À la suite de l’incident survenu à New York lors de l’intervention du Président Bassirou Diomaye Faye hier, lundi, devant l’Assemblée générale des Nations unies, des voix officielles ont tenu à clarifier les faits.
Selon Abdou Karim Ndoye, photographe officiel du Chef de l’État, l’épisode relève d’une simple méprise : « Aux Nations unies, les discours des Présidents sont déposés au presidium par le protocole de l’organisation. Ils les reçoivent tous au préalable et les organisent par ordre d’intervention. Ce qui s’est passé lors du passage du Président Diomaye, c’est que son prédécesseur au podium a ramassé les discours par mégarde en repartant. Le protocole des Nations unies a aussitôt ramené le discours. »
Il a insisté : « Aucune faute n’est imputable au protocole sénégalais encore moins à l’aide de camp. Soyons fiers de notre Président pour son discours fort. »
Dans la même veine, Ousseynou Ly, ministre conseiller, porte-parole de la Présidence et chef de la cellule digitale, a apporté des précisions : « Ce qui s’est réellement passé ! …Et qui n’enlèvera en rien la qualité du discours mémorable du Président de la République sur la question palestinienne, rappelant une position traditionnelle toujours défendue par le Sénégal. »
Citant un extrait marquant du discours présidentiel, Ousseynou Ly a rappelé : « La situation insoutenable à Gaza… qui a dépassé toutes les limites. Nous assistons à une tragédie indescriptible, aux allures de nettoyage ethnique. Devant tant d’inhumanité, se taire, ne pas agir, n’est pas une option : ce serait une complicité passive. »
Pour lui, l’incident ne doit pas occulter la portée politique du message délivré à la tribune des Nations unies, qui a réaffirmé la constance de la diplomatie sénégalaise sur la question palestinienne et renforcé l’image du pays sur la scène internationale.
Ndeye Fatou Touré