Elie Jean-Bernard Diatta, chargé des affaires juridiques de l’Association nationale des familles des victimes et rescapés du «Joola» (ANFVRJ), réclame la réouverture du dossier de la catastrophe maritime survenue le 26 septembre 2002 et qui a fait plus de 2000 morts. Dans cette perspective, il suggère la comparution du chef de l’Etat à l’époque. «Il faut que Abdoulaye Wade soit entendu par rapport à la catastrophe, lui et toute la chaîne de responsabilité. C’est normal», plaide-t-il.
Il poursuit : «Nous n’avons rien contre lui, mais il est le premier responsable du naufrage et c’est bien lui qui l’a dit. En disant le droit, la justice va ‘libérer’ les familles. C’est ce que nous recherchons. On ne peut pas être responsable de 2000 morts et classer le dossier. Wade dit qu’il est responsable et la justice dit qu’il n’y a pas de responsable. C’est paradoxal, une aberration. Je ne sais pas comment nos magistrats peuvent dormir la conscience tranquille. Nous leur tendons la main.»
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