toujours en poste. Et la liste des ministres qui auraient dû démissionner des suites de fautes graves est loin d’être exhaustive… Un encouragement à piller davantage nos maigres ressources publiques ou encore à persister dans la gestion sombre et vicieuse ?

Amadou Ly Diome

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