Chaque citoyen sénégalais a le droit et le devoir de s’opposer, de se battre lorsqu’il juge que lui-même, un groupe politique ou un groupe social sont victimes de violence illégale, d’injustice, de non respect de leurs droits, de violations des libertés, d’ostracisme, de refus délibérés d’établissement de la vérité, de refus d’accès à leurs droits, etc.
Chaque citoyen sénégalais a le pouvoir d’utiliser tous les moyens que notre Constitution, les lois et règlements, les institutions judiciaires nationales et communautaires mettent à sa disposition pour arriver à ses fins.
Pour celui qui pense avoir raison, le chemin peut-être long, les obstacles surhumains, la mauvaise foi insupportable, la sournoiserie déstabilisante.
Face au pouvoir qui a tous les moyens, le citoyen peut paraître démuni, faible.
Ce n’est qu’une illusion dans une période très courte.
En vérité, s’il a la vérité avec lui, il aura en fin de compte gain de cause.
Le chemin sera peut-être long, un vrai labyrinthe, à force de conviction et de patience, le citoyen qui accepte de marcher pour ses droits finira toujours par avoir raison.
Il vaincra. C’est la Loi implacable de l’Histoire.
Le discours, la langue qui le porte, les mots exprimés peuvent être le venin de la cause qu’ils sont sensés défendre, du plaidoyer qu’ils veulent porter.
Le Sénégal est un et indivisible.
Aucun discours qui a un relent ethnique ne doit être tenu, encore moins soutenu.
Il y a une ligne rouge qu’aucun citoyen, qu’aucun homme politique et qu’aucune femme politique ne doivent franchir dans tous les pays particulièrement en Afrique notamment dans notre pays le Sénégal : le transfert du combat politique sur le terrain ethnique.
Ce matin j’ai écouté trois fois le discours de Bignona.
Le jeune tué à Bignona a droit à une contre expertise pour que la vérité sur sa mort soit définitivement établie et les conséquences tirées.
Cependant les mots prononcés sont des maux. Ce discours est unique dans l’histoire de notre pays, il est inique. Il ne sert pas la cause qu’il est sensé défendre. Le venin qu’il ensemence est dévastateur.
La femme politique, l’homme politique et le pouvoir ont de lourdes responsabilités celles d’assurer la sécurité, la stabilité et la paix dans notre pays pour que le développement puisse exister et servir les populations.
Le pouvoir a le devoir de respecter les règles, toutes les règles qui fondent notre République. Leurs violations constituent un risque permanent de déstabilisation de notre pays.
L’opposition a un devoir d’éthique dans sa marche vers la conquête du pouvoir.
Tout n’est pas permis au pouvoir, tout n’est pas permis à celui qui s’oppose.
Aucun pays ne peut se développer sans la paix. Lorsqu’un pays perd la paix, il est non seulement très difficile de le pacifier et encore moins de rétablir les confiances et les solidarités indispensables pour bâtir sa marche vers le bien-être des populations.
Régulateurs religieux et traditionnels, société civile, le moment n’est-il pas venu de baliser le chemin et le cheminement politiques d’ici 2024 ? Et même après 2024.
Dakar, jeudi 7 juillet 2022
Mary Teuw Niane
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