A Kédougou, les étrangers qui vivent dans les sites d’orpaillage ne savent plus à quel saint se vouer. Durement frappés par la crise économique provoquée par l’apparition du Covid-19, ils n’ont qu’une envie : rentrer chez eux. Et ces Nigérians, Burkinabè, Ivoiriens, Serra-léonais, Maliens, Guinéens, Béninois et Ghanéens appellent l’Etat à l’aide.
Ils n’ont pas été épargnés par le Covdi-19 qui a mis toutes les activités économiques en berne. Les travailleurs des sites d’orpaillage, originaires du Nigeria, du Burkina, de la Côte d’Ivoire, de la Sierra Leone, entre autres, vivent dans une précarité, rattrapés qu’ils sont par la conjoncture provoquée par les mesures restrictives liées à la prévention de la maladie. Ils veulent rentrer chez eux, mais les poches sont vides. «Aujourd’hui, certains d’entre eux n’ont pas le billet pour rentrer. Alors que pour les autres, les frontières sont toujours fermées. Donc ce qui les oblige à rester confinés au Sénégal et ils ne travaillent pas. Alors que tu dois manger et boire. C’est une situation difficile», explique Aliou Bakhoum, chef d’antenne de l’Ong La lumière à Kédougou. Que faire ? «Je demande à l’Etat d’intervenir et de soutenir ces étrangers confinés dans notre pays», plaide M. Bakhoum.
Les Ts prises au piège
Aujourd’hui, toutes les personnes qui dépendent de l’orpaillage sont impactées par la crise. «Les Travailleuses de sexe (Ts) n’ont presque pas de clients pour correctement exercer leur métier. Ces prostituées sont très fatiguées. Samedi, j’étais parti à Bambrayading. C’était vraiment c’est très catastrophique. Les filles sont très fatiguées dans cette ville ; d’où vraiment la nécessité de les accompagner et les soutenir au moins durant ces moments durs qu’elles vivent dans un pays étranger», explique M. Bakhoum, touché par ce drame qui se noue dans l’indifférence générale dans ces zones enclavées.
Cette situation a plongé ces migrants dans une insécurité alimentaire aiguë. «C’est vrai que l’Etat du Sénégal a donné des kits alimentaires, mais sincèrement les étrangers n’ont pas reçu d’appuis. Donc nous demandons à l’Etat d’être très généreux pour donner quelque chose à ces immigrés, surtout ces filles. Elles n’ont plus les moyens de se payer des serviettes hygiéniques et de se nourrir correctement. Elles n’ont pas encore les moyens de retourner au pays», alerte M. Bakhoum. La situation est devenue intenable. «Certaines mêmes se rassemblent dans une chambre parce qu’elles n’ont plus les moyens de se payer la location. Dans les sites, les abris provisoires que vous voyez, c’est pour des autochtones. Donc c’est des gens qui habitent dans le village qui donnent ces places à 2 500 ou 5 000 F Cfa. Donc vraiment ces gens-là méritent d’être soutenus», insiste Aliou Bakhoum.
Lequotidien.
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